L'équipe d'Air Charter Service
Un courtier aérien doit-il détenir une licence d’agence de voyages ? Le sujet fait débat depuis des années, il y a ceux qui penchent pour la licence et ceux qui estiment que c’est inutile.
Benjamin Sinclair, le directeur d’Air Charter Services, qui a installé le bureau français de ce courtier britannique il y a un peu plus d‘un an, était plutôt d’avis de se passer de la licence puisqu’un courtier n’est pas un organisateur de voyages. Et que, par ailleurs, la RCP pro ne couvre pas les affrètements.
Mais c’était sans compter sur la pression marketing. Les agences sont nombreuses à réclamer la licence dans leurs appels d’offres. Une condition sine qua non à laquelle le courtier va donc finir par se soumettre. Le dossier d’immatriculation et l’adhésion à l’APS sont en cours de constitution.
L’absence de licence n’a pourtant pas gêné les débuts d’ACS en France. Depuis l’ouverture du bureau parisien en août 2009, le courtier a réalisé exactement 211 vols, en aviation d’affaires comme en aviation commerciale.
Benjamin Sinclair, le directeur d’Air Charter Services, qui a installé le bureau français de ce courtier britannique il y a un peu plus d‘un an, était plutôt d’avis de se passer de la licence puisqu’un courtier n’est pas un organisateur de voyages. Et que, par ailleurs, la RCP pro ne couvre pas les affrètements.
Mais c’était sans compter sur la pression marketing. Les agences sont nombreuses à réclamer la licence dans leurs appels d’offres. Une condition sine qua non à laquelle le courtier va donc finir par se soumettre. Le dossier d’immatriculation et l’adhésion à l’APS sont en cours de constitution.
L’absence de licence n’a pourtant pas gêné les débuts d’ACS en France. Depuis l’ouverture du bureau parisien en août 2009, le courtier a réalisé exactement 211 vols, en aviation d’affaires comme en aviation commerciale.
Chaque courtier suit le client de A à Z
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La plus belle opération étant l’affrètement de neuf vols entre le Japon et Paris pour le compte d’agences de voyages japonaises. Un contrat négocié conjointement entre le bureau ACS de Paris et celui de Hong-Kong.
« L’avantage d’appartenir à un réseau international est que nous nous épaulons dans la recherche de la meilleure solution à proposer aux clients », explique Benjamin Sinclair.
Au global, le groupe Air Charter Services plc a réalisé un chiffre d’affaires de 167 millions de livres (environ 200 millions d’euros) en 2009 sur 4 000 contrats d’affrètements.
Même si le groupe britannique dispose d’une puissance de feu internationale, le bureau français n’en est qu’à sa phase de lancement. « Nous sommes les challengers et nous devons redoubler d’efforts pour trouver les meilleures solutions », affirme François-Xavier Camus, le directeur aviation commerciale.
Pour ce faire, ACS a mis en place une organisation particulière : chaque courtier suit le client de A à Z. Pas question de promener le client de services en services. Il a un interlocuteur unique qui va, s’il le faut, jusqu’à accompagner le vol.
Et les résultats sont là. A tel point que pour l’année 2011, Benjamin Sinclair prévoit un doublement de l’activité. Pour ce faire, ACS recrute. L’ activité d’aviation d’affaires va passer de deux à trois collaborateurs. De même, pour l’aviation commerciale, un troisième broker viendra renforcer l’équipe.
« La crise a eu un double effet. Bien sûr, le volume d’affrètement a diminué puisque les entreprises ont renoncé à de nombreux déplacements mais surtout, elles ont relancé des appels d’offres pour obtenir les meilleurs prix, en renonçant du même coup, à des partenariats quasi-historiques avec leurs brokers attitrés », analyse Benjamin Sinclair. Une chance que le challenger n’a pas l’intention de laisser passer…
« L’avantage d’appartenir à un réseau international est que nous nous épaulons dans la recherche de la meilleure solution à proposer aux clients », explique Benjamin Sinclair.
Au global, le groupe Air Charter Services plc a réalisé un chiffre d’affaires de 167 millions de livres (environ 200 millions d’euros) en 2009 sur 4 000 contrats d’affrètements.
Même si le groupe britannique dispose d’une puissance de feu internationale, le bureau français n’en est qu’à sa phase de lancement. « Nous sommes les challengers et nous devons redoubler d’efforts pour trouver les meilleures solutions », affirme François-Xavier Camus, le directeur aviation commerciale.
Pour ce faire, ACS a mis en place une organisation particulière : chaque courtier suit le client de A à Z. Pas question de promener le client de services en services. Il a un interlocuteur unique qui va, s’il le faut, jusqu’à accompagner le vol.
Et les résultats sont là. A tel point que pour l’année 2011, Benjamin Sinclair prévoit un doublement de l’activité. Pour ce faire, ACS recrute. L’ activité d’aviation d’affaires va passer de deux à trois collaborateurs. De même, pour l’aviation commerciale, un troisième broker viendra renforcer l’équipe.
« La crise a eu un double effet. Bien sûr, le volume d’affrètement a diminué puisque les entreprises ont renoncé à de nombreux déplacements mais surtout, elles ont relancé des appels d’offres pour obtenir les meilleurs prix, en renonçant du même coup, à des partenariats quasi-historiques avec leurs brokers attitrés », analyse Benjamin Sinclair. Une chance que le challenger n’a pas l’intention de laisser passer…