Dans ses agences qui sont voisines et ont pignon sur rue, Brigitte Moreau développe une activité de réceptif, de producteur, de billettiste et de distributeur. A vrai dire, elle fait un peu de tout, amenée à cette polyvalence par le hasard des rencontres, des coups de cœur et des envies de partir.
Son métier d’interprète l’avait assez rapidement mise en contact avec le monde du tourisme. A 25 ans elle fut sollicitée pour accompagner des groupes de seniors suisses allemands en excursions. Sans hésiter elle avait accepté et était entrée dans le métier du tourisme par la petite porte des accompagnements.
Germanophone au caractère bien trempé
Sa rencontre avec Helmut Stückelschweiger alors directeur des Voyages Pauli et d’Austro Pauli la confortera dans cette voie. Entre la jeune germanophone au caractère bien trempé et lui, le courant passe. Spécialiste de l’Autriche, il cherche à renforcer son équipe. Elle accepte le job proposé sans vraiment savoir ce qui l’attend.
« A l’époque mes connaissances en matière de tourisme se résumaient à deux choses : le voucher et le client. J’étais propulsée responsable de la réservation individuelle. Je me suis donné six mois ».
Et ça a marché. Devenue l’un des cadres de l’entreprise, elle a travaillé dans la plupart des services. Brochures, carnets de voyages, réservation, réceptif… L’un de ses derniers postes était au département « Autocars » où elle dirigeait quelques armoires à glace, chauffeurs au long cours. Un jour elle a quitté Austro Pauli. C’était écrit.
Apprenez le chinois en Chine
A plusieurs reprises elle avait été attirée par cette petite annonce. A 37 ans elle décide de partir. Inscriptions et visas rapidement obtenus elle se retrouve à l’université de Shanghaï au cœur d’un « concentré de planète ». Il y a des Européens, des Africains, des Yéménites et quelques égarés. Tout le monde arrive à communiquer en anglais, français, allemand.
Le chinois ? « Je n’en ai pas gardé grand-chose. J’ai surtout donné des cours de français et d’allemand ». Elle reviendra à Paris deux ans plus tard après avoir quitté la Chine et fait quelques détours. De Shanghai elle garde le souvenir triste de petites rues pittoresques disparaître sous les bulldozers. « Je ne retournerai jamais à Shanghai ».
Ses voyages : des trucs invendables
Brigitte Moreau est un agent de voyages atypique. Spécialiste du trek, elle voyage le plus souvent seule, pour elle. Elle part longtemps, pour découvrir le monde au rythme lent. Ses voyages sont des trucs invendables qu’elle ne cherche pas à proposer. Elle aime vivre l’instant et le capter à jamais comme une photographe. Elle aime croire en l’espèce humaine et s’évader dans un grand parcours initiatique personnel.
En vingt cinq ans de métier elle n’a pratiquement jamais fait deux fois le même voyage. Elle fera sans doute exception pour l’Ethiopie, frappée par la foi et la ferveur de ces chrétiens orthodoxes oubliés du monde. Une certitude : c’est en Afrique, au Togo, au Bénin, au Ghana, qu’elle trouve ses plus profondes émotions.
La semaine dernière elle revenait du Sahara algérien où elle avait vécu quelque temps avec des Touaregs. Le prochain voyage ? Sans doute une de ces mythiques Routes du Sel du côté du Niger. Elle marchera aux côtés des méharistes. Et quand on lui demande quel aurait été le métier de ses rêves elle répond, « institutrice au fond de la brousse ».
TourCom pour ne pas ressembler à son voisin
Voici une dizaine d’année, Brigitte Moreau décide de monter sa propre agence de voyages. Elle a la petite quarantaine et pas un centime. Son père lui donne le capital social, une banque finit par la suivre. Dès l’ouverture elle adhère au réseau TourCom.
Pourquoi Tourcom ? « Avec Tourcom je garde mon indépendance et mes couleurs. Je n’ai aucune obligation à ressembler à mon voisin. En revanche je bénéficie de leur soutien juridique, de leur centrale des paiements. De mon côté je joue le jeu, je vend les fournisseurs référencés. Ce partenariat me convient. »
Aujourd’hui sa petite structure s’est diversifiée. Sous la marque « Travel Solution » elle a développé un marché de jeunes et d’étudiants à destination de la Grande Bretagne puis de l’Espagne. Avec « Aurige » elle programme hors des sentiers battus des voyages pour initiés un peu « routards ». Bien rôdée au marché germanique elle a développé un service réceptif. Elle revend sur brochure, fait de la billetterie et joue pleinement son rôle d’agent de voyages.
Elle est proche de ses clients qui sont ses voisins, qui la connaissent, qui viennent prendre un café, comme ça juste pour bavarder un peu, rêver, beaucoup. Elle ne cherche pas à leur vendre ses propres voyages, mais elle est capable de prendre sur son temps et de parler du Yémen à une cliente qui n’ira jamais plus loin que Marseille.
