Le patron d'Afat a souhaité lors de la première séance plénière de la Convention qui a démarré ce vendredi matin à Assouan en finir et, selon ses propres termes, tordre le cou à la rumeur.
Crise de croissance ou déficit de communication ? Le réseau Afat bruissait ces dernier mois de rumeurs diverses et bizarres. Du détournement de fonds aux salaires exorbitants des dirigeants des filiales, chacun y allait de son email et croyait savoir que...
Le patron d'Afat a souhaité lors de la première séance plénière de la Convention qui a démarré ce vendredi matin à Assouan en finir et, selon ses propres termes, "tordre le cou à la rumeur".
Il n'a pas hésité a dresser une liste des bruits colportés qu'il a appelé les "6 pêchés capitaux", avant de donner la parole à la salle. Les six questions abordées et qui poseraient problème concernent tout d'abord la politique de communication du réseau et notamment l'implication dans le parrainage par le réseau dans le Stade toulousain.
"Ce qui sous tend cette première critique c'est que J.P. Mas travaille aussi avec le Stade Toulousain et qu'ainsi il pourrait tirer parti de cet avantage. Oui, je suis agent de voyages et je travaille depuis 5 ans avec le Stade Toulousain, budget que j'ai pris à Havas et j'en suis bien content."
"Mais il n'y a aucune relation entre mon agence de voyages et ce parrainage que nous partageons avec Bayer et qui selon des études réalisées par ce dernier auraient des retombées image de 3 millions d'euros."
AFAT Gestion et VPN : 60 jours pour régler le problème
"Pour la VPN nous avons fait le bon choix mais il est systématiquement remis en cause parce que cela ne correspond pas à ce que nous attendions. Aussi je souhaite et exige que dans les deux mois à venir nous abordions de manière rigoureuse cette question. Il faut que d'ici avril prochain la question soit tranchée et que nous puissions améliorer la question de la vitesse du débit et du prix."
Nous croyons savoir qu'Afat a lancé sur la question du Réseau Prié Virtuel un nouvel appel d'offres. Nous y reviendrons dès lundi.
Par rapport à Afat Gestion, le président note que son fonctionnement n'est pas satisfaisant, que l'assistance est fluctuante et que la qualité n'est pas au rendez-vous, faute d'un interlocuteur unique.
Par rapport aux questions avec IGA, il promet de mettre la pression sur ce prestataire et exige qu'il fournisse d'ici 2 mois la V2 du logiciel.
Ecrans vitrines : il faudra une participation financière
"Il faudra que les agences participent financièrement au financement des écrans vitrines. Chez Selectour cela coûte 3 millions d'euros et ce sont les agences qui vont le payer. Chez Afat, l'écran ne coûtera par agence que 250 euros. Je rappelle que ces écrans seront réservés aux agences labellisées et que ces écrans peuvent devenir rémunérateurs.
La COFAT a 1,5 million d'euros de fonds propres
Parmi les rumeurs qui ont couru très fort ces dernières semaines, il y a notamment l'état de cessation de paiement de la COFAT. Évènement qui aurait comme conséquence pour les adhérents d'avoir a régler la note en lieu et place de la Caisse.
"C'est évidemment complètement faux, souligne JP Mas. D'abord parce qu'une clause de transfert de la créance au fournisseur stipule que ce dernier ne pourra plus réclamer la créance a un adhérent.
D'autre part, parce que s'il est vrai que COFAT vit des aléas avec les impayés et une année qui ne sera pas très bonne a cause, en particulier, d'un fournisseur avec lequel nous sommes en procès. Je peux vous rassurer, il n'y a aucun danger. En effet, COFAT possède des fonds propres de 1,5 million d'euros et ceux qui font courir ce bruit sont des abrutis."
Les SURCOMS : en hausse constante depuis 2002
Toujours selon les rumeurs, les surcoms seraient en baisse, payées en retard et de plus en plus taxées par le siège. Le tableau présenté par JP Mas tendrait à prouver le contraire. Le récapitulatif des reversements depuis 2002, tant pour l'aérien que pour la SNCF ou les loueurs, démontrerait le contraire.
