Les TO pourront fournir à leurs clients, au moment de l’achat du voyage, le nom de cinq compagnies pouvant assurer leur transport aérien, et non une seule comme envisagé auparavant
Le décret portant sur la transparence dans l’information au voyageur a été signé par les cabinets du ministre des Transports Dominique Perben et de son ministre délégué au Tourisme Léon Bertrand. Manque encore, entre autres paraphes, celui du ministère des Finances. On se gardera donc d’annoncer une quelconque date pour sa publication au journal officiel.
Aujourd’hui, au moment de l’achat du voyage, les clients apprennent le nom de leur transporteur dans 90% des cas, même si celui-ci ne correspond pas toujours, à l’arrivée, à celui initialement annoncé, pour cause de code-share, d’affrètement (panne d’un appareil, montée en charge d’un plan de vol, grève) ou de faillite.
Ans Westerhoven : «Sur notre destination (l’Egypte) c’est une nécessité »
Avec le nouveau décret, il était jusqu’à présent question d’imposer aux tour-opérateurs la communication du nom de la compagnie assurant la desserte aérienne. Finalement, pour plus de souplesse, le législateur permettra aux voyagistes de mentionner le nom de cinq transporteurs différents.
«Sur une destination comme la nôtre c’est une nécessité. Nous affrétons une dizaine de compagnie et il n’est pas contraignant d’en sélectionner cinq par tour-opérateur », constate Ans Westerhoven, directrice d’Air Masters. Consolidateur sur l’Egypte, il travaille désormais sur cet axe à 98% avec les compagnies françaises, Star Airlines, Corsair, Air Méditerranée, Axis et Aigle Azur (*).
Voler avec une compagnie française, pour Air Masters comme pour n’importe quel TO, ne constitue toutefois en rien une assurance tout risque. Les voyagistes bouclent leurs brochures parfois un an à l’avance ; les TO travaillent ainsi dès à présent sur leurs catalogues hiver.
Or, le marché du vol touristique est fragile, comme on a pu le constater récemment avec Air Horizons, compagnie française, présente aujourd’hui encore dans des catalogues alors qu’elle ne l’est plus dans le ciel depuis quelques mois.
Pour les clients, le nom de la compagnie ne leur dit souvent rien !
Les clients ont plus que jamais besoin de confiance. Pour la plupart d’entre eux cependant, le nom du transporteur qu’on leur donne ne leur dit absolument rien. Ils n’ont le plus souvent jamais entendu parler de compagnies françaises comme Axis ou Aigle Azur. Que dire alors des transporteurs étrangers, sachant qu’ils assurent aujourd’hui plus des deux tiers des vols touristiques.
A la limite, peu importe d’ailleurs qu’ils les connaissent ou non : le voyageur ne peut se fier qu’à la rumeur pour savoir si une compagnie est fiable ou non, ce qui est un peu léger. Et à bord de l’appareil le sentiment d’insécurité – associé à la vétusté et la saleté – l’emporte sur la réalité d’un danger.
A quand un organisme agréé et indépendant, européen de préférence, compétent sur le plan technique, à même d’informer le client et surtout le professionnel - voyagiste et agence - sur la fiabilité ou non des transporteurs ?
Et comment dépasser la dimension diplomatique du problème lorsqu’on aborde la question des compagnies «bout de ligne» assurant les vols intérieurs ?
(*) Sur les lignes intérieures égyptiennes, Air Masters vole avec AMC et Air Memphis, pour le compte des TO français désormais avec deux PNC parlant français.
Aujourd’hui, au moment de l’achat du voyage, les clients apprennent le nom de leur transporteur dans 90% des cas, même si celui-ci ne correspond pas toujours, à l’arrivée, à celui initialement annoncé, pour cause de code-share, d’affrètement (panne d’un appareil, montée en charge d’un plan de vol, grève) ou de faillite.
Ans Westerhoven : «Sur notre destination (l’Egypte) c’est une nécessité »
Avec le nouveau décret, il était jusqu’à présent question d’imposer aux tour-opérateurs la communication du nom de la compagnie assurant la desserte aérienne. Finalement, pour plus de souplesse, le législateur permettra aux voyagistes de mentionner le nom de cinq transporteurs différents.
«Sur une destination comme la nôtre c’est une nécessité. Nous affrétons une dizaine de compagnie et il n’est pas contraignant d’en sélectionner cinq par tour-opérateur », constate Ans Westerhoven, directrice d’Air Masters. Consolidateur sur l’Egypte, il travaille désormais sur cet axe à 98% avec les compagnies françaises, Star Airlines, Corsair, Air Méditerranée, Axis et Aigle Azur (*).
Voler avec une compagnie française, pour Air Masters comme pour n’importe quel TO, ne constitue toutefois en rien une assurance tout risque. Les voyagistes bouclent leurs brochures parfois un an à l’avance ; les TO travaillent ainsi dès à présent sur leurs catalogues hiver.
Or, le marché du vol touristique est fragile, comme on a pu le constater récemment avec Air Horizons, compagnie française, présente aujourd’hui encore dans des catalogues alors qu’elle ne l’est plus dans le ciel depuis quelques mois.
Pour les clients, le nom de la compagnie ne leur dit souvent rien !
Les clients ont plus que jamais besoin de confiance. Pour la plupart d’entre eux cependant, le nom du transporteur qu’on leur donne ne leur dit absolument rien. Ils n’ont le plus souvent jamais entendu parler de compagnies françaises comme Axis ou Aigle Azur. Que dire alors des transporteurs étrangers, sachant qu’ils assurent aujourd’hui plus des deux tiers des vols touristiques.
A la limite, peu importe d’ailleurs qu’ils les connaissent ou non : le voyageur ne peut se fier qu’à la rumeur pour savoir si une compagnie est fiable ou non, ce qui est un peu léger. Et à bord de l’appareil le sentiment d’insécurité – associé à la vétusté et la saleté – l’emporte sur la réalité d’un danger.
A quand un organisme agréé et indépendant, européen de préférence, compétent sur le plan technique, à même d’informer le client et surtout le professionnel - voyagiste et agence - sur la fiabilité ou non des transporteurs ?
Et comment dépasser la dimension diplomatique du problème lorsqu’on aborde la question des compagnies «bout de ligne» assurant les vols intérieurs ?
(*) Sur les lignes intérieures égyptiennes, Air Masters vole avec AMC et Air Memphis, pour le compte des TO français désormais avec deux PNC parlant français.