Gérard Ethève, le patron d’Air Austral avoue que le baril de pétrole à 150 dollars au milieu de l’été, le "tsunami du kérosène", l’a fait hésiter. D’autant que la compagnie a choisit de ne pas recourir aux couvertures pétrole. Et puis, le retour vers un carburant plus raisonnable - même s’il reste onéreux- a permis de poursuivre l’aventure.
C’est donc à partir du 11 avril prochain qu’il sera possible d’effectuer un Réunion-Sydney-Nouméa avec la compagnie de la Réunion qui entend opérer cette nouvelle ligne à raison de deux rotations hebdomadaires.
Pourquoi Sydney et Nouméa ? « Parce que les Australiens n’ont pas besoin de visas pour venir à la Réunion », explique Gérard Ethève, alors que ce n’est pas le cas de nationalités plus proches. L’obligation de visas pour ce territoire d’outre mer est, de son point de vue, une entrave au développement touristique de l’île…
C’est donc à partir du 11 avril prochain qu’il sera possible d’effectuer un Réunion-Sydney-Nouméa avec la compagnie de la Réunion qui entend opérer cette nouvelle ligne à raison de deux rotations hebdomadaires.
Pourquoi Sydney et Nouméa ? « Parce que les Australiens n’ont pas besoin de visas pour venir à la Réunion », explique Gérard Ethève, alors que ce n’est pas le cas de nationalités plus proches. L’obligation de visas pour ce territoire d’outre mer est, de son point de vue, une entrave au développement touristique de l’île…
« J’ai d’autres projets d’ouvertures de ligne »
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Et pour ce qui concerne Nouméa, une communauté d’environ 20 000 Réunionnais s’y sont installés il y a quelques années pour développer l’activité de la canne à sucre. Le potentiel des voyageurs « ethniques » est donc fort entre les deux îles.
Il faudra de longs mois pour véritablement installer la ligne. Mais Gérard Ethève pense déjà à l’avenir. « J’ai d’autres projets d’ouvertures de ligne. Dans deux ou trois ans, une fois la ligne de Nouméa bien ancrée, il faudra bien se développer ailleurs ».
En attendant, le projet d’un avion d’Air France basé dans cette région de l’Océan Indien ayant été repoussé, le patron d’Air Austral ne cache pas son soulagement. « Le marché n’existe pas, on ne peut pas l’inventer. Il arrive un moment où il faut être raisonnable. »
Il faudra de longs mois pour véritablement installer la ligne. Mais Gérard Ethève pense déjà à l’avenir. « J’ai d’autres projets d’ouvertures de ligne. Dans deux ou trois ans, une fois la ligne de Nouméa bien ancrée, il faudra bien se développer ailleurs ».
En attendant, le projet d’un avion d’Air France basé dans cette région de l’Océan Indien ayant été repoussé, le patron d’Air Austral ne cache pas son soulagement. « Le marché n’existe pas, on ne peut pas l’inventer. Il arrive un moment où il faut être raisonnable. »