Le Maroc et la Turquie sont liés depuis le 6 avril dernier par un accord de libre-échange qui porte notamment sur le commerce, le tourisme, les investissements et l'artisanat. Les échanges commerciaux entre les deux pays sont passés de 879 millions de dirhams (79 millions d'euros) en 1985 à 2,47 milliards de dirhams (220 millions d'euros) en 2003, un montant qui représente 1% du total des échanges commerciaux du royaume.
La décision d'une nouvelle desserte prise lors d'entretiens entre le ministre marocain de l'Equipement et du Transport, Karim Ghellab et le ministre d'Etat turc chargé du Commerce extérieur, Kursad Tuzmen, vendredi à Rabat, va dans le sens de l'histoire.
Pendant la crise des 3 dernières années, plusieurs pays du bassin méditerranéen de d'Afrique ont compris l'intérêt économique à nouer des liens au moyen de dessertes aériennes directes.
Un exemple ? La Tunisie qui a intelligemment réussi à préserver son secteur touristique l'année dernière en relançant ses liens avec l'Algérie et d'autres pays arabes qui ont remplacé les Occidentaux frileux.
Un phénomène qui devrait aller croissant
De même, Le Liban a connu une croissance touristique spectaculaire grâce au tourisme intra-régional. Plus généralement, les compagnies aériennes comme Tunisair et la RAM (avec sa filiale Sénégal Air), ont réussi a gagné des parts de marché en Afrique noire ces dernières années.
Ce phénomène qui n'en est qu'aux balbutiements devrait aller croissant, avec la multiplication des échanges et des populations. Les compagnies aériennes vont certainement multiplier ce type de liaisons dans les années à venir, ce qui permettrait à l'industrie touristique de connaître un nouvel essor.
Enfin, l'arrivée prochaine de low cost à la recherche de débouchés sur ces destinations et l'émergence probable de destinations comme l'Algérie et la Libye sur le marché, va certainement booster le tout.
Jean DA LUZ - redaction@tourmag.com
La décision d'une nouvelle desserte prise lors d'entretiens entre le ministre marocain de l'Equipement et du Transport, Karim Ghellab et le ministre d'Etat turc chargé du Commerce extérieur, Kursad Tuzmen, vendredi à Rabat, va dans le sens de l'histoire.
Pendant la crise des 3 dernières années, plusieurs pays du bassin méditerranéen de d'Afrique ont compris l'intérêt économique à nouer des liens au moyen de dessertes aériennes directes.
Un exemple ? La Tunisie qui a intelligemment réussi à préserver son secteur touristique l'année dernière en relançant ses liens avec l'Algérie et d'autres pays arabes qui ont remplacé les Occidentaux frileux.
Un phénomène qui devrait aller croissant
De même, Le Liban a connu une croissance touristique spectaculaire grâce au tourisme intra-régional. Plus généralement, les compagnies aériennes comme Tunisair et la RAM (avec sa filiale Sénégal Air), ont réussi a gagné des parts de marché en Afrique noire ces dernières années.
Ce phénomène qui n'en est qu'aux balbutiements devrait aller croissant, avec la multiplication des échanges et des populations. Les compagnies aériennes vont certainement multiplier ce type de liaisons dans les années à venir, ce qui permettrait à l'industrie touristique de connaître un nouvel essor.
Enfin, l'arrivée prochaine de low cost à la recherche de débouchés sur ces destinations et l'émergence probable de destinations comme l'Algérie et la Libye sur le marché, va certainement booster le tout.
Jean DA LUZ - redaction@tourmag.com