Air France avait annoncé samedi l'annulation de ses vols à destination de Douala jusqu'à undi inclus en raison de l'absence de garanties sur les conditions d'assistance au sol à l'aéroport camerounais.
Le premier vol Air France sur Douala partira lundi matin, à 10H20, sur un Airbus A 340, comme c'était le cas avant la suspension des vols, a-t-on appris auprès d'Air France. La reprise de la liaison dès dimanche n'était pas possible en raison de "contraintes techniques", a précisé la compagnie.
Air France avait annoncé samedi l'annulation de ses vols à destination de Douala jusqu'à "lundi inclus" en raison de l'absence de garanties sur les conditions d'assistance au sol à l'aéroport camerounais.
Le vol quotidien d'Air France entre Paris et Douala avait rebroussé chemin en vol vendredi après l'inscription par la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) de la Cameroon Airlines sur la liste noire des compagnies aériennes interdites sur le territoire français pour raisons de sécurité.
Cette décision a, dans un premier temps, provoqué la consternation des autorités camerounaise et la colère des personnels et des syndicats de la Camair.
Appareil affrété jusqu'à l'audit
Toutefois, les autorités camerounaises, apparemment désireuses de jouer l'apaisement, ont publié samedi soir un communiqué commun avec les syndicats et la direction de la compagnie. Les syndicats s'y engagent à assurer l'assistance au sol aux compagnies desservant le Cameroun.
"La Camair s'engage à apporter toute sa collaboration à l'audit d'exploitation qui sera fait par un cabinet indépendant et à mettre en oeuvre les recommandations qui en découlent", a également déclaré à Reuters un porte-parole de la DGAC.
Par ailleurs, la DGAC avait autorisé la compagnie camerounaise à reprendre dès dimanche ses vols à destination de Paris mais avec un avion affrété auprès de la compagnie charter Air Italy et non avec ses propres appareils.
"Il n'y a rien de nouveau sur ce dernier point. Cet accord d'affrètement avait déjà été donné vendredi", a déclaré le porte-parole de la DGAC. "Il n'y a pas eu de négociation complémentaire entre les autorités françaises et la Camair."
Les avions appartenant en propre à la Camair restent pour leur part interdits de vol en France au moins jusqu'à l'audit.
Air France avait annoncé samedi l'annulation de ses vols à destination de Douala jusqu'à "lundi inclus" en raison de l'absence de garanties sur les conditions d'assistance au sol à l'aéroport camerounais.
Le vol quotidien d'Air France entre Paris et Douala avait rebroussé chemin en vol vendredi après l'inscription par la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) de la Cameroon Airlines sur la liste noire des compagnies aériennes interdites sur le territoire français pour raisons de sécurité.
Cette décision a, dans un premier temps, provoqué la consternation des autorités camerounaise et la colère des personnels et des syndicats de la Camair.
Appareil affrété jusqu'à l'audit
Toutefois, les autorités camerounaises, apparemment désireuses de jouer l'apaisement, ont publié samedi soir un communiqué commun avec les syndicats et la direction de la compagnie. Les syndicats s'y engagent à assurer l'assistance au sol aux compagnies desservant le Cameroun.
"La Camair s'engage à apporter toute sa collaboration à l'audit d'exploitation qui sera fait par un cabinet indépendant et à mettre en oeuvre les recommandations qui en découlent", a également déclaré à Reuters un porte-parole de la DGAC.
Par ailleurs, la DGAC avait autorisé la compagnie camerounaise à reprendre dès dimanche ses vols à destination de Paris mais avec un avion affrété auprès de la compagnie charter Air Italy et non avec ses propres appareils.
"Il n'y a rien de nouveau sur ce dernier point. Cet accord d'affrètement avait déjà été donné vendredi", a déclaré le porte-parole de la DGAC. "Il n'y a pas eu de négociation complémentaire entre les autorités françaises et la Camair."
Les avions appartenant en propre à la Camair restent pour leur part interdits de vol en France au moins jusqu'à l'audit.
Avant l'été, les autorités française et camerounaise ont coopéré pour s'assurer que ces écarts seraient corrigés de manière durable. Mais trois contrôles inopinés, les 5 et 12 juillet, puis le 23 août, ont montré que des anomalies persistaien
Après Air Koryo (Corée du Nord), Air Saint Thomas (Etats-Unis), International Air Services (Libéria), Lineas Aer (Mozambique) et Phuket Airlines (Thaïlande), vient s'ajouter la compagnie nationale camerounaise dont l'Etat est actionnaire à plus de 96%, aux côtés d'Air France à hauteur de 3,57%. «Une participation extrêmement minoritaire», soulignait hier la compagnie française.
