Air Mauritius, sur l’axe France-Maurice, est confronté à la concurrence de transporteurs opérant des vols avec escale. Laquelle concurrence devrait s’intensifier avec l’arrivée probable de Qatar Aiways, voire d’Etihad.
Malgré l’atout de ses vols directs, la compagnie mauricienne, n’a pourtant jamais transigé avec la qualité du service. Une flotte récente de 12 avions (et 3 hélicoptères), un personnel de bord souriant et prévenant, une première classe de haut vol (Air France est passé en configuration bi classe sur cet axe cet hiver) : la compagnie aérienne de l’île Maurice s’estime bien armée pour affronter une compétition plus vive.
L’impact de l’arrivée de Corsair devrait être limité
«Nous voulons nous différencier par la qualité de notre offre et de notre service, souligne Philippe Brieu. C’est notre credo depuis toujours». Le directeur commercial et marketing France, Espagne et Portugal d’Air Mauritius ne s’inquiète pas outre mesure de l’arrivée prochaine d’une troisième compagnie aérienne sur l’axe France-Maurice, Corsair.
Avec le récent avis favorable de la DGAC s’est terminé un long marathon de plusieurs années pour la filiale aérienne de Nouvelles Frontières, laquelle devrait assurer cette desserte en B747-400, probablement dès le second semestre, à raison de deux vols par semaine.
Pour Air Mauritius comme pour Air France, l’impact de cette arrivée devrait être limité. Les deux partenaires exploitent cet hiver 17 rotations hebdomadaires (contre 13 en été) entre la France et Maurice, sept d’entre-elles par les B747-400 de la compagnie française, et les dix autres par les A 340-300 d’Air Mauritius.
L’arrivée de Corsair devrait par ailleurs élargir le marché français et donner satisfaction aux hôteliers mauriciens, y compris sur des segments plus économiques. On notera aussi que Corsair transporte déjà des passagers se rendant à Maurice, assurant leurs vols entre Paris et la Réunion.
Air Mauritius ajoute Sydney à Perth et Melbourne
Air Mauritius dispose d’un autre atout non négligeable : la position de mini-hub régional de l’aéroport de Maurice-Plaisance. Ses ATR 42 et 72 multiplient les dessertes inter-îles, comme on peut le constater sur la Réunion avec leurs rotations sur Saint-Denis et Saint-Pierre.
Le département français demeure sa première destination « régionale », devant Rodrigues, Madagascar, les Seychelles et l’Afrique du Sud. Ce qui n’empêche pas Air Mauritius d’étendre son rayon d’action, avec notamment des vols sur l’Inde et l’Australie.
«Avec la situation géographique de Maurice et nos bonnes correspondances, rappelle volontiers Philippe Brieu, peu de gens le savent aujourd’hui, mais il est souvent plus intéressant en nombre d’heures de vols de passer par Port Louis que par Singapour ou Hong Kong pour se rendre en Australie».
Air Mauritius vient d’ailleurs d’étoffer sa desserte en ajoutant Sydney à Perth et Melbourne. Autre atout de la compagnie : l’escale. Au retour par exemple, après un vol de 8 à 10 heures depuis l’Australie, et avant d’en reprendre un autre de 11 heures pour Paris, quel plus bel endroit que Maurice pour digérer le décalage horaire, le temps d’une halte plus ou moins longue…
Malgré l’atout de ses vols directs, la compagnie mauricienne, n’a pourtant jamais transigé avec la qualité du service. Une flotte récente de 12 avions (et 3 hélicoptères), un personnel de bord souriant et prévenant, une première classe de haut vol (Air France est passé en configuration bi classe sur cet axe cet hiver) : la compagnie aérienne de l’île Maurice s’estime bien armée pour affronter une compétition plus vive.
L’impact de l’arrivée de Corsair devrait être limité
«Nous voulons nous différencier par la qualité de notre offre et de notre service, souligne Philippe Brieu. C’est notre credo depuis toujours». Le directeur commercial et marketing France, Espagne et Portugal d’Air Mauritius ne s’inquiète pas outre mesure de l’arrivée prochaine d’une troisième compagnie aérienne sur l’axe France-Maurice, Corsair.
Avec le récent avis favorable de la DGAC s’est terminé un long marathon de plusieurs années pour la filiale aérienne de Nouvelles Frontières, laquelle devrait assurer cette desserte en B747-400, probablement dès le second semestre, à raison de deux vols par semaine.
Pour Air Mauritius comme pour Air France, l’impact de cette arrivée devrait être limité. Les deux partenaires exploitent cet hiver 17 rotations hebdomadaires (contre 13 en été) entre la France et Maurice, sept d’entre-elles par les B747-400 de la compagnie française, et les dix autres par les A 340-300 d’Air Mauritius.
L’arrivée de Corsair devrait par ailleurs élargir le marché français et donner satisfaction aux hôteliers mauriciens, y compris sur des segments plus économiques. On notera aussi que Corsair transporte déjà des passagers se rendant à Maurice, assurant leurs vols entre Paris et la Réunion.
Air Mauritius ajoute Sydney à Perth et Melbourne
Air Mauritius dispose d’un autre atout non négligeable : la position de mini-hub régional de l’aéroport de Maurice-Plaisance. Ses ATR 42 et 72 multiplient les dessertes inter-îles, comme on peut le constater sur la Réunion avec leurs rotations sur Saint-Denis et Saint-Pierre.
Le département français demeure sa première destination « régionale », devant Rodrigues, Madagascar, les Seychelles et l’Afrique du Sud. Ce qui n’empêche pas Air Mauritius d’étendre son rayon d’action, avec notamment des vols sur l’Inde et l’Australie.
«Avec la situation géographique de Maurice et nos bonnes correspondances, rappelle volontiers Philippe Brieu, peu de gens le savent aujourd’hui, mais il est souvent plus intéressant en nombre d’heures de vols de passer par Port Louis que par Singapour ou Hong Kong pour se rendre en Australie».
Air Mauritius vient d’ailleurs d’étoffer sa desserte en ajoutant Sydney à Perth et Melbourne. Autre atout de la compagnie : l’escale. Au retour par exemple, après un vol de 8 à 10 heures depuis l’Australie, et avant d’en reprendre un autre de 11 heures pour Paris, quel plus bel endroit que Maurice pour digérer le décalage horaire, le temps d’une halte plus ou moins longue…