Les chiffres affichent respectivement des hausses de plusieurs points, le global donnant une moyenne pour deux ans passée de 73 a 78,5%. "Avec les surcoms versées, chaque agence a reçu l'équivalent de 6 fois le montant de ces cotisations annuelles."
SAS : les sociétés filiales remises en question
En ce qui concerne les sociétés filiales, après un an et demi de fonctionnement, elles sont fortement contestées et remises en cause. JP Mas fait son mea culpa : "J'ai voulu cela et ces entités ont été votées à une très forte majorité. Après un an et demi il s'avère que ce n'est plus le modèle dont nous avons besoin et le conseil de surveillance a attiré mon attention sur cette question..."
Un audit a été demandé et il en ressort le système des filiales serait trop lourd et compliqué. Aussi, le président du réseau en prend-il acte :"Je suis très favorable a une simplification si elle évite une superposition et redonne ainsi au conseil d'administration tout son pouvoir."
Élus : rémunérations ramenées à une journée
Autre rumeur très forte : celle des salaires des élus qui s'enrichiraient sur le dos du réseau. "On a commis un erreur, reconnaît JP Mas. On a donné trop de responsabilités a des élus qui ont eux-mêmes donné davantage de temps au Réseau et qui ont été payés en conséquence. Je trouve normal que l'on paye si les gens consacrent du temps au Réseau. Mais cette solution n'est pas acceptée par les adhérents.
"Je vais donc proposer au conseil d'administration de redonner aux élus des fonctions opérationnelles et faire en sorte que la rémunération de chacun ne dépasse pas l'équivalent d'une journée de travail consacrée au Réseau."
En conclusion, le président d'Afat a rappelé son attachement à retrouver la transparence et à en finir avec la suspicion. "Nous devons investir dans l'information et l'assistance au réseau et faire en sorte de diminuer globalement nos charges et nos coûts de fonctionnement. "
"Je veux remettre les choses en ordre de marche et si je n'y arrive pas dans un délai très bref, je prendrais d'autres dispositions", a-t-il ajouté, laissant sous entendre qu'il pourrait bien mettre son mandat dans la balance.
(*) VPN - Réseau privé virtuel
Le patron d'Afat a souhaité lors de la première séance plénière de la Convention qui a démarré ce vendredi matin à Assouan en finir et, selon ses propres termes, "tordre le cou à la rumeur".
Il n'a pas hésité a dresser une liste des bruits colportés qu'il a appelé les "6 pêchés capitaux", avant de donner la parole à la salle. Les six questions abordées et qui poseraient problème concernent tout d'abord la politique de communication du réseau et notamment l'implication dans le parrainage par le réseau dans le Stade toulousain.
"Ce qui sous tend cette première critique c'est que J.P. Mas travaille aussi avec le Stade Toulousain et qu'ainsi il pourrait tirer parti de cet avantage. Oui, je suis agent de voyages et je travaille depuis 5 ans avec le Stade Toulousain, budget que j'ai pris à Havas et j'en suis bien content."
"Mais il n'y a aucune relation entre mon agence de voyages et ce parrainage que nous partageons avec Bayer et qui selon des études réalisées par ce dernier auraient des retombées image de 3 millions d'euros."
AFAT Gestion et VPN : 60 jours pour régler le problème
"Pour la VPN nous avons fait le bon choix mais il est systématiquement remis en cause parce que cela ne correspond pas à ce que nous attendions. Aussi je souhaite et exige que dans les deux mois à venir nous abordions de manière rigoureuse cette question. Il faut que d'ici avril prochain la question soit tranchée et que nous puissions améliorer la question de la vitesse du débit et du prix."
Nous croyons savoir qu'Afat a lancé sur la question du Réseau Prié Virtuel un nouvel appel d'offres. Nous y reviendrons dès lundi.
Par rapport à Afat Gestion, le président note que son fonctionnement n'est pas satisfaisant, que l'assistance est fluctuante et que la qualité n'est pas au rendez-vous, faute d'un interlocuteur unique.
