App's mobiles : comment optimiser le lancement de son application ?

Ne pas se retrouver noyé dans l’App Store…

Sachant que la durée de vie moyenne d’une application est aujourd’hui de 3 mois en moyenne, difficile de réussir à suivre ce conseil.

Car la croissance du marché ne fléchit pas, et l’App Store a généré un chiffre d’affaires en 2013 de plus de 10 milliards de dollars.

Les quatre principaux stores du marché (Google Play, App Store, BlackBerry World et Windows Phone Store) revendiquent des centaines de milliers d’applications disponibles.

L’objectif principal est de ne pas laisser l’application mourir dans le téléphone et de ne pas se perdre au milieu de ces offres pléthoriques.

Aujourd’hui, le web classique est de plus en plus dépassé par le web mobile, qui réunit 25 millions d’utilisateurs en France, et le smartphone est devenu un outil de communication incontournable pour toutes les entreprises.

Créer une application vous permettra facilement de gagner en visibilité et en notoriété sur les places de marché, mais également de répondre à ce nouveau besoin qu’a l’utilisateur de collectionner les applications.

Lancer votre application, c’est aussi et surtout une source de revenus supplémentaire qui peut s’avérer très fructueuse (que ce soit par téléchargement payant, par achats in-app, ou par publicité).

La mise en place d’applications étant aujourd’hui à la portée de tous et de tous les budgets, il n’y a plus de raisons pour ne pas vous lancer !

Alors qu’en France, 50 % des applications ont vu leur trafic augmenter de 46% en un an, force est de constater que dans le même temps, 90% des applications créées aujourd’hui sont entièrement gratuites.

D’après Jérôme Stioui de Ad4Screen, on est passé à un modèle établi d’applications freemium, avec téléchargement gratuit, achats In-App et publicités : « Aujourd’hui sur l’Appstore, plus de 70% des revenus sont générés par des applications gratuites, pour seulement 20% par les applis payantes.

A l’image de Candy Crush, il faut que l’application donne envie et crée un réflexe en suscitant un mélange de frustration et d’addiction pour inciter l’acte d’achat. A contrario, la tendance de fond, c’est l’écroulement des applications payantes. »

Et si on télécharge une application très facilement, elle devient souvent un produit de consommation comme un autre, s’utilisant et se supprimant aussi vite qu’elle a été téléchargée.

La longévité d’une application dépend donc essentiellement de la pertinence de son contenu et de la valeur ajoutée qu’elle apporte à l’utilisateur.

Si les deux stratégies de communication sur mobile peuvent paraître proches, elles correspondent en réalité à deux approches et à deux usages différents.

Si les stratégies de responsive design, destinées à adapter le site web de l’entreprise à un écran de smartphone, peuvent le rendre plus visible s’il est déjà beaucoup fréquenté, les possibilités qu’elles offrent sont limitées : pas de offline possible, chargement souvent plus long, pas de notifications push envisageables, pas d’interaction amenée… tout le contraire d’une application !

« Si les applications ont un tel succès aujourd’hui, et plus particulièrement jusque chez les TPE, c’est qu’elles répondent à des besoins bien réels, besoins auxquels les simples sites internet mobiles ne peuvent pas répondre », indique Anthony Ginter, dirigeant de l’éditeur d’application MyApp Phone.

Et force est de constater que les avantages d’une application mobile sont très intéressants pour les petits entrepreneurs désireux de se rapprocher de leurs clients : toutes les fonctions avancées du smartphone sont utilisables, le design et l’ergonomie sont plus adaptables au périphérique mobile…

Le lancement de son application est une étape cruciale pour la promouvoir correctement et inciter ses clients et prospects à la télécharger.

Comment promouvoir votre application mobile ? Plusieurs leviers sont à prendre en compte.

Le premier d’entre eux : privilégier la communication sur mobile.

Ceci permet d’optimiser son taux de téléchargement, l’utilisateur potentiel étant sur le même canal, à 2 ou 3 clics seulement de l’application, et de plus, la promotion est par ce canal mesurable.

La promotion se fera ainsi auprès des contacts de l’entreprise d’abord, par le biais d’emails mobiles en autopromotion et par une campagne sur le site internet couplée à un lien de téléchargement directe de l’application depuis le site mobile, pratique aussi répandue qu’efficace.

