Les partenaires de GBTA France, comme Clarisse Sounillac, directrice commerciale d'Amex GBT, ont eu cinq minutes pour donner leur vision du voyage d'affaires de demain.
Lors d’une séance plénière sur les innovations technologiques, organisée à l’occasion de la Master Class de GBTA France, Ziad Minkara, directeur général de CDS Groupe, a présenté une toute nouvelle fonctionnalité « Switch for green ».
Grâce à cet outil, la recherche d’une chambre sera priorisée sur les hôtels éco-labellisés, ceux qui ont des accès pour les personnes à mobilité réduite, une politique sanitaire covid : « On respecte la politique tarifaire de nos clients et on remonte l’offre hôtelière la plus « green ».
Il souligne : « L’utilisateur ne va pas choisir l’établissement qui offre des chambres PMR mais il aura l’accès directement à la chambre adaptée ».
Charlotte Morot, directrice des ventes de HRS, explique : « De plus en plus, les voyageurs sont sensibles à la communication des hôtels sur leur site et aux notes sur Tripadvisor mais aussi sur les réseaux sociaux, il faut rendre l’expérience voyageur instagrammable ».
Le voyageur « va aussi avoir besoin dans son application travel de quoi réserver un espace de travail, co-working, salle de réunion ». Enfin, pour éviter toutes tensions, «Il faut un mode de paiement centralisé, pas uniquement pour l’hôtel, mais aussi pour prendre en charge toutes les dépenses sur place comme le parking ou le restaurant».
Grâce à cet outil, la recherche d’une chambre sera priorisée sur les hôtels éco-labellisés, ceux qui ont des accès pour les personnes à mobilité réduite, une politique sanitaire covid : « On respecte la politique tarifaire de nos clients et on remonte l’offre hôtelière la plus « green ».
Il souligne : « L’utilisateur ne va pas choisir l’établissement qui offre des chambres PMR mais il aura l’accès directement à la chambre adaptée ».
Charlotte Morot, directrice des ventes de HRS, explique : « De plus en plus, les voyageurs sont sensibles à la communication des hôtels sur leur site et aux notes sur Tripadvisor mais aussi sur les réseaux sociaux, il faut rendre l’expérience voyageur instagrammable ».
Le voyageur « va aussi avoir besoin dans son application travel de quoi réserver un espace de travail, co-working, salle de réunion ». Enfin, pour éviter toutes tensions, «Il faut un mode de paiement centralisé, pas uniquement pour l’hôtel, mais aussi pour prendre en charge toutes les dépenses sur place comme le parking ou le restaurant».
La note de frais, un sujet qui fâche
La note de frais est en effet un sujet qui crispe.
Pierre Queinnec, président de Jenji, éclaire : « A quoi ai-je droit ce midi pour déjeuner ? C’est de plus en plus difficile à savoir tant les entreprises ont complexifié les règles en ajoutant des « sous cas ». Toute la chaîne en pâtit ».
Dès lors, le voyageur se trompe, « obtient des sous-remboursements » et, frustré, peut alors « être tenté par la fraude ». On va donc aller vers des applications « de plus en plus riches et plus intelligentes pour le voyageur ». Le gros focus dans les années à venir : « Le ticket dématérialisé ».
Clarisse Sounillac, directrice commerciale d’Amex GBT a mis en avant les services lancés par la TMC comme le « chat », qui va être élargi à d’autres opérateurs tels Teams ou Zoom.
American Express GBT a aussi noué un partenariat avec WhatsApp. « Nous avons finalement des taux d’adoption relativement faibles, il avoisine seulement les 10% alors que WhatsApp est l’outil de communication le plus utilisé dans la vie personnelle ».
Le frein majeur : « c’est la sécurité, on essaie de faire comprendre aux clients que ce frein n’en n’est pas vraiment un ».
Et demain ? « Il faudra, entre autres, mettre en place de l’analyse prédictive pour obtenir plus de personnalisation ». La TMC développe aussi un assistant virtuel pour accompagner le voyageur dans toutes ses demandes quitte à le renvoyer vers un agent de voyages dans le cas des questions complexes.