Par rapport aux questions avec IGA, il promet de mettre la pression sur ce prestataire et exige qu'il fournisse d'ici 2 mois la V2 du logiciel.
Ecrans vitrines : il faudra une participation financière
"Il faudra que les agences participent financièrement au financement des écrans vitrines. Chez Selectour cela coûte 3 millions d'euros et ce sont les agences qui vont le payer. Chez Afat, l'écran ne coûtera par agence que 250 euros. Je rappelle que ces écrans seront réservés aux agences labellisées et que ces écrans peuvent devenir rémunérateurs.
La COFAT a 1,5 million d'euros de fonds propres
Parmi les rumeurs qui ont couru très fort ces dernières semaines, il y a notamment l'état de cessation de paiement de la COFAT. Évènement qui aurait comme conséquence pour les adhérents d'avoir a régler la note en lieu et place de la Caisse.
"C'est évidemment complètement faux, souligne JP Mas. D'abord parce qu'une clause de transfert de la créance au fournisseur stipule que ce dernier ne pourra plus réclamer la créance a un adhérent.
D'autre part, parce que s'il est vrai que COFAT vit des aléas avec les impayés et une année qui ne sera pas très bonne a cause, en particulier, d'un fournisseur avec lequel nous sommes en procès. Je peux vous rassurer, il n'y a aucun danger. En effet, COFAT possède des fonds propres de 1,5 million d'euros et ceux qui font courir ce bruit sont des abrutis."
Les SURCOMS : en hausse constante depuis 2002
Toujours selon les rumeurs, les surcoms seraient en baisse, payées en retard et de plus en plus taxées par le siège. Le tableau présenté par JP Mas tendrait à prouver le contraire. Le récapitulatif des reversements depuis 2002, tant pour l'aérien que pour la SNCF ou les loueurs, démontrerait le contraire.
Les chiffres affichent respectivement des hausses de plusieurs points, le global donnant une moyenne pour deux ans passée de 73 a 78,5%. "Avec les surcoms versées, chaque agence a reçu l'équivalent de 6 fois le montant de ces cotisations annuelles."
SAS : les sociétés filiales remises en question
En ce qui concerne les sociétés filiales, après un an et demi de fonctionnement, elles sont fortement contestées et remises en cause. JP Mas fait son mea culpa : "J'ai voulu cela et ces entités ont été votées à une très forte majorité. Après un an et demi il s'avère que ce n'est plus le modèle dont nous avons besoin et le conseil de surveillance a attiré mon attention sur cette question..."
Un audit a été demandé et il en ressort le système des filiales serait trop lourd et compliqué. Aussi, le président du réseau en prend-il acte :"Je suis très favorable a une simplification si elle évite une superposition et redonne ainsi au conseil d'administration tout son pouvoir."
Élus : rémunérations ramenées à une journée
Autre rumeur très forte : celle des salaires des élus qui s'enrichiraient sur le dos du réseau. "On a commis un erreur, reconnaît JP Mas. On a donné trop de responsabilités a des élus qui ont eux-mêmes donné davantage de temps au Réseau et qui ont été payés en conséquence. Je trouve normal que l'on paye si les gens consacrent du temps au Réseau. Mais cette solution n'est pas acceptée par les adhérents.
"Je vais donc proposer au conseil d'administration de redonner aux élus des fonctions opérationnelles et faire en sorte que la rémunération de chacun ne dépasse pas l'équivalent d'une journée de travail consacrée au Réseau."
En conclusion, le président d'Afat a rappelé son attachement à retrouver la transparence et à en finir avec la suspicion. "Nous devons investir dans l'information et l'assistance au réseau et faire en sorte de diminuer globalement nos charges et nos coûts de fonctionnement. "
"Je veux remettre les choses en ordre de marche et si je n'y arrive pas dans un délai très bref, je prendrais d'autres dispositions", a-t-il ajouté, laissant sous entendre qu'il pourrait bien mettre son mandat dans la balance.
(*) VPN - Réseau privé virtuel