Pour compenser les émissions de C02, la CLIA planche sur la création d'une organisation non-gouvernementale de R&D - Depositphotos.com EpicStockMedia
L'association professionnelle CLIA se prépare à l'entrée en vigueur le 1er janvier 2020 de nouvelles règles de l'Organisation Maritime Internationale (OMI).
Lors d'une conférence téléphonique le 28 février 2020, deux experts de l’association – Brian Salerno, Vice-président senior pour la politique maritime, et Donnie Brown, Vice-président pour la politique maritime ont rappelé que les progrès réalisés ces dernières années par l’industrie de la croisière vont au-delà des exigences de l'OMI pour 2020 et que les orientations prises par le secteur pour le futur sont ambitieuses.
Les principaux engagements évoqués concernent le nouveau plafond de la teneur en soufre du fuel-oil utilisé à bord des navires qui est désormais passé de 3,50 % à 0,50 %, conformément à la nouvelle réglementation de l’OMI pour 2020.
Le secteur des croisières a pris trois mesures principales pour répondre aux nouvelles exigences de l'OMI : l'utilisation de système d’épurations des gaz d’échappement (scrubbers ou EGCS), du gaz naturel liquéfié (GNL) et du carburant conforme dont la teneur en soufre est inférieure
ou égale à 0,5 %.
Sur le GNL, deux navires de compagnies adhérant à la CLIA, utilisent actuellement le GNL comme propulsion principale. 25 autres navires utilisant cette technologie ont été commandés et sont, pour certains, déjà en construction.
Lors d'une conférence téléphonique le 28 février 2020, deux experts de l’association – Brian Salerno, Vice-président senior pour la politique maritime, et Donnie Brown, Vice-président pour la politique maritime ont rappelé que les progrès réalisés ces dernières années par l’industrie de la croisière vont au-delà des exigences de l'OMI pour 2020 et que les orientations prises par le secteur pour le futur sont ambitieuses.
Les principaux engagements évoqués concernent le nouveau plafond de la teneur en soufre du fuel-oil utilisé à bord des navires qui est désormais passé de 3,50 % à 0,50 %, conformément à la nouvelle réglementation de l’OMI pour 2020.
Le secteur des croisières a pris trois mesures principales pour répondre aux nouvelles exigences de l'OMI : l'utilisation de système d’épurations des gaz d’échappement (scrubbers ou EGCS), du gaz naturel liquéfié (GNL) et du carburant conforme dont la teneur en soufre est inférieure
ou égale à 0,5 %.
Sur le GNL, deux navires de compagnies adhérant à la CLIA, utilisent actuellement le GNL comme propulsion principale. 25 autres navires utilisant cette technologie ont été commandés et sont, pour certains, déjà en construction.
Concernant les émissions de soufre dans les zones de contrôle des émissions (Emission Control Area ou ECA) la teneur en soufre est limitée à 0,1 %. Les navires doivent donc utiliser du carburant conforme, ou une alternative homologuée permettant d'obtenir des résultats identiques.
Pour compenser les émissions de C02, la CLIA planche sur la création d'une organisation non-gouvernementale de R&D qui serait financer par une contribution obligatoire 2 dollars par tonne de combustible marin acheté́ pour la consommation.
Cela générerait environ 5 milliards de dollars de financement sur une période de 10 ans estime l'association.
Pour compenser les émissions de C02, la CLIA planche sur la création d'une organisation non-gouvernementale de R&D qui serait financer par une contribution obligatoire 2 dollars par tonne de combustible marin acheté́ pour la consommation.
Cela générerait environ 5 milliards de dollars de financement sur une période de 10 ans estime l'association.