Pierre Queinnec, président de Jenji, éclaire : « A quoi ai-je droit ce midi pour déjeuner ? C’est de plus en plus difficile à savoir tant les entreprises ont complexifié les règles en ajoutant des « sous cas ». Toute la chaîne en pâtit ».
Dès lors, le voyageur se trompe, « obtient des sous-remboursements » et, frustré, peut alors « être tenté par la fraude ». On va donc aller vers des applications « de plus en plus riches et plus intelligentes pour le voyageur ». Le gros focus dans les années à venir : « Le ticket dématérialisé ».
Clarisse Sounillac, directrice commerciale d’Amex GBT a mis en avant les services lancés par la TMC comme le « chat », qui va être élargi à d’autres opérateurs tels Teams ou Zoom.
American Express GBT a aussi noué un partenariat avec WhatsApp. « Nous avons finalement des taux d’adoption relativement faibles, il avoisine seulement les 10% alors que WhatsApp est l’outil de communication le plus utilisé dans la vie personnelle ».
Le frein majeur : « c’est la sécurité, on essaie de faire comprendre aux clients que ce frein n’en n’est pas vraiment un ».
Et demain ? « Il faudra, entre autres, mettre en place de l’analyse prédictive pour obtenir plus de personnalisation ». La TMC développe aussi un assistant virtuel pour accompagner le voyageur dans toutes ses demandes quitte à le renvoyer vers un agent de voyages dans le cas des questions complexes.
Hologramme et casque virtuel
Lors des pauses, les adhérents de GBTA France ont eu le temps d'aller à la rencontre des partenaires.
Pour Stéphanie Zelaoui, directrice des ventes de SAP Concure, « l’expérience voyageur de demain sera vraiment plus verte » et marquée par « l’ultra-personnalisation ».
Ainsi, l’entreprise a développé un outil qui permet aux collaborateurs d’avoir accès à des visio-conférences plutôt que de faire un aller-retour journée.
Il doit aussi permettre de combiner les déplacements pour faire un « Paris-Marseille-Toulouse et rentrer directement chez vous » ou combiner « plusieurs déplacements sur deux ou trois jours » avec « l’automatisation de la compensation carbone ».
Stéphanie Zetlaoui imagine aussi des hologrammes qui assisteront, par exemple, les voyageurs dans les aéroports. Et quoi de plus efficace « qu’un casque virtuel pour se familiariser avec le lieu de destination avant son départ ? ».
Louis-Xavier Dumoulin, directeur senior client entreprise de CWT, souligne : « Le voyage d’affaires n’est pas un voyage d’agrément. Pour le bien-être du « road warrior », celui qui passe du temps dans les long-courrier, se développe toute une série d’applications comme celle qui permet de gérer le jet lag pour contrôler le sommeil et l’énergie du voyageur. » A la fin de son voyage, il « pourra même anticiper sur des séances de relaxation ou de yoga ».
Il ajoute : « Grâce au metaverse, le voyageur aura bientôt la possibilité de se projeter dans l’hôtel, d’aller visiter la chambre et d’affiner son choix. On va y venir très vite.
Ensuite, avec le biométrique et la reconnaissance vocale, on scannera votre visage, on identifiera votre profil et on pourra à terme vous offrir et réserver un voyage parfaitement en ligne avec vos attentes professionnelles et personnelles ».
Ainsi, l’entreprise a développé un outil qui permet aux collaborateurs d’avoir accès à des visio-conférences plutôt que de faire un aller-retour journée.
Il doit aussi permettre de combiner les déplacements pour faire un « Paris-Marseille-Toulouse et rentrer directement chez vous » ou combiner « plusieurs déplacements sur deux ou trois jours » avec « l’automatisation de la compensation carbone ».
Stéphanie Zetlaoui imagine aussi des hologrammes qui assisteront, par exemple, les voyageurs dans les aéroports. Et quoi de plus efficace « qu’un casque virtuel pour se familiariser avec le lieu de destination avant son départ ? ».
