TourMaG.com, le média spécialiste du tourisme francophone

logo LuxuryTravelMaG  



Barnes : de nouvelles ambitions dans l'hospitalité de luxe

Résidence hôtelière de luxe, Maison Boissière Barnes Résidence abrite 16 appartements au coeur de Paris XVIe


Pour se déployer dans l'hôtellerie et l'événementiel, Barnes, acteur majeur de l'immobilier de luxe depuis trente ans, vient de créer un nouveau département : Barnes Hospitality. Et d'ouvrir, depuis mai 2024, trois "lieux de vie", dont Maison Boissière Barnes Residences à Paris.


Rédigé par le Vendredi 15 Novembre 2024

L'équipe de Barnes : de g. à d., Thibault de Saint Vincent, Sabine Serres et Tristan Delmas (©Barnes/Christophe Boulze)
L'équipe de Barnes : de g. à d., Thibault de Saint Vincent, Sabine Serres et Tristan Delmas (©Barnes/Christophe Boulze)
Maison Boissière est une résidence hôtelière de luxe qui ouvre à la fois sur la rue Boissière et sur la rue Lauriston toute proche, dans le XVIe arrondissement de Paris.

Pour que cette résidence puisse s'installer dans deux bâtiments de quatre étages reliés par un jardin à l'italienne où il fait bon s'installer par beau temps, le propriétaire, Barnes immobilier, a dû réaliser d'importants travaux de rénovation, de transformation (des bureaux les occupaient jusqu'alors) et d'aménagement.

Dans les étages logent désormais 16 appartements de prestige, de 55 à 120 m2. Si les espaces communs sont, hélas, parfois assez contraints, les appartements, eux, sont agréablement spacieux. Tous disposent d'un salon privé et d'une cuisine élégante, équipée. Plusieurs de ces appartements offrent, en sus, une terrasse avec vue sur les toits de Paris. Un délice lorsqu'il fait beau.

La décoration a été particulièrement soignée, avec des tons bois de noyer, des beiges, des gris, des rouges, et aussi des coupons d'indiennes imprimés de couleurs vives plaqués au mur juste au-dessus des têtes de lit. Chaque appartement est personnalisé à bon escient grâce à une foule d'objets, de statues, de peintures, chinés ici et là.

A l'heure du petit-déjeuner, une jolie salle-à-manger attend les clients à moins qu'ils ne préfèrent rester en chambre. A l'heure du thé, ce sont des petits salons intimistes qui leur ouvrent les bras.

A final, loin de l'effervescence de la capitale, Maison Boissière affiche des atmosphères de boudoirs, de lieux de rencontres feutrés aux couleurs profondes et poudrées.

A la clé, des services sur mesure

La chambre d'un appartement de Maison Boissière. Derrière le lit king-size, des coupons d'indiennes imprimées de couleurs vives égayent l'atmosphère (©PB)
La chambre d'un appartement de Maison Boissière. Derrière le lit king-size, des coupons d'indiennes imprimées de couleurs vives égayent l'atmosphère (©PB)
Pour agrémenter le séjour, sont proposés l'organisation des transferts, la réservation de voiture avec ou sans chauffeur, et aussi, grâce à un service de conciergerie présent sur place 7 jours sur 7, la réservation de soins de bien-être à domicile, de visites privées de musée, de restaurants pour déjeuner ou dîner ou, si les clients préfèrent rester "chez eux", l'appel à un "chef" privé qui se chargera d'organiser le repas.

Au final, Maison Boissière Barnes Residences se veut plus qu'un hébergement de luxe, elle s'affiche comme "une expérience authentique, une invitation à suivre Paris comme un véritable parisien".

Logiquement, les tarifs de ces appartements sont à la hauteur des prestations proposées : à partir de 690 € la nuit pour un appartement "classique" où peuvent loger jusqu'à 4 personnes; à partir de 890 € pour l'un des quatre appartements "signature" (de 80 à 120 m2) dont trois avec terrasse.

Pour les aménager, les investissements ont été considérables. "Entre 250 000 et 400 000 € de travaux par appartement", confie Tristan Delmas, le directeur, qui forme désormais, avec Sabine Serres, directrice marketing basée à New York, un tandem de choc à la tête de Barnes Hospitality.

Jusqu'ici, la clientèle est plus internationale que française et le taux d'occupation tourne autour de 60 %, car le lieu, tout nouveau, a encore besoin de se faire connaître.

