Nancy, ex-capitale des ducs de Lorraine, doit une grande partie de son élégance architecturale à l’ancien roi de Pologne, Stanislas - Photo J.-F.R.
La majesté architecturale de Nancy n’est pas une vue de l’esprit.
L’ex-capitale des ducs de Lorraine doit une grande partie de cette élégance à l’ancien roi de Pologne, Stanislas, à qui Louis XV confie le duché en 1737.
Ce prince embellit la ville et aménage cette célèbre place qui porte son nom, entourée de pavillons et de grilles. Un sommet de l’art classique qui lui vaut d’être inscrite depuis bientôt 40 ans au Patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO.
Mais l’arbre artistique cache une forêt aux parcelles tout aussi remarquables…
Non contente d’accueillir l’un des plus riches musées de France, un Palais ducal, un Palais du Gouvernement et un Arc de Triomphe, la ville est le berceau de l’Art nouveau dans l’Hexagone.
Sous l’impulsion d’Emile Gallé, maître verrier de génie, céramistes, graveurs, ébénistes, sculpteurs et architectes se fédèrent en 1901 pour fonder l’Ecole de Nancy, un courant artistique inspiré de la nature. Verre, fer, pierre ou bois s’enrichissent d’ornements végétaux et de lignes courbes.
L’ex-capitale des ducs de Lorraine doit une grande partie de cette élégance à l’ancien roi de Pologne, Stanislas, à qui Louis XV confie le duché en 1737.
Ce prince embellit la ville et aménage cette célèbre place qui porte son nom, entourée de pavillons et de grilles. Un sommet de l’art classique qui lui vaut d’être inscrite depuis bientôt 40 ans au Patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO.
Mais l’arbre artistique cache une forêt aux parcelles tout aussi remarquables…
Non contente d’accueillir l’un des plus riches musées de France, un Palais ducal, un Palais du Gouvernement et un Arc de Triomphe, la ville est le berceau de l’Art nouveau dans l’Hexagone.
Sous l’impulsion d’Emile Gallé, maître verrier de génie, céramistes, graveurs, ébénistes, sculpteurs et architectes se fédèrent en 1901 pour fonder l’Ecole de Nancy, un courant artistique inspiré de la nature. Verre, fer, pierre ou bois s’enrichissent d’ornements végétaux et de lignes courbes.
Nancy sur les traces de l’Art nouveau avec les Frères Daum, Jean Prouvé, Louis Majorelle…
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Pour découvrir cette épopée qui fit de la ville l’égale de Vienne, Bruxelles ou Prague et révéla des artistes comme les frères Daum, Jean Prouvé ou Louis Majorelle, cap sur le musée de l’Ecole de Nancy, le magasin d’usine Daum, la Villa Majorelle (labellisée Maison des Illustres) et des itinéraires en ville sur les traces de l’Art nouveau, à l’image de la splendide brasserie Excelsior.
L’art est dans tous les gênes de la ville. En témoigne le parcours Street Art - Art Dans Nancy, qui conduit du célèbre taureau rouge de l’artiste Gé Pellini à une trentaine d’œuvres murales disséminées dans les quartiers.
Lire aussi : Futuroscopie - Architecture contemporaine : des icônes et moteurs touristiques
De l’Art nouveau enfiévré par le végétal à la nature en ville, il n’y a qu’un pas !
Nancy est « verte » et le revendique. Tout, ici, peut se faire à pied ou à vélo. Le Grand Nancy totalise plus de 220 kilomètres de voies cyclables, 1 250 vélos sont proposés à la location et plusieurs prestataires sont labellisés « Accueil vélo ».
Entre la place Stanislas et la cathédrale, la Maison du Vélo est le point d’accueil favori pour ceux qui veulent profiter de Nancy à deux-roues… et s’échapper dans la grande nature.
L’art est dans tous les gênes de la ville. En témoigne le parcours Street Art - Art Dans Nancy, qui conduit du célèbre taureau rouge de l’artiste Gé Pellini à une trentaine d’œuvres murales disséminées dans les quartiers.
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De l’Art nouveau enfiévré par le végétal à la nature en ville, il n’y a qu’un pas !
Nancy est « verte » et le revendique. Tout, ici, peut se faire à pied ou à vélo. Le Grand Nancy totalise plus de 220 kilomètres de voies cyclables, 1 250 vélos sont proposés à la location et plusieurs prestataires sont labellisés « Accueil vélo ».
Entre la place Stanislas et la cathédrale, la Maison du Vélo est le point d’accueil favori pour ceux qui veulent profiter de Nancy à deux-roues… et s’échapper dans la grande nature.