Elle aime transmettre et témoigner, son sac de voyages posé mais… jamais très loin.
Son métier d’interprète l’avait assez rapidement mise en contact avec le monde du tourisme. A 25 ans elle fut sollicitée pour accompagner des groupes de seniors suisses allemands en excursions. Sans hésiter elle avait accepté et était entrée dans le métier du tourisme par la petite porte des accompagnements.
Germanophone au caractère bien trempé
Sa rencontre avec Helmut Stückelschweiger alors directeur des Voyages Pauli et d’Austro Pauli la confortera dans cette voie. Entre la jeune germanophone au caractère bien trempé et lui, le courant passe. Spécialiste de l’Autriche, il cherche à renforcer son équipe. Elle accepte le job proposé sans vraiment savoir ce qui l’attend.
« A l’époque mes connaissances en matière de tourisme se résumaient à deux choses : le voucher et le client. J’étais propulsée responsable de la réservation individuelle. Je me suis donné six mois ».
Et ça a marché. Devenue l’un des cadres de l’entreprise, elle a travaillé dans la plupart des services. Brochures, carnets de voyages, réservation, réceptif… L’un de ses derniers postes était au département « Autocars » où elle dirigeait quelques armoires à glace, chauffeurs au long cours. Un jour elle a quitté Austro Pauli. C’était écrit.
Apprenez le chinois en Chine
A plusieurs reprises elle avait été attirée par cette petite annonce. A 37 ans elle décide de partir. Inscriptions et visas rapidement obtenus elle se retrouve à l’université de Shanghaï au cœur d’un « concentré de planète ». Il y a des Européens, des Africains, des Yéménites et quelques égarés. Tout le monde arrive à communiquer en anglais, français, allemand.
Le chinois ? « Je n’en ai pas gardé grand-chose. J’ai surtout donné des cours de français et d’allemand ». Elle reviendra à Paris deux ans plus tard après avoir quitté la Chine et fait quelques détours. De Shanghai elle garde le souvenir triste de petites rues pittoresques disparaître sous les bulldozers. « Je ne retournerai jamais à Shanghai ».
Ses voyages : des trucs invendables
Brigitte Moreau est un agent de voyages atypique. Spécialiste du trek, elle voyage le plus souvent seule, pour elle. Elle part longtemps, pour découvrir le monde au rythme lent. Ses voyages sont des trucs invendables qu’elle ne cherche pas à proposer. Elle aime vivre l’instant et le capter à jamais comme une photographe. Elle aime croire en l’espèce humaine et s’évader dans un grand parcours initiatique personnel.
En vingt cinq ans de métier elle n’a pratiquement jamais fait deux fois le même voyage. Elle fera sans doute exception pour l’Ethiopie, frappée par la foi et la ferveur de ces chrétiens orthodoxes oubliés du monde. Une certitude : c’est en Afrique, au Togo, au Bénin, au Ghana, qu’elle trouve ses plus profondes émotions.
La semaine dernière elle revenait du Sahara algérien où elle avait vécu quelque temps avec des Touaregs. Le prochain voyage ? Sans doute une de ces mythiques Routes du Sel du côté du Niger. Elle marchera aux côtés des méharistes. Et quand on lui demande quel aurait été le métier de ses rêves elle répond, « institutrice au fond de la brousse ».
TourCom pour ne pas ressembler à son voisin
Voici une dizaine d’année, Brigitte Moreau décide de monter sa propre agence de voyages. Elle a la petite quarantaine et pas un centime. Son père lui donne le capital social, une banque finit par la suivre. Dès l’ouverture elle adhère au réseau TourCom.
Pourquoi Tourcom ? « Avec Tourcom je garde mon indépendance et mes couleurs. Je n’ai aucune obligation à ressembler à mon voisin. En revanche je bénéficie de leur soutien juridique, de leur centrale des paiements. De mon côté je joue le jeu, je vend les fournisseurs référencés. Ce partenariat me convient. »
Aujourd’hui sa petite structure s’est diversifiée. Sous la marque « Travel Solution » elle a développé un marché de jeunes et d’étudiants à destination de la Grande Bretagne puis de l’Espagne. Avec « Aurige » elle programme hors des sentiers battus des voyages pour initiés un peu « routards ». Bien rôdée au marché germanique elle a développé un service réceptif. Elle revend sur brochure, fait de la billetterie et joue pleinement son rôle d’agent de voyages.
Elle est proche de ses clients qui sont ses voisins, qui la connaissent, qui viennent prendre un café, comme ça juste pour bavarder un peu, rêver, beaucoup. Elle ne cherche pas à leur vendre ses propres voyages, mais elle est capable de prendre sur son temps et de parler du Yémen à une cliente qui n’ira jamais plus loin que Marseille.
Elle aime transmettre et témoigner, son sac de voyages posé mais… jamais très loin.