Avis de tempête sur l’île de beauté ?
Alors que ces dernières semaines, la tension monte chez Air Corsica entre la direction et ses employés, en particulier ses hôtesses et stewards, ces derniers n’excluent désormais pas de déposer un préavis de grève.
Le déclic a eu lieu le 21 mars dernier, quand, alors qu’une partie des PNC est tombée malade le même jour, le trafic a été fortement perturbé sur les vols de la compagnie corse vers Marseille.
Des perturbations dues, de l’avis de la direction, à « des tensions d’effectifs personnels navigants commerciaux, consécutives à des arrêts de travail connus ce jour ».
Depuis cette date, 4 réunions de négociations entre PNC et direction se sont tenues, dont la dernière mercredi 10 avril 2019, sans résultat à ce jour.
« La direction n’arrive pas à prendre en compte ce qu’il se passe. Outre le fait des conditions de travail, la question du salaire de base, qui n’a pas évolué depuis 2005, est cruciale », résume Christophe Oriola, responsable syndicale PNC de la compagnie corse.
Après avoir refusé, mercredi 10 avril, une proposition d'augmentation du salaire de base (de 100 euros bruts, puis de 1% chaque année pendant 5 ans), les syndicats de PNC vont désormais réfléchir ensemble à une contre-proposition commune, le but étant de retarder au maximum l'échéance du préavis de grève.
Alors que ces dernières semaines, la tension monte chez Air Corsica entre la direction et ses employés, en particulier ses hôtesses et stewards, ces derniers n’excluent désormais pas de déposer un préavis de grève.
Le déclic a eu lieu le 21 mars dernier, quand, alors qu’une partie des PNC est tombée malade le même jour, le trafic a été fortement perturbé sur les vols de la compagnie corse vers Marseille.
Des perturbations dues, de l’avis de la direction, à « des tensions d’effectifs personnels navigants commerciaux, consécutives à des arrêts de travail connus ce jour ».
Depuis cette date, 4 réunions de négociations entre PNC et direction se sont tenues, dont la dernière mercredi 10 avril 2019, sans résultat à ce jour.
« La direction n’arrive pas à prendre en compte ce qu’il se passe. Outre le fait des conditions de travail, la question du salaire de base, qui n’a pas évolué depuis 2005, est cruciale », résume Christophe Oriola, responsable syndicale PNC de la compagnie corse.
Après avoir refusé, mercredi 10 avril, une proposition d'augmentation du salaire de base (de 100 euros bruts, puis de 1% chaque année pendant 5 ans), les syndicats de PNC vont désormais réfléchir ensemble à une contre-proposition commune, le but étant de retarder au maximum l'échéance du préavis de grève.
La grogne des PNC
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Les PNC, en plus de ce gel des salaires, mettent en avant des conditions de travail deviennent de plus en plus compliquées.
« Ces dernières années, nous sommes passés sur des avions de plus grandes capacités (des Fokker 100 aux Airbus A319 puis A320neo à 180 sièges en fin d’année, ndlr), les temps d’escales sont de plus en plus réduits, les rotations plus courtes, les règles de sécurité et de sureté de plus en plus contraignantes », résume Christophe Oriola, qui parle aussi d’un accord d’entreprise caduc depuis 2016 et de l’absence d’une feuille de route claire pour les années à venir.
« Tout ça accroît la pression sur notre travail, et nous sommes au bord du KO et de l’explosion », explique-t-il aussi. « Après 3 mois de discussions, plus on avance plus on se heurte à l’incompréhension de la direction. Voilà pourquoi nous pouvons aller jusqu’à poser un préavis de grève ».
« Ces dernières années, nous sommes passés sur des avions de plus grandes capacités (des Fokker 100 aux Airbus A319 puis A320neo à 180 sièges en fin d’année, ndlr), les temps d’escales sont de plus en plus réduits, les rotations plus courtes, les règles de sécurité et de sureté de plus en plus contraignantes », résume Christophe Oriola, qui parle aussi d’un accord d’entreprise caduc depuis 2016 et de l’absence d’une feuille de route claire pour les années à venir.
« Tout ça accroît la pression sur notre travail, et nous sommes au bord du KO et de l’explosion », explique-t-il aussi. « Après 3 mois de discussions, plus on avance plus on se heurte à l’incompréhension de la direction. Voilà pourquoi nous pouvons aller jusqu’à poser un préavis de grève ».
La direction cherche "une solution satisfaisante"
Contactée, la direction de la compagnie corse n’a pour l’instant pas donné suite à nos sollicitations.
Dans une communication publiée sur Corsenetinfos.corsica, cette dernière assure avoir proposé « une évolution de la grille salariale particulièrement axée sur les salaires les plus bas ».
« A ce stade nous attendons les contre-propositions de nos partenaires sociaux », précise la direction, ajoutant qu'elle « réaffirme sa volonté de progresser dans la recherche d’une solution satisfaisante pour toutes et pour tous ».
Une situation tendue à laquelle s'ajoutent les négociations pour les accords catégoriels avec les pilotes de la compagnie, toujours en cours, et celles avec le personnel au sol, qui vont débuter en 2019.
Trois conventions à négocier en même temps et qui pourraient bien assombrir l'horizon social de la compagnie basée à Ajaccio.
Dans une communication publiée sur Corsenetinfos.corsica, cette dernière assure avoir proposé « une évolution de la grille salariale particulièrement axée sur les salaires les plus bas ».
« A ce stade nous attendons les contre-propositions de nos partenaires sociaux », précise la direction, ajoutant qu'elle « réaffirme sa volonté de progresser dans la recherche d’une solution satisfaisante pour toutes et pour tous ».
Une situation tendue à laquelle s'ajoutent les négociations pour les accords catégoriels avec les pilotes de la compagnie, toujours en cours, et celles avec le personnel au sol, qui vont débuter en 2019.
Trois conventions à négocier en même temps et qui pourraient bien assombrir l'horizon social de la compagnie basée à Ajaccio.