Voici reproduit ci-après le communiqué de la DGAC
"A la suite d’un contrôle effectué le 24 mai dernier sur un appareil de la Camair, et révélant plusieurs infractions majeures dites de niveau 3 (c’est-à-dire ayant un effet direct sur la sécurité de l’exploitation), la DGAC (direction générale de l’aviation civile française) a demandé à la Camair un plan d’actions correctrices pour le 30 juin. Ce plan a permis la poursuite des vols au-delà de cette date, sous réserve d’un contrôle effectif de son application.
Le 5 juillet, un contrôle sur un appareil de la Camair faisant apparaître à nouveau une infraction majeure, la DGAC a averti qu’en cas de nouvelle anomalie importante, elle se verrait dans l’obligation de demander l’arrêt des vols de la Camair tant qu’un audit indépendant n’aurait pas démontré la conformité de cette compagnie aux normes OACI (Organisation de l’aviation civile internationale).
De nouveaux écarts importants ayant été décelés les 12 et 18 juillet, la DGAC a alors demandé la réalisation d’un audit réalisé par un organisme tiers avant le 15 septembre.
L’audit annoncé par l’autorité aéronautique camerounaise ne répondait pas à la demande de la DGAC car réalisé par des experts de la Camair et de l’Autorité aéronautique camerounaise. Par ailleurs, un contrôle en date du 23 août faisait encore apparaître pas moins de trois infractions majeures. Dès lors, la date-butoir du 15 septembre a été maintenue.
La proposition faite à l’Autorité aéronautique du Cameroun de faire un audit indépendant n’a pas, à ce jour, reçu de réponse adéquate.
Compte tenu de la gravité des infractions constatées (usure " au-delà des limites " de certains pneus, transport non autorisé de matières dangereuses, conteneurs " en très mauvaise condition "…), il apparaît que la sécurité des passagers, camerounais comme français, n’est pas garantie.
Cette suspension pourra être levée dès que les résultats satisfaisants des audits seront notifiés à la DGAC ".
Voici reproduit ci-après le communiqué de la DGAC
"A la suite d’un contrôle effectué le 24 mai dernier sur un appareil de la Camair, et révélant plusieurs infractions majeures dites de niveau 3 (c’est-à-dire ayant un effet direct sur la sécurité de l’exploitation), la DGAC (direction générale de l’aviation civile française) a demandé à la Camair un plan d’actions correctrices pour le 30 juin. Ce plan a permis la poursuite des vols au-delà de cette date, sous réserve d’un contrôle effectif de son application.
Le 5 juillet, un contrôle sur un appareil de la Camair faisant apparaître à nouveau une infraction majeure, la DGAC a averti qu’en cas de nouvelle anomalie importante, elle se verrait dans l’obligation de demander l’arrêt des vols de la Camair tant qu’un audit indépendant n’aurait pas démontré la conformité de cette compagnie aux normes OACI (Organisation de l’aviation civile internationale).
De nouveaux écarts importants ayant été décelés les 12 et 18 juillet, la DGAC a alors demandé la réalisation d’un audit réalisé par un organisme tiers avant le 15 septembre.
L’audit annoncé par l’autorité aéronautique camerounaise ne répondait pas à la demande de la DGAC car réalisé par des experts de la Camair et de l’Autorité aéronautique camerounaise. Par ailleurs, un contrôle en date du 23 août faisait encore apparaître pas moins de trois infractions majeures. Dès lors, la date-butoir du 15 septembre a été maintenue.
La proposition faite à l’Autorité aéronautique du Cameroun de faire un audit indépendant n’a pas, à ce jour, reçu de réponse adéquate.
Compte tenu de la gravité des infractions constatées (usure " au-delà des limites " de certains pneus, transport non autorisé de matières dangereuses, conteneurs " en très mauvaise condition "…), il apparaît que la sécurité des passagers, camerounais comme français, n’est pas garantie.
Cette suspension pourra être levée dès que les résultats satisfaisants des audits seront notifiés à la DGAC ".