Fiabiliser les méthodes de collecte et d'affichage des avis de consommateurs en ligne pour redonner confiance en une économie nouvelle, tel était l'objectif recherché par les créateurs de la future norme, qui propose un faisceau de solutions précises.
Ainsi, l'auteur d'un avis devra pouvoir être contacté par l'éditeur s'il souhaite vérifier ou confirmer sa contribution. Il ne peut y avoir qu'un avis par internaute par produit ou expérience vécue. Qu'ils soient positifs ou négatifs, tous les avis devront être restitués et publiés dans l'ordre chronologique inverse.
Le projet de norme prévoit également le droit de réponse, l'interdiction d'achat d'avis, les conditions de rémunération des avis, etc. Le gestionnaire de site devra mobiliser des moyens de modération en proportion du volume d'avis à traiter.
A noter que la norme ne s'appliquera qu'aux avis collectés par le gestionnaire d'avis lui-même, mais pas aux sites aspirant les avis d'autres gestionnaires.
Cette future norme pourra être appliquée par tous les sites qui gèrent des avis en ligne. Elle ne concerne donc pas les sites et médias sociaux sur lesquels les internautes s'expriment.
Le dispositif de la norme a été élaboré par consensus par près de 50 organisations, parmi lesquelles la CNIL, la DGCCRF, la FEVAD, l'INC, le SYNHORCAT, l'UMIH, mais aussi Expedia, laFourchette.com, TripAdvisor, Vinivi, Voyages SNCF, Yelp, etc. La norme sera publiée en mars ou en avril si les avis sont favorables.
A noter encore que « la norme pourra être librement adoptée par tout site proposant des avis », en d'autres termes, qu'elle ne sera aucunement obligatoire, le texte ne prévoyant d'ailleurs aucune sanction à l'égard des entreprises contrevenantes. Et bien entendu, la norme ne s'applique qu'en France : comment les sites d'avis de voyageurs, tels TripAdvisor, feront-ils pour gérer tous ceux qui proviendront du reste du monde ?
Chacun peut faire part de ses commentaires sur l'ensemble du dispositif proposé par la future norme AFNOR http://www.enquetes-publiques.afnor.org/secteur-services/pr-nf-z74-501.html , mais avant le 30 janvier. C.B.
Ce n'est cependant qu'une minorité de voyageurs qui contribuerait aux sites d'avis, selon la dernière étude menée par Explore Research au Royaume Uni : si 9 candidats au voyage sur 10 consultent les sites d'avis avant de réserver un hôtel ou un voyage, seuls trois sur quatre d'entre eux font part du leur. Et moins d'un voyageur sur cinq réagit à un avis négatif en choisissant une autre offre, tandis que trois sur quatre visitent d'autres sites pour se faire leur propre opinion.
Parmi les avis postés, une petite minorité (7 p.c.) d'entre eux sont négatifs, alors que 65 p.c. des contributeurs —majoritairement dans la tranche des 18-34 ans — admettent ne poster que des avis ni positifs, ni négatifs… Les résultats de cette dernière enquête sont tout à fait similaires à ceux publiés six mois plus tôt. [Travolution]
Pour abuser des esprits faibles, les faux profils ne manquent pas d'ingéniosité sur Facebook… Une i nfographie de barracudalabs.com sur la présence des faux profils sur Facebook en montre les chiffres et leurs activités vicieuses. Ainsi, 93 p.c. des faux profils déclarent être de sexe féminin, contre 40 p.c. des personnes réelles. Seules 6 p.c. de celles-ci déclarent être intéressées à la fois par les hommes et les femmes contre… 53 p.c. chez les faux profils. Et si l'utilisateur moyen sur Facebook a 130 amis, le « fake » profil en a 726 ! [Arobasenet]
La plateforme LinkedIn vient d'annoncer avoir franchi la barre des 200 millions de membres (et moi, et moi, et moi…), contre 150 millions en février 2012 et 100 millions en mars 2011. En France, elle dépasse aussi Viadeo, qui revendiquait, en avril dernier, 45M d'utilisateurs à travers le monde. La société avait alors bouclé une levée de fonds de 24M €.
