Cet été, 65% des Français ont pris des vacances ou des week-ends, un chiffre proche de celui de l'an passé (67%). Si la majorité a choisi la France, 12% ont préféré l'étranger.
La Bretagne a attiré 11% des vacanciers, conforme aux prévisions.
Cependant, plusieurs facteurs ont pesé sur la fréquentation : élections législatives début juillet, vacances scolaires tardives, absence de pont du 14 juillet, et météo défavorable. Ces conditions ont poussé certains à décaler leurs vacances ou à opter pour des destinations plus ensoleillées.
La Bretagne a attiré 11% des vacanciers, conforme aux prévisions.
Cependant, plusieurs facteurs ont pesé sur la fréquentation : élections législatives début juillet, vacances scolaires tardives, absence de pont du 14 juillet, et météo défavorable. Ces conditions ont poussé certains à décaler leurs vacances ou à opter pour des destinations plus ensoleillées.
Bilan été Bretagne : satisfaction mitigée chez les professionnels bretons
Parmi les professionnels bretons, 52% se disent satisfaits de la fréquentation entre le 1er avril et le 20 août 2024, un niveau en deçà des attentes et des saisons "records" post-covid des années précédentes.
Les hébergeurs affichent des résultats contrastés : les locations de meublés, gîtes et hébergements collectifs montrent une hausse des réservations (+2% entre avril et fin juillet, +8% prévu en août), tandis que l'hôtellerie de plein air accuse une baisse (-7% de nuits réservées), particulièrement pour les emplacements nus (-21%).
La tendance s'améliore cependant depuis début août, avec un regain d'intérêt pour les emplacements équipés.
Les conditions météorologiques ont favorisé les activités couvertes au détriment des loisirs de plein air.
Les châteaux et musées tirent leur épingle du jeu, contrairement aux activités nautiques et parcs de loisirs qui enregistrent des résultats mitigés. La fréquentation des véloroutes a chuté en début de saison mais connaît un regain depuis mi-août.
Quant aux restaurateurs, ils souffrent d'une saison compliquée, pénalisés par les restrictions budgétaires des touristes et la baisse de l'excursionnisme.
Les hébergeurs affichent des résultats contrastés : les locations de meublés, gîtes et hébergements collectifs montrent une hausse des réservations (+2% entre avril et fin juillet, +8% prévu en août), tandis que l'hôtellerie de plein air accuse une baisse (-7% de nuits réservées), particulièrement pour les emplacements nus (-21%).
La tendance s'améliore cependant depuis début août, avec un regain d'intérêt pour les emplacements équipés.
Les conditions météorologiques ont favorisé les activités couvertes au détriment des loisirs de plein air.
Les châteaux et musées tirent leur épingle du jeu, contrairement aux activités nautiques et parcs de loisirs qui enregistrent des résultats mitigés. La fréquentation des véloroutes a chuté en début de saison mais connaît un regain depuis mi-août.
Quant aux restaurateurs, ils souffrent d'une saison compliquée, pénalisés par les restrictions budgétaires des touristes et la baisse de l'excursionnisme.
Des chiffres rassurants
Les premiers chiffres de la saison touristique 2024 sont encourageants malgré une baisse par rapport aux deux dernières années.
La fréquentation, proche des niveaux de 2019, montre une baisse de 6% au printemps et de 5% entre avril et août par rapport à 2023, mais reste stable comparée à 2022.
Cette année, 35% des nuitées touristiques en France ont été réalisées en Bretagne et dans le Grand Ouest, tandis que 31% ont concerné l'Île-de-France. La fréquentation des touristes français a globalement diminué durant l'été, notamment jusqu'à la fin des Jeux Olympiques de Paris, mais a rebondi depuis.
Pour la clientèle étrangère, la baisse de fréquentation est moins marquée que pour les Français, avec une diminution de 3% par rapport à 2023, contre 6% pour ces derniers.
Les Allemands demeurent la principale clientèle internationale, suivis par les Britanniques, Néerlandais, et Belges. Contrairement aux Britanniques, les Allemands ont été plus présents cet été par rapport à l'année précédente. Les visiteurs espagnols, bien que moins nombreux, ont montré une forte hausse de fréquentation cette saison.
