Après l'interdiction de la Commission européenne de valider l'acquisition d'eTraveli, Booking.com n'a pas tardé pour répondre.
Et c'est un véritable pied de nez que le géant du voyage a adressé à Bruxelles.
Alors que l'Europe ne veut pas entendre d'une union qui pourrait "renforcer la position dominante de Booking.com sur le marché des agences de voyages en ligne", le PDG de cette dernière a annoncé avoir prolongé son contrat avec eTraveli et continuerait à développer son activité aérienne naissante, c'est du moins ce que relaient nos confrères de Skift.
Lancée dans une course contre la montre, pour créer l'agence de voyages ultime sur le web, Booking a été freinée par la Commission européenne. D'ailleurs, Glenn Fogel a aussi expliqué qu'il ferait appel de la décision de l'instance.
Et c'est un véritable pied de nez que le géant du voyage a adressé à Bruxelles.
Alors que l'Europe ne veut pas entendre d'une union qui pourrait "renforcer la position dominante de Booking.com sur le marché des agences de voyages en ligne", le PDG de cette dernière a annoncé avoir prolongé son contrat avec eTraveli et continuerait à développer son activité aérienne naissante, c'est du moins ce que relaient nos confrères de Skift.
Lancée dans une course contre la montre, pour créer l'agence de voyages ultime sur le web, Booking a été freinée par la Commission européenne. D'ailleurs, Glenn Fogel a aussi expliqué qu'il ferait appel de la décision de l'instance.
Booking.com : "Nous allons continuer à développer notre activité aérienne"
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Pour le PDG de Booking, les conclusions de Bruxelles n'ont pas de sens.
L'instance qui a entendu de nombreux professionnels du secteur, dont 15 000 hôteliers, pense que ce rapprochement fera à terme mécaniquement augmenter les prix.
Les voyageurs se verront proposer des hôtels en réservant un vol, mais aussi inversement, ne faisant qu'accroître la position de la plateforme. Devant totalement incontournable et indispensable, pour les hôteliers, alors Booking pourrait augmenter ses commissions à loisirs.
"Nous travaillons actuellement avec eTraveli. Nous ferons les mêmes affaires après avoir acquis les actions d'eTraveli. En quoi cela a-t-il une incidence sur quoi que ce soit ? Encore une fois, la logique n'a aucun sens," a fustigé le patron de l'OTA.
Pour lui, l'Europe ne doit pas combattre, les grands groupes et ne doit pas faire des exemples, pour décourager d'autres futurs rachats.
A lire : Europe : Booking.com est-il un "gatekeeper" ?
Un épisode qui ne devrait pas remettre, en question, la volonté de Booking.com de poursuivre son développement dans l'aérien et dans les autres verticales du voyage.
"Nous allons donc continuer à développer notre activité aérienne, qui se porte très bien. Il s'agit d'une transaction malheureuse.
Elle ne nous permettra pas d'améliorer aussi rapidement et aussi facilement le produit de vol que nous avons dans cette marque, en particulier pour les personnes qui ont plaidé pour une meilleure expérience de vol," conclut Glenn Fogel.
L'instance qui a entendu de nombreux professionnels du secteur, dont 15 000 hôteliers, pense que ce rapprochement fera à terme mécaniquement augmenter les prix.
Les voyageurs se verront proposer des hôtels en réservant un vol, mais aussi inversement, ne faisant qu'accroître la position de la plateforme. Devant totalement incontournable et indispensable, pour les hôteliers, alors Booking pourrait augmenter ses commissions à loisirs.
"Nous travaillons actuellement avec eTraveli. Nous ferons les mêmes affaires après avoir acquis les actions d'eTraveli. En quoi cela a-t-il une incidence sur quoi que ce soit ? Encore une fois, la logique n'a aucun sens," a fustigé le patron de l'OTA.
Pour lui, l'Europe ne doit pas combattre, les grands groupes et ne doit pas faire des exemples, pour décourager d'autres futurs rachats.
A lire : Europe : Booking.com est-il un "gatekeeper" ?
Un épisode qui ne devrait pas remettre, en question, la volonté de Booking.com de poursuivre son développement dans l'aérien et dans les autres verticales du voyage.
"Nous allons donc continuer à développer notre activité aérienne, qui se porte très bien. Il s'agit d'une transaction malheureuse.
Elle ne nous permettra pas d'améliorer aussi rapidement et aussi facilement le produit de vol que nous avons dans cette marque, en particulier pour les personnes qui ont plaidé pour une meilleure expérience de vol," conclut Glenn Fogel.