3 ans après sa mise sous tutelle gouvernementale, Alitalia nage toujours en pleine commedia dell’arte.
Alors que ce mardi 15 octobre devait marquer une nouvelle date clef pour l’avenir d’Alitalia, il faudra, une fois de plus, faire preuve de patience.
La date limite de présentation de l’offre de relance de la compagnie italienne, sous administration extraordinaire depuis le 2 mais 2017, va être prorogée… une septième fois. Le but affiché : donner au consortium de repreneurs (Ferrovie dello Stato -Atlantia -Delta) le temps de mieux définir un plan d’entreprise commun.
Alors que ce mardi 15 octobre devait marquer une nouvelle date clef pour l’avenir d’Alitalia, il faudra, une fois de plus, faire preuve de patience.
La date limite de présentation de l’offre de relance de la compagnie italienne, sous administration extraordinaire depuis le 2 mais 2017, va être prorogée… une septième fois. Le but affiché : donner au consortium de repreneurs (Ferrovie dello Stato -Atlantia -Delta) le temps de mieux définir un plan d’entreprise commun.
Lufthansa revient à la charge
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Mais, surtout, ce nouveau délai doit donner le temps à Lufthansa, qui a fait une ré-apparition surprise dans le dossier, d’entamer de nouvelles discussions. D’après une source proche du dossier les Allemands envisagent « un partenariat commercial solide » avec la nouvelle Alitalia, sans toutefois envisager une prise de participation dans la société italienne.
Une lettre allant en ce sens aurait été envoyée à Ferrovie della Stato et au ministère italien du Développement économique il y a quelques jours. Ce début de semaine, des représentants du géant allemand seraient en Italie pour lancer les pourparlers.
« Nous avons toujours manifesté notre intérêt pour une restructuration d’Alitalia. Un partenariat commercial pour nous serait imaginable », déclare sobrement un porte-parole de Lufthansa dans la presse italienne.
Un coup de théâtre qui perturbe toujours plus les discussions entre les entreprises du consortium qui s’apprêtent à reprendre la compagnie italienne.
Une lettre allant en ce sens aurait été envoyée à Ferrovie della Stato et au ministère italien du Développement économique il y a quelques jours. Ce début de semaine, des représentants du géant allemand seraient en Italie pour lancer les pourparlers.
« Nous avons toujours manifesté notre intérêt pour une restructuration d’Alitalia. Un partenariat commercial pour nous serait imaginable », déclare sobrement un porte-parole de Lufthansa dans la presse italienne.
Un coup de théâtre qui perturbe toujours plus les discussions entre les entreprises du consortium qui s’apprêtent à reprendre la compagnie italienne.
715 000 euros de pertes par jour
Surtout que la situation économique reste dans le même temps très tendue pour le transporteur italien, toujours sous perfusion gouvernementale. D’après une enquête du Corriere della Sera publiée le 14 octobre 2019, Alitalia enregistrerait, depuis début 2019, des pertes de liquidités de 715 328 euros par jour.
Après un premier crédit-relais de 900 millions d’euros accordé par le gouvernement italien, il pourrait être nécessaire de demander un nouvel emprunt de 250 millions d’euros pour gérer la transition entre l’ancienne et la nouvelle Alitalia qui tente de se dessiner depuis bientôt 3 années.
Au 30 septembre 2019, les liquidités de la compagnies s’élevaient à 310 millions d’euros, contre 361 millions à fin août.
Pour autant, les indicateurs de trafic de la compagnie continuent, mois après mois, de s’améliorer. Par rapport à 2018, Alitalia a enregistré en septembre une hausse de 1,8% de ses revenus et de 3,6% du nombre de passagers sur ses activités long-courrier.
Après un premier crédit-relais de 900 millions d’euros accordé par le gouvernement italien, il pourrait être nécessaire de demander un nouvel emprunt de 250 millions d’euros pour gérer la transition entre l’ancienne et la nouvelle Alitalia qui tente de se dessiner depuis bientôt 3 années.
Au 30 septembre 2019, les liquidités de la compagnies s’élevaient à 310 millions d’euros, contre 361 millions à fin août.
Pour autant, les indicateurs de trafic de la compagnie continuent, mois après mois, de s’améliorer. Par rapport à 2018, Alitalia a enregistré en septembre une hausse de 1,8% de ses revenus et de 3,6% du nombre de passagers sur ses activités long-courrier.