Le projet de la liaison entre Roissy et Paris prend de la consistance semaine après semaine. Après les premiers dossiers déposés, c'est à l'Autorité environnementale de rendre son avis sur la construction d'une ligne qui devrait permettre de raccourcir le trajet ente l'aéroport et la Capitale.
Lors de cette réunion, huit députés ont assistés au rapport. L'Autorité rappelle qu'il "est prévu un niveau de service d’un train par sens toutes les 15 minutes, de 5 heures à minuit, et un temps de parcours de 20 minutes environ. Sept rames affectées à ce service sont nécessaires."
Le coût des aménagements subventionnés est estimé à 1,410 milliard d'euros, pour un début des travaux en 2019 et une livraison courant 2023. Si l'ensemble des coûts ne peuvent pas être couverts par le prix du billet, une taxe "sur les passagers aériens" devra combler le fossé (estimation faite à 1 euro par passager).
Le dossier est de l'aveu même de l'Ae "globalement de bonne facture, clair et didactique." Toutefois des recommandations ont été émises afin de compléter et d'apporter des réponses à des questions laissées en suspens.
Lors de cette réunion, huit députés ont assistés au rapport. L'Autorité rappelle qu'il "est prévu un niveau de service d’un train par sens toutes les 15 minutes, de 5 heures à minuit, et un temps de parcours de 20 minutes environ. Sept rames affectées à ce service sont nécessaires."
Le coût des aménagements subventionnés est estimé à 1,410 milliard d'euros, pour un début des travaux en 2019 et une livraison courant 2023. Si l'ensemble des coûts ne peuvent pas être couverts par le prix du billet, une taxe "sur les passagers aériens" devra combler le fossé (estimation faite à 1 euro par passager).
Le dossier est de l'aveu même de l'Ae "globalement de bonne facture, clair et didactique." Toutefois des recommandations ont été émises afin de compléter et d'apporter des réponses à des questions laissées en suspens.
Des lacunes à combler
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Ainsi, il est demandé de compléter le dossier du Charles de Gaulle Express sur les domaines suivants :
- l’augmentation du bruit ferroviaire, principalement de Saint-Denis à Villeparisis,
- ses effets sur les possibilités de renouvellement urbain du secteur de la Chapelle, à Paris,
- ses éventuels effets sur les usagers du RER B,
- ses effets sur les eaux superficielles et souterraines,
- son effet positif concernant les grands enjeux environnementaux associés aux modes de transports (pollution de l’air, bruit, énergie, gaz à effet de serre), par report vers le rail de certains trajets réalisés par la route, et négatif par facilitation de l’accès au transport aérien.
En effet, selon l'Ae la récente mise à jour de l'étude d'impact ne présente pas de descriptif "du projet à une échelle cohérente avec l’autorisation demandée et avec l’état d’avancement du projet."
Sans oublier que le dossier "ne présente pas de calendrier des opérations plus précis que les dates de 2019 pour le démarrage des travaux et de 2023 pour la mise en service de la ligne."
Une des conclusions étant d'établir un agenda plus clair, d'autant que la ligne express doit être fonctionnelle pour les JO 2024.
- l’augmentation du bruit ferroviaire, principalement de Saint-Denis à Villeparisis,
- ses effets sur les possibilités de renouvellement urbain du secteur de la Chapelle, à Paris,
- ses éventuels effets sur les usagers du RER B,
- ses effets sur les eaux superficielles et souterraines,
- son effet positif concernant les grands enjeux environnementaux associés aux modes de transports (pollution de l’air, bruit, énergie, gaz à effet de serre), par report vers le rail de certains trajets réalisés par la route, et négatif par facilitation de l’accès au transport aérien.
En effet, selon l'Ae la récente mise à jour de l'étude d'impact ne présente pas de descriptif "du projet à une échelle cohérente avec l’autorisation demandée et avec l’état d’avancement du projet."
Sans oublier que le dossier "ne présente pas de calendrier des opérations plus précis que les dates de 2019 pour le démarrage des travaux et de 2023 pour la mise en service de la ligne."
Une des conclusions étant d'établir un agenda plus clair, d'autant que la ligne express doit être fonctionnelle pour les JO 2024.
Les voyageurs du RER B impactés ?
La faune et la flore seront inévitablement touchés par des travaux d'une telle envergure, mais aussi les usagers du RER B. Le rapport de l'Ae rapporte que le train francilien ne pourra plus utiliser autant de voies de délestage sur la ligne la Plaine-Hirson, en cas de perturbations.
Ainsi, 2 lignes sur 4 seront réservées à l'utilisation du Charles de Gaulle Express.
L'avis émis dénonce que "les analyses présentées dans le dossier peinent à démontrer que le projet n’aggrave pas les situations de perturbation rencontrées."
Dans ces conditions, L’Ae recommande de joindre à "l’étude d’impact l’étude complémentaire relative à la circulation ferroviaire et de préciser les mesures qui seront prises en cas de perturbation sur les voies du RER B, à savoir une baisse de la fréquence des circulations des trains du Charles de Gaulle express."
Le rapport initial prévoit que la ligne rapide entre l'aéroport et Paris subira "une baisse de la fréquence des circulations des trains" si un problème se présente sur le RER B.
A quelques mois des premiers coups de pioches, il reste du pain sur la planche pour boucler le dossier du CDG Express.
Ainsi, 2 lignes sur 4 seront réservées à l'utilisation du Charles de Gaulle Express.
L'avis émis dénonce que "les analyses présentées dans le dossier peinent à démontrer que le projet n’aggrave pas les situations de perturbation rencontrées."
Dans ces conditions, L’Ae recommande de joindre à "l’étude d’impact l’étude complémentaire relative à la circulation ferroviaire et de préciser les mesures qui seront prises en cas de perturbation sur les voies du RER B, à savoir une baisse de la fréquence des circulations des trains du Charles de Gaulle express."
Le rapport initial prévoit que la ligne rapide entre l'aéroport et Paris subira "une baisse de la fréquence des circulations des trains" si un problème se présente sur le RER B.
A quelques mois des premiers coups de pioches, il reste du pain sur la planche pour boucler le dossier du CDG Express.