Air France, KLM, Northwest, Delta, CSA et Alitalia qui avaient fait une demande commune aux autorités américaines pour obtenir l’immunity antitrust en juin 2007, viennent d’obtenir une réponse favorable du Department of Transport, le ministère des transports américain.
L’immunity antitrust permet avant tout pour les compagnies de parler tarifs et de décider d’une politique commerciale commune.
Un pas logique vers le projet de joint venture (JV) qui réunira les 4 transporteurs principaux, KLM et Northwest qui fonctionnent déjà en joint venture depuis une dizaine d’années sur l’axe transatlantique et Air France/Delta, dont la joint venture transatlantique est plus récente.
De source Air France, les parts de marché des quatre transporteurs se situent à 25% des flux entre l’Europe et les Etats-Unis. La situation varie en fonction des pays : 49% en France, 46% au Benelux, 31% en Italie, 25% en Allemagne, mais seulement 13% au Royaume-Uni/Irlande.
A quelques heures de recevoir la bonne nouvelle, Jean-Cyril Spinetta, le patron d’Air France soulignait, lors de sa conférence de presse des résultats que le gain de rentabilité (RSKO) était estimé à 3 points à partir d’une analyse réalisée sur la joint venture KLM/Northwest.
La nouvelle JV à quatre dont le chiffre d’affaires s’élèvera à 12 milliards de dollars sera lancée avant la fin de l’année 2009.
L’immunity antitrust permet avant tout pour les compagnies de parler tarifs et de décider d’une politique commerciale commune.
Un pas logique vers le projet de joint venture (JV) qui réunira les 4 transporteurs principaux, KLM et Northwest qui fonctionnent déjà en joint venture depuis une dizaine d’années sur l’axe transatlantique et Air France/Delta, dont la joint venture transatlantique est plus récente.
De source Air France, les parts de marché des quatre transporteurs se situent à 25% des flux entre l’Europe et les Etats-Unis. La situation varie en fonction des pays : 49% en France, 46% au Benelux, 31% en Italie, 25% en Allemagne, mais seulement 13% au Royaume-Uni/Irlande.
A quelques heures de recevoir la bonne nouvelle, Jean-Cyril Spinetta, le patron d’Air France soulignait, lors de sa conférence de presse des résultats que le gain de rentabilité (RSKO) était estimé à 3 points à partir d’une analyse réalisée sur la joint venture KLM/Northwest.
La nouvelle JV à quatre dont le chiffre d’affaires s’élèvera à 12 milliards de dollars sera lancée avant la fin de l’année 2009.
La ''bande des 4'' pèsera 12 milliards de USD de CA !
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C’est qu’il reste du travail à faire avant. Delta et Northwest qui ont décidé de fusionner le 15 avril dernier attendent l’autorisation officielle. Il y aura un travail de rationalisation à réaliser, avant tout sur le marché domestique. Mais on peut également s’attendre à la même recherche d’efficacité à l’international.
Le patron d’Air France soulignait récemment que les hubs, de plus en plus décriés au profit des lignes point à point, reprenaient toutes leurs valeurs en temps de crise. Inévitable pour le transport aérien qui a à faire face à un niveau de prix du carburant encore jamais atteint.
D’ailleurs comment construire une joint venture en partageant recettes et coûts, alors qu’Air France/KLM est relativement bien protégé par sa couverture pétrole, ce qui n’est pas le cas des compagnies américaines ? Le dossier sera complexe…
Complexes aussi les relations avec les autres membres de Skyteam. Pour l’instant, la joint venture entre Air France et Alitalia n’est pas remise en cause. Mais que décideront les nouveaux dirigeants de la compagnie italienne une fois son refinancement acté ?
Et puis, il y aura nécessairement deux poids deux mesures entre les membres unis par une joint venture et les autres adhérents Skyteam disposant de l'immunity antitrust. Le DOT justifie son accord par le fait que les compagnies pourront offrir de nouvelles possibilités de voyager et davantage de tarifs discountés. Cela reste à voir.
Par ailleurs, Continental Airlines qui disposait d’accords de code share avec Air France a fait savoir qu’elle allait voir ailleurs. Du côté d’American Airlines et British Airways.
Le patron d’Air France soulignait récemment que les hubs, de plus en plus décriés au profit des lignes point à point, reprenaient toutes leurs valeurs en temps de crise. Inévitable pour le transport aérien qui a à faire face à un niveau de prix du carburant encore jamais atteint.
D’ailleurs comment construire une joint venture en partageant recettes et coûts, alors qu’Air France/KLM est relativement bien protégé par sa couverture pétrole, ce qui n’est pas le cas des compagnies américaines ? Le dossier sera complexe…
Complexes aussi les relations avec les autres membres de Skyteam. Pour l’instant, la joint venture entre Air France et Alitalia n’est pas remise en cause. Mais que décideront les nouveaux dirigeants de la compagnie italienne une fois son refinancement acté ?
Et puis, il y aura nécessairement deux poids deux mesures entre les membres unis par une joint venture et les autres adhérents Skyteam disposant de l'immunity antitrust. Le DOT justifie son accord par le fait que les compagnies pourront offrir de nouvelles possibilités de voyager et davantage de tarifs discountés. Cela reste à voir.
Par ailleurs, Continental Airlines qui disposait d’accords de code share avec Air France a fait savoir qu’elle allait voir ailleurs. Du côté d’American Airlines et British Airways.