LinkedIn profite de cette étape pour lever le voile sur une batterie de statistiques, résumée dans une infographie que publie Frenchweb.
Si les médias sociaux vous passionnent, ne manquez pas l'ABC des médias sociaux et du e-tourisme en 2013, des sujets clés qui façonnent l'univers des médias sociaux et du e-tourisme et qui sont au cœur des tactiques dans ce secteur et que publie, en 26 lettres (deux fois 13 !) Frédéric Gonzalo.
Le parc d'attraction de Disney à Orlando (Floride) a testé en décembre un système de bracelet électronique appeler à remplacer dès le printemps les tickets d'entrée aux parcs à thèmes, mais aussi les clés des chambres d'hôtel, et de façon optionnelle, les cartes bancaires lors des arrêts aux stands nourriture ou souvenirs. La puce RFID qu'il contient permettra également d'éviter les longues files d'attente devant les attractions les plus prisées : à chaque bracelet correspondra un compte, accessible depuis Internet ou une application mobile, depuis lequel il est possible de réserver des places à l'avance.
Le système, appelé « MyMagic+ » permettra également de compiler des milliers de données sur le comportement des visiteurs dans les parcs. Si les tests s'avèrent concluants, ces bracelets devraient également être rapidement disponibles dans les autres parcs du groupe aux Etats-Unis mais aussi en Chine, au Japon et à Disneyland Paris. [Travolution]
Fondé en 2003, le site britannique WAYN (Where Are You Now ? - cf. Voyage & technologies # 171) bouge encore : mieux, il lance une nouvelle plate-forme dans le style de Pinterest, permettant aux utilisateurs de poster de photos et de poser des questions aux autres membres. Il vient aussi de signer un partenariat avec India Today, en décembre dernier, aux côtés de sociétés comme British Airways, Carlson Wagonlit, RateTiger, etc. [tnooz]
S'appuyant sur de riches options d'enregistrement média, photo, vidéo, audio et commentaires, et intégrant le tracé GPS, LiveTrekker permet de saisir tous les souvenirs et meilleurs moments de voyages et de ballades, le voyageur pouvant capturer tous les lieux et évènements d'intérêt personnel sur son chemin, dans leur contexte exact, pour en générer un rendu précis de façon aisée et intuitive. Les trajets ainsi créés peuvent être partagés à tout moment, par email ou via les réseaux sociaux.
Recréer un paysage et le transposer là où se trouve un marché cible, communiquer une autre version de la réalité, créer un jeu pour attiser l'intérêt de nouvelles clientèles et utiliser les technologies pour offrir une expérience muséale moderne, ce sont quelques-unes des techniques utilisées dans de récentes campagnes marketing qu'a repérées Le Réseau québécois de veille en tourisme en 2012. [Veille tourisme]
La réservation de groupes de 10 personnes ou plus est désormais possible sur le site de Hahn Air, sur presque toutes les compagnies aériennes partenaires et sur de nombreuses autres compagnies dans le monde entier. La billetterie est gérée par le Service Hahn Air Group Department, mis en place récemment, qui est joignable via le formulaire "Group request" sur le site Web de Hahn Air.
Pour mieux remplir leurs chambres , plus de 30.000 hôtels, dont 5.000 se sont manifestés au cours des douze derniers mois, utilisent à présent le service « Secret Hotel » de Hotwire , filiale d'Expedia, qui a doublé ses réservations depuis son lancement. Cette croissance devrait se poursuivre en 2013 avec l'ouverture de nouveaux sites, notamment en Europe, où il est déjà présent au Royaume Unie ainsi qu'en Irlande. [e-Tid]
SACHEZ ENCORE QUE…
Avec pourtant de superbes photos de nuit, c'est le site de réservation le plus dérangeant qui vient d'être mis en ligne à Göteborg, en Suède. Faktum propose des endroits infects pour dormir : dans les bois, sous un viaduc autoroutier, un wagon abandonné dans le port, etc., pour un prix forfaitaire de 100 couronnes (11,50 euros). En réalité, chaque « réservation », pour soi-même ou un tiers, sert à venir en aide aux sans abri de la ville, qui utilisent généralement ces endroits. [tnooz]
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