Les volontaires au départ ne manquent pas chez TUI France, mais pas tous sur des postes destinés à disparaître.... - Photo : boonchok-Fotolia.com
Alors que l'été s'achève et que les premiers départs se profilent, la commission de suivi mise en place dans le cadre du plan de départs volontaires (PDV) qui fait suite au rachat de Transat France par TUI et la fusion avec TUI France a déjà examiné 294 dossiers de salariés.
La période d’appel à volontariat du premier jalon s’est terminée le 31 juillet à minuit, indique la direction.
"180 dossiers ont été validés à date et les commissions de suivi sur le projet One se poursuivent. La date des premiers départs est prévue à partir du 1er octobre. L’organisation est ajustée au fur et à mesure pour tenir compte des départs. Tout se passe conformément au calendrier prévu", ajoute TUI France.
Pour rappel, le PDV annoncé par la direction de la filiale française du géant allemand du tourisme porte sur un total de 301 postes à supprimer. En parallèle, 91 seront créés.
Parmi les candidats au départ, 110 ont présenté des projets d'embauche.
"Mais pour 17%, il s'agit de projets de recherche d'emploi", précise Lazare Razkallah, secrétaire du comité central d'entreprise (CCE) de TUI France.
La période d’appel à volontariat du premier jalon s’est terminée le 31 juillet à minuit, indique la direction.
"180 dossiers ont été validés à date et les commissions de suivi sur le projet One se poursuivent. La date des premiers départs est prévue à partir du 1er octobre. L’organisation est ajustée au fur et à mesure pour tenir compte des départs. Tout se passe conformément au calendrier prévu", ajoute TUI France.
Pour rappel, le PDV annoncé par la direction de la filiale française du géant allemand du tourisme porte sur un total de 301 postes à supprimer. En parallèle, 91 seront créés.
Parmi les candidats au départ, 110 ont présenté des projets d'embauche.
"Mais pour 17%, il s'agit de projets de recherche d'emploi", précise Lazare Razkallah, secrétaire du comité central d'entreprise (CCE) de TUI France.
Recrutements chez Alpitour France
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64% des salariés du groupe qui souhaitent le quitter dans le cadre d'un projet d'embauche vont, eux, être recrutés en contrats à durée indéterminée (CDI). Dont une partie du côté d'Alpitour France, dont Patrice Caradec, ancien patron de Transat France, a récemment pris la tête.
LIRE : Patrice Caradec (ex-Transat France) nommé président d'Alpitour France
55 autres salariés de TUI France, candidats au départ, portent des projets de création d'entreprise, 113 souhaitent suivre des formations longues et 16 partir à la retraite.
Sur le papier, le compte est donc presque bon pour le PDV du projet One de TUI France.
En pratique, la situation est encore loin d'être réglée. En effet, "une bonne centaine de dossiers concerne des salariés du groupe sur des postes qui ne sont pas voués à être supprimés", nuance Lazare Razkallah.
Pour un tel cas de figure, la direction doit trouver un remplaçant qui est d'accord pour prendre le poste en question. Sans quoi les dossiers de candidature restent en attente.
"Nous avions connu ce problème en 2012 avec le plan Convergence déployé lors de la fusion de Nouvelles Frontières et Marmara, se souvient le secrétaire du CCE. La direction avait alors décidé de lancer un deuxième plan en fin d'année pour compléter."
LIRE : Patrice Caradec (ex-Transat France) nommé président d'Alpitour France
55 autres salariés de TUI France, candidats au départ, portent des projets de création d'entreprise, 113 souhaitent suivre des formations longues et 16 partir à la retraite.
Sur le papier, le compte est donc presque bon pour le PDV du projet One de TUI France.
En pratique, la situation est encore loin d'être réglée. En effet, "une bonne centaine de dossiers concerne des salariés du groupe sur des postes qui ne sont pas voués à être supprimés", nuance Lazare Razkallah.
Pour un tel cas de figure, la direction doit trouver un remplaçant qui est d'accord pour prendre le poste en question. Sans quoi les dossiers de candidature restent en attente.
"Nous avions connu ce problème en 2012 avec le plan Convergence déployé lors de la fusion de Nouvelles Frontières et Marmara, se souvient le secrétaire du CCE. La direction avait alors décidé de lancer un deuxième plan en fin d'année pour compléter."
Recours devant le tribunal administratif ?
Une question qui pourra peut-être être abordée lors de la prochaine commission de suivi programmée vendredi 1er septembre 2017.
La première phase de départs volontaires se déroulera de septembre à fin décembre 2017. Viendra ensuite une deuxième du 5 au 18 février 2018, une troisième de mars à juin 2018 et une dernière de septembre à novembre 2018.
Mais, à plus court terme, un autre sujet pourrait perturber ce calendrier : celui du possible recours du CCE contre la validation du plan par la Direccte auprès du tribunal administratif.
LIRE : TUI France : le CCE va contester le plan de départs volontaires devant le tribunal administratif
Cette perspective avait affolé les ex-salariés de Transat France mi-juillet 2017. Ils craignaient notamment que l'éventuelle annulation du PDV bloque les candidatures au départ qui seraient déjà acceptées. Ce qui ne sera pas le cas, assure Lazare Razkallah.
LIRE : TUI France : les salariés de l'ex-Transat "pris en otage" par le secrétaire du CCE ?
Par ailleurs, ce dernier n'a pas encore porté de recours et ne sait pas encore s'il le fera. "J'ai la majorité pour le faire. Mais je veux l'unanimité, assure-t-il.
C'est un combat que nous devons mener tous ensemble. Même si, je le répète, je pense que la direction n'aurait jamais hésité à formuler un recours si jamais son plan n'avait pas été validé."
La décision de l'inspection du travail ayant été formulée le 10 juillet, le CCE a jusqu'au 10 septembre 2017 pour la contester. S'il le fait, le tribunal administratif devra statuer dans un délai de trois mois.
La première phase de départs volontaires se déroulera de septembre à fin décembre 2017. Viendra ensuite une deuxième du 5 au 18 février 2018, une troisième de mars à juin 2018 et une dernière de septembre à novembre 2018.
Mais, à plus court terme, un autre sujet pourrait perturber ce calendrier : celui du possible recours du CCE contre la validation du plan par la Direccte auprès du tribunal administratif.
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Cette perspective avait affolé les ex-salariés de Transat France mi-juillet 2017. Ils craignaient notamment que l'éventuelle annulation du PDV bloque les candidatures au départ qui seraient déjà acceptées. Ce qui ne sera pas le cas, assure Lazare Razkallah.
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Par ailleurs, ce dernier n'a pas encore porté de recours et ne sait pas encore s'il le fera. "J'ai la majorité pour le faire. Mais je veux l'unanimité, assure-t-il.
C'est un combat que nous devons mener tous ensemble. Même si, je le répète, je pense que la direction n'aurait jamais hésité à formuler un recours si jamais son plan n'avait pas été validé."
La décision de l'inspection du travail ayant été formulée le 10 juillet, le CCE a jusqu'au 10 septembre 2017 pour la contester. S'il le fait, le tribunal administratif devra statuer dans un délai de trois mois.