Louis-Xavier Dumoulin, directeur senior client entreprise de CWT, souligne : « Le voyage d’affaires n’est pas un voyage d’agrément. Pour le bien-être du « road warrior », celui qui passe du temps dans les long-courrier, se développe toute une série d’applications comme celle qui permet de gérer le jet lag pour contrôler le sommeil et l’énergie du voyageur. » A la fin de son voyage, il « pourra même anticiper sur des séances de relaxation ou de yoga ».
Il ajoute : « Grâce au metaverse, le voyageur aura bientôt la possibilité de se projeter dans l’hôtel, d’aller visiter la chambre et d’affiner son choix. On va y venir très vite.
Ensuite, avec le biométrique et la reconnaissance vocale, on scannera votre visage, on identifiera votre profil et on pourra à terme vous offrir et réserver un voyage parfaitement en ligne avec vos attentes professionnelles et personnelles ».
Le travel manager : un influenceur et de moins en moins "un faiseur d’économie"
Matthieu Champion, directeur des ventes Europe d’Egencia, met ces innovations en perspective avec le monde du travail qui change, marqué par des démissions.
« Le voyage est un vecteur de la culture d’entreprise. Les salariés attendent plus d’équilibre entre le « pro » et le « perso ». Et, donc, « les nouvelles mobilités doivent s’adapter à cette tendance ».
Les voyageurs « demandent de la flexibilité ». Il faut des outils simples « mobile first, instantanéité... ». Pour la TMC, « c’est un regain de la valeur du conseil, comment aider les entreprises à repenser leur politique voyage ».
Pour Kevin Puech, responsable grand compte de Tripactions, « le monde » a en effet, « complètement changé en quelques mois ». « On fait tout depuis son téléphone, la limite entre vie professionnelle et vie personnelle est infime. » Il ajoute : « Le covid a rebattu la carte des priorités, les voyageurs ont besoin d’être rassuré. »
Mais, « cela reste complexe avec une multitude d’acteurs et de fournisseurs et donc de points de contacts ». Il estime que « le monde du voyage d’affaires de demain se fera à travers une seule plateforme pour réduire les points de frictions ».
La conclusion pour Julien Chambert (CBT Conseil), l’animateur de la séance : « Je suis émerveillé par cette industrie qui est très innovante mais il reste des grandes dichotomies entre les besoins exprimés par des appels d’offres et l’utilisation des outils.
Toutes ces innovations n’ont de valeur que si les acheteurs, travel managers et fournisseurs prennent le temps de réfléchir sur leurs vrais besoins et s'ils ont a la capacité de conduire le changement. Le travel manager devient de plus un pilote ou même un influenceur et de moins en moins un « faiseur d’économie ».
« Le voyage est un vecteur de la culture d’entreprise. Les salariés attendent plus d’équilibre entre le « pro » et le « perso ». Et, donc, « les nouvelles mobilités doivent s’adapter à cette tendance ».
Les voyageurs « demandent de la flexibilité ». Il faut des outils simples « mobile first, instantanéité... ». Pour la TMC, « c’est un regain de la valeur du conseil, comment aider les entreprises à repenser leur politique voyage ».
Pour Kevin Puech, responsable grand compte de Tripactions, « le monde » a en effet, « complètement changé en quelques mois ». « On fait tout depuis son téléphone, la limite entre vie professionnelle et vie personnelle est infime. » Il ajoute : « Le covid a rebattu la carte des priorités, les voyageurs ont besoin d’être rassuré. »
Mais, « cela reste complexe avec une multitude d’acteurs et de fournisseurs et donc de points de contacts ». Il estime que « le monde du voyage d’affaires de demain se fera à travers une seule plateforme pour réduire les points de frictions ».
La conclusion pour Julien Chambert (CBT Conseil), l’animateur de la séance : « Je suis émerveillé par cette industrie qui est très innovante mais il reste des grandes dichotomies entre les besoins exprimés par des appels d’offres et l’utilisation des outils.
Toutes ces innovations n’ont de valeur que si les acheteurs, travel managers et fournisseurs prennent le temps de réfléchir sur leurs vrais besoins et s'ils ont a la capacité de conduire le changement. Le travel manager devient de plus un pilote ou même un influenceur et de moins en moins un « faiseur d’économie ».