Il est également possible de promouvoir votre nouvelle application auprès des prospects potentiels sur des supports n’étant pas ceux de l’entreprise : référencement mobiles par des campagnes AdWord, annuaires de promotion d’applications, publicités Facebook mobile « Ads for App » ou bien encore Display Mobile.

Il est également envisageable de mettre en œuvre des moyens de promotions plus traditionnels, en communiquant sur des canaux non mobiles.

Physiquement d’abord, sur les points de vente par exemple en mettant en place des QR Code.

En outre la publicité sur le site internet (web to mobile) ou bien encore les campagnes de pubs TV ou papiers peuvent également être vecteur d’un retour sur investissement.

Notons finalement la présence de certains services aidant les entreprises à lancer leurs premières applications mobiles, comme par exemple le cabinet de conseil Converteo.

Une fois votre application lancée, le tout est de ne jamais relâcher ses efforts pour ne pas perdre ses utilisateurs.

Et pour se faire, placez en premier lieu l’expérience utilisateur au centre de tout, en personnalisant à la fois le contenu et l’architecture de l’interface.

Ciblez ensuite au mieux les communications push de façon à envoyer des messages utiles et contextualisés à vos utilisateurs en fonction de leurs profils, des horaires, de leurs utilisations de l’appli, de leurs localisations…

Enfin, gardez en tête que le mobile est le moyen d’achat impulsif par excellence.

Il sera donc nécessaire, si vous souhaitez mettre en place des achats in app, d’optimiser le parcours d’achat au maximum, en le simplifiant au maximum !

Quelques enseignements sont enfin à trouver dans les expériences des acteurs phares du marché (Amazon, Voyages SNCF, Facebook, Twitter, etc.).

Rassurez le client au maximum par des moyens de paiements sûrs et optimisés.

N’oubliez pas ensuite que le mobile est avant tout un outil personnel multicanal, et analysez les interactions et conversions liés au multi-tasking.

Enfin, et c’est le plus important, ne faîtes confiance ni au hasard, ni à personne : la meilleure idée ou le meilleur conseil ne vaut rien face aux retours directs de la part de vos clients.

Et comme l’ont fait Facebook et Twitter, testez sans relâche jusqu’à trouver le meilleur rendu.

• 25,1 millions de mobinautes sont actifs par mois en France. Et 15 millions de smartphones ont été vendus dans le pays au cours de l’année 2013.

• 57 % de ces mobinautes ont déjà acheté via mobile. Et 68 % ont l’intention d’acheter un produit dans les 12 mois.

• 75 % des mobinautes consultent l’internet mobile quotidiennement, et passent 130 minutes en moyenne sur leur appareil mobile par jour.

• 58 % des Français se connectent sur Internet par l’intermédiaire d’au moins deux écrans différents (mobiles, tablettes, PC …)

« J’ai d’abord été sollicité par une connaissance dans le milieu de l’informatique, qui démarchait dans le Sud de la France pour une société mettant en place des applications pour entreprises. C’était il y a 6 mois et j’ai décidé de me lancer dans l’aventure. Cela a été très rapide, et j’ai mis en place une application pour chacun de mes restaurants. Les deux sont en lignes depuis maintenant 4 mois.

Les avantages concrets sont d’ores et déjà visibles. Les applications m’ont apporté premièrement une plus grande fidélisation client, en particulier pour les clients venant manger le midi, et qui reçoivent le matin les plats du jour en notifications push.

Ensuite, nous disposons d’une plus grande visibilité en ligne puisque nous avons été les premiers restaurants à mettre une telle opération en place sur Montpellier.

Une autre bonne surprise : cela ne me demande que très peu d’investissements personnels. Mes cuisiniers n’ont en effet qu’à envoyer une photo du menu ou d’autres contenus et la société éditrice de l’application s’occupe de tout le reste.

Pour la communication, j’ai mis en place des flyers de promotion sur les tables, ainsi que des flash-codes pour télécharger directement l’application.

Et même si la pratique ne se démocratise pas assez vite à mon goût, je n’en tire pour l’instant que des bénéfices. »