Barnes : trois nouvelles marques

Entre les deux immeubles où est installée Maison Boissière, un joli jardin à l'italienne. Au fond, au premier étage, un appartement de prestige avec sa verrière noire (©PB)
Entre les deux immeubles où est installée Maison Boissière, un joli jardin à l'italienne. Au fond, au premier étage, un appartement de prestige avec sa verrière noire (©PB)
Barnes Hospitality, c'est le nouveau département du groupe Barnes. Fondé il y a près de trente ans par Heidi Barnes et développé par Thibault de Saint Vincent, son président, cet acteur majeur de l'immobilier de prestige en France et à l'international, apportait jusqu'ici à ses 135 000 clients haut de gamme, une expertise et des services personnalisés, les conseillant aussi bien dans l'arbitrage de leurs investissements que dans un accompagnement local sur mesure.

Ces engagements ne lui suffisent désormais plus. Après avoir développé ses activités dans le conseil en acquisition de domaines viticoles, d’œuvres d’art ou de yachts, le groupe immobilier a décidé de se déployer dans l’hôtellerie, la gastronomie et l’événementiel, d'où la récente création de Barnes Hospitality, un concept exclusif par son approche et par sa clientèle imaginé par Thibault de Saint Vincent.

Dans la foulée, ont été créées à la fin du printemps 2024 trois nouvelles marques. Maison Boissière Barnes Residences à Paris, donc. Mais aussi Maison Barnes à New York et Un Moment Barnes, à Mougins, dans les Alpes Maritimes.

Si l'adresse parisienne est, on l'a vu, une résidence hôtelière de luxe particulièrement adaptée pour ceux qui sont las de l'hôtel, à ceux qui voyagent beaucoup comme la clientèle d'affaires ou encore à ceux qui recherchent une plus grande intimité -les célébrités par exemple-, l'adresse américaine et la maison de la Côte d'Azur ont d'autres charismes.

A Mougins, Un Moment Barnes se présente comme un "lieu de vie" qui abrite à la fois une agence immobilière, un restaurant méditérranéen, une cave à vins, une librairie et une galerie d'art.

Enfin, à New York -dans un immeuble de Park Avenue-, Maison Barnes est un lieu propice à l'organisation de dîners et d'événements haut-de-gamme, réalisés pour la plupart avec des maisons de luxe. Le ticket d'entrée à ces soirées, dîner compris, se chiffre de 500 à 1200 dollars.

Une maison de luxe globale

A Maison Boissière, des salons où il fait bon se retrouver (©PB)
A Maison Boissière, des salons où il fait bon se retrouver (©PB)
Barnes Hospitality ne compte pas en rester là.

Les trois Maisons ouvertes en 2024 "sont les premières d’une longue série", assure Tristan Delmas, son directeur.

Toujours avec l'idée "d'offrir à ses clients français et étrangers, des expériences exclusives dans des lieux de vie d’exception", Barnes Hospitality travaille sur d'autres projets en France -à Paris notamment-, en Europe -à Venise et à Madrid en particulier-et au Moyen-Orient, notamment à Abu-Dhabi.

Pour définir sa nouvelle ligne directrice et faire rayonner sur la scène internationale l’art de vivre à la française, Barnes a identifié six thématiques principales (sports et loisirs ; philantropie; gastronomie et vin; arts ; savoir-faire; artisanat). Puis entrepris de les décliner en quarante "passions", susceptibles de rallier les suffrages notamment de l'importante clientèle haut de gamme, française et étrangère, de Barnes immobilier, un groupe qui se pose ainsi en "Maison de luxe globale".









PAULA BOYER Publié par Paula Boyer Responsable rubrique LuxuryTravelMaG - TourMaG.com
Voir tous les articles de Paula Boyer
  • picto Twitter
  • picto Linkedin
  • picto email

Lu 354 fois

Tags : barnes
Notez

Nouveau commentaire :

Tous les commentaires discourtois, injurieux ou diffamatoires seront aussitôt supprimés par le modérateur.
Signaler un abus

Dans la même rubrique :
< >





































TourMaG.com
  • Instagram
  • Twitter
  • Facebook
  • YouTube
  • LinkedIn
  • GooglePlay
  • appstore
  • Google News
  • Bing Actus
  • Actus sur WhatsApp
 
Site certifié ACPM, le tiers de confiance - la valeur des médias