Les syndicats ont demandé le report à une date ultérieure des questions qui étaient à l'ordre du jour - Logo CWT
Si le climat social semblait se réchauffer chez CWT, la dernière réunion du Comité d'Entreprise ne s'est pas exactement déroulée comme prévue.
En effet, le directeur des relations sociales représentant la direction a clos la séance au bout d'un quart d'heure.
"35 questions étaient à l'ordre du jour sur la réorganisation des services, les comptes, les ressources... Une personne bien spécifique devait y répondre et être physiquement présente ce qui n'a pas été le cas. Nous avons donc demandé le report à une date ultérieure de ces questions pour avoir plein échange avec la direction sur ces sujets.
Nous ne voulions pas échanger au téléphone avec une personne située à Belfort, on nous avait pourtant garanti la présence de cette personne. Le directeur n'a pas apprécié que l'on demande ce report." explique Carole Lalanne, déléguée syndicale CGT.
Résultat, la réunion a été écourtée. Pour la déléguée syndicale, il s'agit d'une "rupture totale du dialogue social". Le Comité d'Entreprise évoque même un délit d'entrave.
En effet, le directeur des relations sociales représentant la direction a clos la séance au bout d'un quart d'heure.
"35 questions étaient à l'ordre du jour sur la réorganisation des services, les comptes, les ressources... Une personne bien spécifique devait y répondre et être physiquement présente ce qui n'a pas été le cas. Nous avons donc demandé le report à une date ultérieure de ces questions pour avoir plein échange avec la direction sur ces sujets.
Nous ne voulions pas échanger au téléphone avec une personne située à Belfort, on nous avait pourtant garanti la présence de cette personne. Le directeur n'a pas apprécié que l'on demande ce report." explique Carole Lalanne, déléguée syndicale CGT.
Résultat, la réunion a été écourtée. Pour la déléguée syndicale, il s'agit d'une "rupture totale du dialogue social". Le Comité d'Entreprise évoque même un délit d'entrave.
Des conditions de travail qui se dégradent
Suite à la fermeture du CE "nous étions tenus tous de reprendre nos postes de travail, alors que nos heures de délégations étaient posées et que des personnes venaient de Nantes ou de Lille. On nous infantilise" ajoute -telle.
Elle conclut "Les conditions de travail se dégradent. Les réorganisations de travail nous mettent dans des situations difficiles vis à vis de nos clients. Les départs naturels explosent, une quarantaine depuis avril et la direction fait appel de plus en plus à des contrats précaires"
Elle conclut "Les conditions de travail se dégradent. Les réorganisations de travail nous mettent dans des situations difficiles vis à vis de nos clients. Les départs naturels explosent, une quarantaine depuis avril et la direction fait appel de plus en plus à des contrats précaires"