Le personnel naviguant d'Air France se bat pour renégocier les accords collectifs qui seront caducs le 31 octobre. DR - Air France.
La grogne sociale est loin d’être apaisée chez Air France.
Si les pilotes ont levé leur second préavis de grève, suite à un compromis trouvé avec Jean-Marc Janaillac, le futur PDG de la compagnie, le personnel navigant commercial maintient le sien.
Il avait été déposé début juin par les trois syndicats majoritaires (SNPNC et l'UNSA-PNC et UNAC) pour un mouvement reconductible du 27 juillet au 2 août prochains.
En jeu : la renégociation des accords collectifs qui arrivent à échéance le 31 octobre 2016. Faute de quoi, les syndicats craignent que la direction ne leur impose les nouvelles normes FTL qui sont « moins disantes » selon Christophe Pillet, le secrétaire général adjoint du SNPNC. (voir les arguments du SNPNC à ce sujet.)
« Malgré dix réunions, nous n’avons pas avancé. L’entreprise cherche à gagner du temps et souhaite que nous faisions encore plus d’efforts », explique Christophe Pillet.
Si les pilotes ont levé leur second préavis de grève, suite à un compromis trouvé avec Jean-Marc Janaillac, le futur PDG de la compagnie, le personnel navigant commercial maintient le sien.
Il avait été déposé début juin par les trois syndicats majoritaires (SNPNC et l'UNSA-PNC et UNAC) pour un mouvement reconductible du 27 juillet au 2 août prochains.
En jeu : la renégociation des accords collectifs qui arrivent à échéance le 31 octobre 2016. Faute de quoi, les syndicats craignent que la direction ne leur impose les nouvelles normes FTL qui sont « moins disantes » selon Christophe Pillet, le secrétaire général adjoint du SNPNC. (voir les arguments du SNPNC à ce sujet.)
« Malgré dix réunions, nous n’avons pas avancé. L’entreprise cherche à gagner du temps et souhaite que nous faisions encore plus d’efforts », explique Christophe Pillet.
Les salariés en attente d'un nouveau plan industriel de croissance.
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L’entreprise souhaite revoir la grille de progression salariale, ce qui ferait perdre un mois de salaire chaque année, selon les syndicats.
Elle veut aussi redéfinir les temps d’arrêts en escale et la rémunération des repos.
Mais après avoir réalisé les 20% de gains de productivité prévu dans le plan Transform, les PNC refusent aujourd’hui de faire plus d’efforts.
« Avant l’arrivée de Gilles Gateau, le nouveau DRH, on parlait à nouveau de gain de 17% de productivité. Aujourd’hui, il n’est plus question de chiffres mais les négociations patinent », poursuit Christophe Pillet.
Les objectifs restent trop flous pour les syndicats et le plan Perform n’est plus à l’ordre du jour.
« On nous dit d’attendre un futur projet industriel de croissance. Mais nous n’avons aucun élément précis. Plus personne ne parle aujourd’hui de Perform», assure Françoise Redolfi, présidente UNSA-SMAF.
Elle déplore aussi les efforts constants demandés au personnel navigant, avec des équipages toujours moins nombreux pour un service toujours plus personnalisé.
« En classe affaires, on estime qu’il faudrait rajouter deux personnes supplémentaires pour assurer un service à la carte toujours plus poussé, que la compagnie veut déployer sur un grand nombre de destinations, environ une quarantaine ».
Les syndicats souhaitent rencontrer Jean-Marc Janaillac au plus vite pour avancer comme l’espère Christophe Pillet.
« Il hérite d’une situation sociale assez lourde. Mais nous ne pouvons pas passer notre temps à attendre et rester à la solde du pouvoir politique qui pèse sur la gestion de notre entreprise »
Elle veut aussi redéfinir les temps d’arrêts en escale et la rémunération des repos.
Mais après avoir réalisé les 20% de gains de productivité prévu dans le plan Transform, les PNC refusent aujourd’hui de faire plus d’efforts.
« Avant l’arrivée de Gilles Gateau, le nouveau DRH, on parlait à nouveau de gain de 17% de productivité. Aujourd’hui, il n’est plus question de chiffres mais les négociations patinent », poursuit Christophe Pillet.
Les objectifs restent trop flous pour les syndicats et le plan Perform n’est plus à l’ordre du jour.
« On nous dit d’attendre un futur projet industriel de croissance. Mais nous n’avons aucun élément précis. Plus personne ne parle aujourd’hui de Perform», assure Françoise Redolfi, présidente UNSA-SMAF.
Elle déplore aussi les efforts constants demandés au personnel navigant, avec des équipages toujours moins nombreux pour un service toujours plus personnalisé.
« En classe affaires, on estime qu’il faudrait rajouter deux personnes supplémentaires pour assurer un service à la carte toujours plus poussé, que la compagnie veut déployer sur un grand nombre de destinations, environ une quarantaine ».
Les syndicats souhaitent rencontrer Jean-Marc Janaillac au plus vite pour avancer comme l’espère Christophe Pillet.
« Il hérite d’une situation sociale assez lourde. Mais nous ne pouvons pas passer notre temps à attendre et rester à la solde du pouvoir politique qui pèse sur la gestion de notre entreprise »