Trois grandes véloroutes et plus de vingt espaces verts
Des exemples ? Trois grandes véloroutes se croisent au bord de la Meurthe, rivière qui traverse Nancy : la Boucle de la Moselle, la Voie Bleue Moselle-Saône à vélo et la V52 Paris-Prague.
Escapade à la journée ou rando-cyclo de trois jours, comme sur les bucoliques 85 km de la Boucle de la Moselle… L’occasion est belle de respirer l’air de la campagne lorraine, dépourvue de dénivelés majeurs.
Si l’on est plutôt trekkeur urbain ou rêveur romantique, le Grand Nancy recense plus de vingt espaces verts. Quatre sont labellisés Jardins Remarquables.
Le Jardin Botanique Jean-Marie Pelt, à Villers-lès-Nancy, se déploie dans un parc vallonné de 35 ha, où plus de 12 000 espèces de plantes sont à voir en extérieur et sous des serres tropicales. Le parc Sainte-Marie, près du musée de l’Ecole de Nancy, est réputé pour ses arbres remarquables (séquoias, tulipiers, cèdres…), dont certains sont bicentenaires. Le Jardin Godron, fondé par Stanislas, a été restauré et affiche sa belle épure de jardin à la française du 18e siècle.
Escapade à la journée ou rando-cyclo de trois jours, comme sur les bucoliques 85 km de la Boucle de la Moselle… L’occasion est belle de respirer l’air de la campagne lorraine, dépourvue de dénivelés majeurs.
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Le Jardin Botanique Jean-Marie Pelt, à Villers-lès-Nancy, se déploie dans un parc vallonné de 35 ha, où plus de 12 000 espèces de plantes sont à voir en extérieur et sous des serres tropicales. Le parc Sainte-Marie, près du musée de l’Ecole de Nancy, est réputé pour ses arbres remarquables (séquoias, tulipiers, cèdres…), dont certains sont bicentenaires. Le Jardin Godron, fondé par Stanislas, a été restauré et affiche sa belle épure de jardin à la française du 18e siècle.
70 micro-brasseries artisanales
Le grand air nancéen ouvre aussi l’appétit. Il est l’heure de plonger dans les délices culinaires de la ville.
Sous la marque Nancy Passions Sucrées, la cité fédère un long savoir-faire pâtissier. Plus de vingt spécialités sont recensées, depuis le célèbre bonbon à l’essence de bergamote et la madeleine, jusqu’aux plus secrets Saint Epvre, marquises et perles de Lorraine.
On apprendra ainsi que le roi Stanislas n’est pas étranger à cette veine gourmande… A déguster dans les pâtisseries de la ville.
Nancy joue aussi les épicuriennes quand il s’agit de partager un verre. Au premier rang : la bière. Au 19e s., la Lorraine comptait plus de 300 brasseries, dont 29 à Nancy. Pasteur vint même en 1873 mener des travaux sur la levure.
Des grandes brasseries industrielles implantées à la fin du 19e s., il reste celle de Champigneulles, l’une des plus importantes de France. Mais il existe aussi plus de 70 micro-brasseries artisanales et autant de saveurs à découvrir à la terrasse d’un café, ou en suivant la Route lorraine de la bière.
N’oublions pas le vin. Produits à deux pas de Nancy, les vins gris (rosés clairs), rouges et blancs des Côtes de Toul, intimistes et savoureux, ont fêté leurs 26 ans d’AOC en 2024.
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N’oublions pas le vin. Produits à deux pas de Nancy, les vins gris (rosés clairs), rouges et blancs des Côtes de Toul, intimistes et savoureux, ont fêté leurs 26 ans d’AOC en 2024.
Le château de Montaigu, demeure d’un ancien maître de forges
Les itinéraires à vélo le prouvent, le territoire du Grand Nancy est riche. Notamment au chapitre du patrimoine industriel, souvenir d’un 19e s. fécond en extraction minière et manufactures.
A Laneuveville-devant-Nancy (6 km), on peut ainsi découvrir le château de Montaigu, demeure d’un ancien maître de forges, Edouard Salin. Avec son cabinet de curiosités, ses objets rares et ses fresques Art Déco, il rappelle les fortunes acquises par ces anciens industriels au début du 20e s.
A Pompey (12 km), le parcours des aciéries révèle, lui, l’usine qui a donné naissance… à la Tour Eiffel. Une preuve de plus de l’excellence de Nancy.
Lire aussi : Vosges du Nord : voyage au pays des verriers
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