"L'APST va bien, nous sommes confiants" a déclaré Mumtaz Teker président de l'APST à l'occasion du Congrès Selectour qui se tient à Athènes.
"Les chiffres sont bons. Nous avons vécu un tsunami que vous connaissez en 2019" faisant référence à la faillite Thomas Cook qui a fait plonger dans le rouge les fonds propres de l'association.
Lire aussi : L'APST tourne une page et entame un nouveau chapitre de son histoire
Depuis, les comptes sont remontés dans le vert : "Les deux ans de covid, période pendant laquelle l'activité s’est arrêtée puis a repris en dents de scie nous a permis de retrouver des fonds propres positifs qui se montent à 10 M€. L'année 2022 n'est pas trop mauvaise. Il reste encore un mois".
Toutefois le Président de l'APST prévoit que les 2 années à venir soient "un peu plus difficiles. Nous anticipons les dégâts éventuels. Nous nous en sortirons. L'APST est déjà sortie des difficultés grâce aux contributions non pas de l'Etat mais de ses adhérents"
"Les chiffres sont bons. Nous avons vécu un tsunami que vous connaissez en 2019" faisant référence à la faillite Thomas Cook qui a fait plonger dans le rouge les fonds propres de l'association.
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Depuis, les comptes sont remontés dans le vert : "Les deux ans de covid, période pendant laquelle l'activité s’est arrêtée puis a repris en dents de scie nous a permis de retrouver des fonds propres positifs qui se montent à 10 M€. L'année 2022 n'est pas trop mauvaise. Il reste encore un mois".
Toutefois le Président de l'APST prévoit que les 2 années à venir soient "un peu plus difficiles. Nous anticipons les dégâts éventuels. Nous nous en sortirons. L'APST est déjà sortie des difficultés grâce aux contributions non pas de l'Etat mais de ses adhérents"
Quid de la réassurance publique ?
Quid de la réassurance publique ?
"Nous avons commencé à parler de la réassurance publique en 2021. Ca traine depuis presque deux ans. Nous avons des bruits de couloir toutes les semaines. Et à ce jour ce n'est toujours pas fait.
Si ça se concrétise, ce ne sera pas rétroactif. Chaque mois passé, c'est à notre avantage, tant qu'il n'y a pas de gros dégâts." explique Mumtaz Teker.
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Il précise : "La réassurance publique prendra 75% de nos recettes qui s'élèvent entre 10 et 12 M€ par an et nous reversera nos frais d'exploitation qui se monteront à 25%.
Tant qu'il n'y a pas de grosses défaillances, l'APST peut faire face. En revanche en cas de gros dégâts, la réassurance publique prendrait à sa charge 75% du sinistre. Nous pouvons espérer avec les fonds propres actuels, que nous pourrions faire face jusqu'à 40M€ voire 50M€ de dégâts...
Mais à long terme on se pose la question de l'intérêt de cette réassurance. S'il n'y a pas de sinistre très important est ce que c'est intéressant pour l'APST ?"
"Nous avons commencé à parler de la réassurance publique en 2021. Ca traine depuis presque deux ans. Nous avons des bruits de couloir toutes les semaines. Et à ce jour ce n'est toujours pas fait.
Si ça se concrétise, ce ne sera pas rétroactif. Chaque mois passé, c'est à notre avantage, tant qu'il n'y a pas de gros dégâts." explique Mumtaz Teker.
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Il précise : "La réassurance publique prendra 75% de nos recettes qui s'élèvent entre 10 et 12 M€ par an et nous reversera nos frais d'exploitation qui se monteront à 25%.
Tant qu'il n'y a pas de grosses défaillances, l'APST peut faire face. En revanche en cas de gros dégâts, la réassurance publique prendrait à sa charge 75% du sinistre. Nous pouvons espérer avec les fonds propres actuels, que nous pourrions faire face jusqu'à 40M€ voire 50M€ de dégâts...
Mais à long terme on se pose la question de l'intérêt de cette réassurance. S'il n'y a pas de sinistre très important est ce que c'est intéressant pour l'APST ?"