Ce vendredi, la direction d'Air France présente un plan de départs volontaires qui concerne 1 800 suppressions de poste pour les personnels au sol. Les 1 000 départs de PNC ne seront, quand à eux, pas annoncés avant 2014 - Photo Virginie Valdois (Air France)
Ce vendredi 4 octobre 2013, la direction d'Air France présente, en comité central d'entreprise (CCE), les premiers éléments du nouveau plan de départs volontaires (PDV) consacré aux personnels au sol.
Dans le cadre de ce PDV, elle compte se délester de 2 800 emplois à l'horizon 2014. Mais, selon des informations publiées par Les Echos, le CCE de ce jour ne devrait voir l'annonce que de 1 800 suppressions de postes au sol, dans les services d'escale et l'administration.
Le quotidien économique précise que, pour des motifs légaux, les personnels navigants feront l'objet d'autres PDV. Ces derniers qui concernent environ 1 000 postes ne devraient pas être lancés avant 2014, une fois le plan en cours achevé.
Pour rappel, selon les chiffres des syndicats, le PDV sol concernerait 600 emplois à Roissy-CDG, une centaine à Orly, une centaine dans les fonctions support, 300 dans le fret et de 600 à 700 dans les escales de province.
Marseille perdrait ainsi 178 ou 188 postes sur 700 environ et la flotte qui y est basée passerait de 11 à 8 avions d'ici fin 2013 et à 7 pour l'Hiver 2014. La base de Toulouse conservait, elle, tous ses appareil, mais perdrait 90 salariés. Quant à Nice, le nombre d'avions diminuerait de 6 à 5 et 105 postes y seraient menacés.
Dans le cadre de ce PDV, elle compte se délester de 2 800 emplois à l'horizon 2014. Mais, selon des informations publiées par Les Echos, le CCE de ce jour ne devrait voir l'annonce que de 1 800 suppressions de postes au sol, dans les services d'escale et l'administration.
Le quotidien économique précise que, pour des motifs légaux, les personnels navigants feront l'objet d'autres PDV. Ces derniers qui concernent environ 1 000 postes ne devraient pas être lancés avant 2014, une fois le plan en cours achevé.
Pour rappel, selon les chiffres des syndicats, le PDV sol concernerait 600 emplois à Roissy-CDG, une centaine à Orly, une centaine dans les fonctions support, 300 dans le fret et de 600 à 700 dans les escales de province.
Marseille perdrait ainsi 178 ou 188 postes sur 700 environ et la flotte qui y est basée passerait de 11 à 8 avions d'ici fin 2013 et à 7 pour l'Hiver 2014. La base de Toulouse conservait, elle, tous ses appareil, mais perdrait 90 salariés. Quant à Nice, le nombre d'avions diminuerait de 6 à 5 et 105 postes y seraient menacés.
Annualisation du temps de travail dans les escales ?
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Ce plan sera complété par la mise en place accélérée de systèmes d'enregistrement des bagages et le recours à la sous-traitance pour le tri des valises.
Par ailleurs, la direction de la compagnie aérienne souhaiterait aussi négocier une annualisation du temps de travail sur ses escales pour adapter les effectifs à la saisonnalité des activités.
L'application du PDV devrait se dérouler entre le 28 février et le 21 décembre 2014. Pour en assurer le succès, le transporteur va renforcer son dispositif d'accompagnement. Ainsi, les congés de reclassement d'une durée d'un an maximum pourraient être allongés de 3 mois aux frais de la compagnie.
De plus, les employés qui trouveraient un emploi ailleurs pourraient bénéficier d'une prime destinée à compenser une éventuelle diminution de leur salaire. Les anciens employés du transporteur pourraient également obtenir un accès plus simple aux billets gratuits.
Par ailleurs, la direction de la compagnie aérienne souhaiterait aussi négocier une annualisation du temps de travail sur ses escales pour adapter les effectifs à la saisonnalité des activités.
L'application du PDV devrait se dérouler entre le 28 février et le 21 décembre 2014. Pour en assurer le succès, le transporteur va renforcer son dispositif d'accompagnement. Ainsi, les congés de reclassement d'une durée d'un an maximum pourraient être allongés de 3 mois aux frais de la compagnie.
De plus, les employés qui trouveraient un emploi ailleurs pourraient bénéficier d'une prime destinée à compenser une éventuelle diminution de leur salaire. Les anciens employés du transporteur pourraient également obtenir un accès plus simple aux billets gratuits.