Secteur plus sérieusement touché, l’affrètement par les compagnies aériennes au jour le jour. L’activité accuse un recul de 50%.
Dans quelques jours se tiendra la soirée de fin d’année d’Avico, un rendez-vous traditionnel des acteurs de l’aérien.
Voilà au moins un élément qui ne changera pas dans cette année 2009 que Gilles Gompertz, le directeur général d’Avico qualifie lui-même de « bizarre » avec des marchés naturels "malades".
L’affrètement, la première des activités d’Avico, a en effet été « réduite autant que le tourisme » sur le marché français.
Sauf qu’Avico, entreprise bien installée, transparente sur ses comptes, s’en est plutôt bien tirée.
« En période de crise, les clients se font encore plus prudents sur le choix de leurs fournisseurs », résume Gilles Gompertz.
Les affrètements liés aux opérations d’incentive, négociées longtemps à l’avance, ont permis de réaliser un premier semestre honorable.
Voilà au moins un élément qui ne changera pas dans cette année 2009 que Gilles Gompertz, le directeur général d’Avico qualifie lui-même de « bizarre » avec des marchés naturels "malades".
L’affrètement, la première des activités d’Avico, a en effet été « réduite autant que le tourisme » sur le marché français.
Sauf qu’Avico, entreprise bien installée, transparente sur ses comptes, s’en est plutôt bien tirée.
« En période de crise, les clients se font encore plus prudents sur le choix de leurs fournisseurs », résume Gilles Gompertz.
Les affrètements liés aux opérations d’incentive, négociées longtemps à l’avance, ont permis de réaliser un premier semestre honorable.
Rachat et revente d’avions pour arrondir les fins de mois
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Globalement, sur un volume d’affrètement en baisse de 30% en moyenne en France, Avico estime avoir enregistré une augmentation de sa part de marché de 20%. Résultat, la baisse de l’activité, pour l'entreprise, se limitera à -10%.
Secteur plus sérieusement touché, l’affrètement par les compagnies aériennes au jour le jour. L’activité accuse un recul de 50%.
« Les compagnies qui ont réduit les programmes de vols n’ont plus besoin d’affréter au cas par cas car elles disposent d’appareils inutilisés.
C’est surtout sur 2009 que les compagnies ont diminué leurs activités. Petit à petit, elles remettent des vols en réajustant l’offre à la demande », prévoit Gilles Gompertz.
Secteur plus sérieusement touché, l’affrètement par les compagnies aériennes au jour le jour. L’activité accuse un recul de 50%.
« Les compagnies qui ont réduit les programmes de vols n’ont plus besoin d’affréter au cas par cas car elles disposent d’appareils inutilisés.
C’est surtout sur 2009 que les compagnies ont diminué leurs activités. Petit à petit, elles remettent des vols en réajustant l’offre à la demande », prévoit Gilles Gompertz.
Crise : les contrats à longs termes n’ont pas souffert
A l’inverse, les contrats à longs termes n’ont pas souffert de la crise. Avico travaille ainsi pour les pèlerinages à la Mecque, avec la location de cinq appareils dont quatre 747. Au total, 800 heures de vol sur trois mois pour chacun des appareils.
Autre opération à long terme, la location d’un A 330 pour un programme de vol de 2000 heures par an sur un contrat à trois ans pour l' armée d'un pays européen voisin.
Avec l’activité des différentes filiales de service aux compagnies, comme Aeroconsulting, ou encore Flybus (racheté à Marmara cet été) et Phoebus, les autocars de transport des équipages et des passagers sur les aéroports, Avico s’attend à finir l’année avec un volume d’affaires de 100 millions d’euros.
Et pour l’année prochaine, le courtier cherche encore à diversifier ses activités.
« En 2001, après le 11 septembre, nous nous sommes lancés dans le rachat et la revente d’avions, deux DC10 d'Airlib dont nous avons revendu les moteurs, quatre 747-300 de Corsair que nous avons reloué à Air Atlanta... Actuellement le marché est à nouveau propice au négoce d’avions.
Et puis, la crise est génératrice d’opportunités. Nous disposons de fonds propres confortables qui nous permettent de prendre des initiatives sans mettre en péril l’entreprise. »
Alors, affaire à suivre...
Autre opération à long terme, la location d’un A 330 pour un programme de vol de 2000 heures par an sur un contrat à trois ans pour l' armée d'un pays européen voisin.
Avec l’activité des différentes filiales de service aux compagnies, comme Aeroconsulting, ou encore Flybus (racheté à Marmara cet été) et Phoebus, les autocars de transport des équipages et des passagers sur les aéroports, Avico s’attend à finir l’année avec un volume d’affaires de 100 millions d’euros.
Et pour l’année prochaine, le courtier cherche encore à diversifier ses activités.
« En 2001, après le 11 septembre, nous nous sommes lancés dans le rachat et la revente d’avions, deux DC10 d'Airlib dont nous avons revendu les moteurs, quatre 747-300 de Corsair que nous avons reloué à Air Atlanta... Actuellement le marché est à nouveau propice au négoce d’avions.
Et puis, la crise est génératrice d’opportunités. Nous disposons de fonds propres confortables qui nous permettent de prendre des initiatives sans mettre en péril l’entreprise. »
Alors, affaire à suivre...