Les tendances des ventes estivales du site de vente en ligne Bourse des Vols. DR - BDV
L'analyse des vols secs vendus sur Bourse de Vols entre juillet et août 2016 permet de dégager de bonnes tendances sur les vacances estivales des voyageurs.
Sans surprise la France s'effondre (-16%) et Paris ne fait pas mieux, avec un recul de 28%. Même la Corse, n'échappe pas à cette triste tendance et baisse de 4%.
Seule Nice semble s'en sortir, avec une hausse de 16%.
L'effondrement des destinations du Maghreb est aussi perceptible, même en Algérie, qui recule de 12%.
"C'est assez étonnant car il s'agit plutôt d'une destination affinitaire. Mais je pense que les promotions aériennes ont été moins nombreuses que l'an passé, notamment avec la disparition d'Air Méditerranée", analyse Fabrice Dariot, le PDG de Bourse de Vols.
La Tunisie recule de 41% (39% pour Tunis) et la Turquie de 35%.
Seul le Maroc échappe au marasme, avec une étonnante progression de 42%.
"Il s'agit d'une destination d'habitués, où la sécurité est perçue comme supérieure. Elle a aussi certainement profité d'un effet report de la Tunisie", poursuit Fabrice Dariot.
Signalons les performances d'Oujda, ville marocaine à la frontière avec l'Algérie (+148%). Elle doit sûrement bénéficier d'un nouveau vol mis en place par la compagnie ASL Airlines.
On retrouve également les best seller de l'été à savoir l'Espagne, en hausse de 52% et le Portugal, qui progresse de 35%. Lisbonne, sa capitale, tutoie les sommets (+43%).
Sans surprise la France s'effondre (-16%) et Paris ne fait pas mieux, avec un recul de 28%. Même la Corse, n'échappe pas à cette triste tendance et baisse de 4%.
Seule Nice semble s'en sortir, avec une hausse de 16%.
L'effondrement des destinations du Maghreb est aussi perceptible, même en Algérie, qui recule de 12%.
"C'est assez étonnant car il s'agit plutôt d'une destination affinitaire. Mais je pense que les promotions aériennes ont été moins nombreuses que l'an passé, notamment avec la disparition d'Air Méditerranée", analyse Fabrice Dariot, le PDG de Bourse de Vols.
La Tunisie recule de 41% (39% pour Tunis) et la Turquie de 35%.
Seul le Maroc échappe au marasme, avec une étonnante progression de 42%.
"Il s'agit d'une destination d'habitués, où la sécurité est perçue comme supérieure. Elle a aussi certainement profité d'un effet report de la Tunisie", poursuit Fabrice Dariot.
Signalons les performances d'Oujda, ville marocaine à la frontière avec l'Algérie (+148%). Elle doit sûrement bénéficier d'un nouveau vol mis en place par la compagnie ASL Airlines.
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Une baisse des ventes de dernière minute.
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Coté long courrier, les Etats-Unis cartonnent avec une hausse de 10%, tandis que le Canada souffre d'un recul de 8%.
La concurrence aérienne est en effet beaucoup moins forte qu'aux Etats-Unis et les prix des billets d'avions restent plus chers.
La Thaïlande bénéficie toujours d'un fort pouvoir d'attractivité malgré certains soucis sécuritaires : elle progresse de 5%.
Il faut rappeler que c'est l'une des lignes long-courrier les moins chères du monde.
Signalons également la performance de la Colombie qui fait un bond de 260% et de 332% pour Bogota, la capitale.
"Les compagnies américaines ont du faire des promotions. La destination profite peut-être également d'un report du Brésil, qui a souffert à cause des Jeux Olympiques".
La Havane apparaît dans le top 5 des plus fortes hausses (+82%), portée par l'intense couverture médiatique de la fin de l'embargo.
Au final, le panier moyen a augmenté de 100 euros. Fabrice Dariot l'explique par une plus forte proportion de vols longs courriers vendus et des dossiers qui contiennent plus de clients.
Autre phénomène : le recul des ventes de dernière minute. Un élément que certains patrons d'agences physiques ont aussi remarqué.
"Peut-être que les clients qui n'avaient pas trop les moyens et qui attendaient les promotions ne sont finalement pas partis. Le manque à gagner est un élément très difficile à mesurer dans le tourisme", remarque Fabrice Dariot.
Il se rassure néanmoins. "Malgré l'accumulation de mauvaises nouvelles, les gens continuent de voyager".
La concurrence aérienne est en effet beaucoup moins forte qu'aux Etats-Unis et les prix des billets d'avions restent plus chers.
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Autre phénomène : le recul des ventes de dernière minute. Un élément que certains patrons d'agences physiques ont aussi remarqué.
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