Une cinquantaine de personnes se sont mobilisées devant le Tribunal Administratif de Cergy, ce mardi 2 mars 2021, à l'appel de la CGT de TUI France - DR : CSE TUI France
Ils étaient une cinquantaine à s'être rassemblés devant le Tribunal Administratif de Cergy, ce mardi 2 mars 2021, à l'appel de la CGT de TUI France.
Des salariés du Groupe, mais aussi d'autres entreprises, venus apporter leur soutien aux équipes, alors que le CSE de TUI France a engagé une action auprès du tribunal administratif pour demander l'annulation du Plan de Sauvegarde de l'Emploi (PSE) actuellement en cours.
LIRE AUSSI : La CGT TUI France appelle à la mobilisation le 2 mars
"La plaidoirie a démarré vers 13h. Etaient présents l'avocat de la direction et celui du CSE, mais pas la Direccte, précise Lazare Razkallah, le Secrétaire du CSE de TUI France.
Nous avons mis en avant les différents points de blocage, notamment que les moyens financiers ne sont pas au rendez-vous, alors que la maison-mère a touché 5,5 milliards d'euros, et que le Groupe a bénéficié d'aides d'Etat en France : chômage partiel, CICE, reports de charge, reports de loyers, etc. Pourtant, il licencie les deux tiers de ses salariés dans des conditions exécrables".
Et de citer en exemple le congé de reclassement proposé, qui est de 11 mois pour les plus de 50 ans et de 8 mois pour les moins de 50 ans.
Des salariés du Groupe, mais aussi d'autres entreprises, venus apporter leur soutien aux équipes, alors que le CSE de TUI France a engagé une action auprès du tribunal administratif pour demander l'annulation du Plan de Sauvegarde de l'Emploi (PSE) actuellement en cours.
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"La plaidoirie a démarré vers 13h. Etaient présents l'avocat de la direction et celui du CSE, mais pas la Direccte, précise Lazare Razkallah, le Secrétaire du CSE de TUI France.
Nous avons mis en avant les différents points de blocage, notamment que les moyens financiers ne sont pas au rendez-vous, alors que la maison-mère a touché 5,5 milliards d'euros, et que le Groupe a bénéficié d'aides d'Etat en France : chômage partiel, CICE, reports de charge, reports de loyers, etc. Pourtant, il licencie les deux tiers de ses salariés dans des conditions exécrables".
Et de citer en exemple le congé de reclassement proposé, qui est de 11 mois pour les plus de 50 ans et de 8 mois pour les moins de 50 ans.
La décision attendue au plus tard le 23 mars
"Notre avocat a aussi pointé du doigt la reprise des 42 agences, qui se fait sans les salariés, poursuit Lazare Razkallah. Où est le plan de sauvegarde de l'emploi là-dedans ? Sans parler de la manière dont les salariés ont appris leur licenciement, par l'ancien PDG, en visio..."
Pour rappel, le plan social de TUI France prévoit la suppression de près de 600 postes (307 + 266 postes dans le réseau d’agences intégrées, 42 agences sur 65 ayant reçu une offre de reprise).
La décision du Tribunal devrait être rendue d'ici le 23 mars 2021. "Nous saurons d'ici une quinzaine de jours si le plan social est retoqué, ou simplement quelques éléments du plan, ou bien si le tribunal décide de ne rien annuler", conclut Lazare Razkallah.
D'ici là, la direction de TUI France n'a pas de commentaire supplémentaire à apporter sur l'action en cours.
Pour rappel, le plan social de TUI France prévoit la suppression de près de 600 postes (307 + 266 postes dans le réseau d’agences intégrées, 42 agences sur 65 ayant reçu une offre de reprise).
La décision du Tribunal devrait être rendue d'ici le 23 mars 2021. "Nous saurons d'ici une quinzaine de jours si le plan social est retoqué, ou simplement quelques éléments du plan, ou bien si le tribunal décide de ne rien annuler", conclut Lazare Razkallah.
D'ici là, la direction de TUI France n'a pas de commentaire supplémentaire à apporter sur l'action en cours.
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