Par ailleurs, environ 44 millions d’excursions ont été effectuées par les Bretons, bien que la fréquentation pour ce type de sorties ait baissé de 6% par rapport à l'année dernière. Cette baisse s'explique par une météo défavorable depuis les vacances de printemps.
Sur le plan économique, la prudence reste de mise. Les professionnels du secteur signalent globalement une baisse des dépenses des visiteurs et des séjours plus courts, ce qui pourrait impacter les retombées économiques de la saison.
La fréquentation, proche des niveaux de 2019, montre une baisse de 6% au printemps et de 5% entre avril et août par rapport à 2023, mais reste stable comparée à 2022.
Cette année, 35% des nuitées touristiques en France ont été réalisées en Bretagne et dans le Grand Ouest, tandis que 31% ont concerné l'Île-de-France. La fréquentation des touristes français a globalement diminué durant l'été, notamment jusqu'à la fin des Jeux Olympiques de Paris, mais a rebondi depuis.
Pour la clientèle étrangère, la baisse de fréquentation est moins marquée que pour les Français, avec une diminution de 3% par rapport à 2023, contre 6% pour ces derniers.
Les Allemands demeurent la principale clientèle internationale, suivis par les Britanniques, Néerlandais, et Belges. Contrairement aux Britanniques, les Allemands ont été plus présents cet été par rapport à l'année précédente. Les visiteurs espagnols, bien que moins nombreux, ont montré une forte hausse de fréquentation cette saison.
Par ailleurs, environ 44 millions d’excursions ont été effectuées par les Bretons, bien que la fréquentation pour ce type de sorties ait baissé de 6% par rapport à l'année dernière. Cette baisse s'explique par une météo défavorable depuis les vacances de printemps.
Sur le plan économique, la prudence reste de mise. Les professionnels du secteur signalent globalement une baisse des dépenses des visiteurs et des séjours plus courts, ce qui pourrait impacter les retombées économiques de la saison.
Perspectives pour la fin de saison
Les professionnels du tourisme bretons constatent également une progression encourageante - Tourisme Bretagne © Noé C. photography
Les deux dernières semaines d'août gagnent en popularité, notamment pour leur ambiance plus paisible après l'agitation du cœur de l'été et pour leurs tarifs plus attractifs. Pour ces mêmes raisons, les mois de septembre et, de plus en plus, octobre, attirent un nombre croissant de Français, en particulier des couples sans enfant, des jeunes familles, et des retraités.
En septembre, 40% des Français prévoient de partir en vacances ou en week-end, tandis qu'un tiers d'entre eux envisage de le faire pendant les vacances de la Toussaint. Les réservations pour les campings et les hébergements locatifs montrent déjà une avance par rapport à la fin août et au mois de septembre.
Les professionnels du tourisme bretons constatent également une progression encourageante, avec 50% d'entre eux observant des niveaux de réservation similaires, voire supérieurs à ceux de 2023. Ces signes positifs laissent espérer une bonne fréquentation pour les mois à venir.
Pour soutenir cette arrière-saison et dans le cadre de sa stratégie de promouvoir la Bretagne comme une destination accessible toute l'année, Tourisme Bretagne lancera à partir de septembre une campagne de publicité numérique (DOOH) en Île-de-France, complétée par une présence renforcée sur internet et les réseaux sociaux, afin d'inciter les Franciliens à planifier des séjours en Bretagne en septembre et en automne.
A lire aussi : Dépaysez-vous en Bretagne
En septembre, 40% des Français prévoient de partir en vacances ou en week-end, tandis qu'un tiers d'entre eux envisage de le faire pendant les vacances de la Toussaint. Les réservations pour les campings et les hébergements locatifs montrent déjà une avance par rapport à la fin août et au mois de septembre.
Les professionnels du tourisme bretons constatent également une progression encourageante, avec 50% d'entre eux observant des niveaux de réservation similaires, voire supérieurs à ceux de 2023. Ces signes positifs laissent espérer une bonne fréquentation pour les mois à venir.
Pour soutenir cette arrière-saison et dans le cadre de sa stratégie de promouvoir la Bretagne comme une destination accessible toute l'année, Tourisme Bretagne lancera à partir de septembre une campagne de publicité numérique (DOOH) en Île-de-France, complétée par une présence renforcée sur internet et les réseaux sociaux, afin d'inciter les Franciliens à planifier des séjours en Bretagne en septembre et en automne.
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