La DRH se retrouve en effet devant le cas de figure improbable : sur quels critères choisir les ''heureux démissionnaires'' ?
Décidément, le plan social évoqué et négocié depuis plusieurs mois chez Carlson Wagonlit tourne à la farce.
Sur les 446 postes que l'entreprise prévoyait de supprimer (15% des effectifs) avec la fermeture de plusieurs plateaux d'affaires en région parisienne contrebalancé par la création de 110 postes pour renforcer les plateaux de province,
il y avait donc un différentiel de 320 employés devant être soumis à des départs contraints.
Or, en dépit de l'offre pour le moins pingre (une prime de départ de 11 000 euros) si on la compare à celle proposée par Amex (23 000 euros) à ses employés, la direction des ressources humaines de Carlson Wagonlit a reçu 460 demandes de départ !
Sur les 446 postes que l'entreprise prévoyait de supprimer (15% des effectifs) avec la fermeture de plusieurs plateaux d'affaires en région parisienne contrebalancé par la création de 110 postes pour renforcer les plateaux de province,
il y avait donc un différentiel de 320 employés devant être soumis à des départs contraints.
Or, en dépit de l'offre pour le moins pingre (une prime de départ de 11 000 euros) si on la compare à celle proposée par Amex (23 000 euros) à ses employés, la direction des ressources humaines de Carlson Wagonlit a reçu 460 demandes de départ !
Le PSE tournerait-il à la farce ?
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Le dossier de PSE qui devait être bouclé le 26 juin dernier est désormais repoussé devant cet afflux de candidatures.
La DRH se retrouve en effet devant le cas de figure improbable : sur quels critères choisir les "heureux démissionnaires" ?
La liste des critères doit maintenant être négociée en comité d'entreprise, puis le plan de sauvegarde de l'emploi dans la globalité devra être approuvé en comité central d'entreprise.
Pour Edouard Mougenot, représentant syndical CGT, le nombre important des candidats au départ, et ce en dépit du gel des recrutements dans l'ensemble de l'industrie touristique, traduit le pessimisme des employés sur l'avenir de CWT en France.
La DRH se retrouve en effet devant le cas de figure improbable : sur quels critères choisir les "heureux démissionnaires" ?
La liste des critères doit maintenant être négociée en comité d'entreprise, puis le plan de sauvegarde de l'emploi dans la globalité devra être approuvé en comité central d'entreprise.
Pour Edouard Mougenot, représentant syndical CGT, le nombre important des candidats au départ, et ce en dépit du gel des recrutements dans l'ensemble de l'industrie touristique, traduit le pessimisme des employés sur l'avenir de CWT en France.