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Si l’on s’en tient aux compagnies régulières, le ciel est autrement plus encombré du côté espagnol que français. Iberia se bat déjà contre Air Europa, Spanair, Air Madrid, Vueling…
Une nouvelle low cost va s’ajouter à la liste en octobre, Clickair. Concurrent redoutable sur sa plateforme de Barcelone, ce transporteur à bas coûts a la particularité de compter Iberia parmi ses actionnaires (*).
Sa création, perçue comme une menace pour l’emploi et les salaires, a déclenché une grève en plein mois de juillet chez Iberia ; sa direction a vite trouvé un accord avec les syndicats, s’engageant notamment à préserver l’emploi des pilotes.
Objectif : 70 destinations en 2008
Clickair, au départ de Barcelone, va opérer dans un premier temps des vols internationaux sur Amsterdam, Genève, Zurich, Prague, Dublin, Lisbonne, Porto et Moscou, des vols intérieurs sur Malaga, Valence, Séville et Bilbao. La compagnie va démarrer ses activités avec trois A 320. Clickair devrait intégrer ensuite un nouvel appareil par mois et exploiter une flotte de 30 avions fin 2008. D’ici trois ans, elle entend desservir 70 destinations - dont Paris – et opérer au total près de 200 vols quotidiens. Les ventes se feront essentiellement par le biais du site www.clickair.com.
Ventes en agence de voyages via les GDS
Clickair n’adopte toutefois pas toutes les caractéristiques du modèle «low cost». Les accords de code-share avec Iberia sur certains vols se traduiront par une part relativement importante de ventes en agence de voyages via les GDS.
Les passagers de Clickair profiteront en outre du programme de fidélité Iberia Plus. La compagnie entend par ailleurs opérer sur les principaux aéroports et non sur des plateformes secondaires. Enfin, s’il est probable que le PNC ne servira pas (sauf exception) de boissons à bord, il devrait en revanche commercialiser des articles en duty free, des entrées pour des parcs d’attraction, des billets de train et de théâtre.
(*) Iberia détient 20% des parts de Catair Líneas Aéreas (Clickair), aux côtés de l’hôtelier Iberostar, des groupes Cobra, Quercus Equity et Nefinsa (ce dernier est le propriétaire de la compagnie régionale Air Nostrum, laquelle opère sous la marque Iberia Regional).
Une nouvelle low cost va s’ajouter à la liste en octobre, Clickair. Concurrent redoutable sur sa plateforme de Barcelone, ce transporteur à bas coûts a la particularité de compter Iberia parmi ses actionnaires (*).
Sa création, perçue comme une menace pour l’emploi et les salaires, a déclenché une grève en plein mois de juillet chez Iberia ; sa direction a vite trouvé un accord avec les syndicats, s’engageant notamment à préserver l’emploi des pilotes.
Objectif : 70 destinations en 2008
Clickair, au départ de Barcelone, va opérer dans un premier temps des vols internationaux sur Amsterdam, Genève, Zurich, Prague, Dublin, Lisbonne, Porto et Moscou, des vols intérieurs sur Malaga, Valence, Séville et Bilbao. La compagnie va démarrer ses activités avec trois A 320. Clickair devrait intégrer ensuite un nouvel appareil par mois et exploiter une flotte de 30 avions fin 2008. D’ici trois ans, elle entend desservir 70 destinations - dont Paris – et opérer au total près de 200 vols quotidiens. Les ventes se feront essentiellement par le biais du site www.clickair.com.
Ventes en agence de voyages via les GDS
Clickair n’adopte toutefois pas toutes les caractéristiques du modèle «low cost». Les accords de code-share avec Iberia sur certains vols se traduiront par une part relativement importante de ventes en agence de voyages via les GDS.
Les passagers de Clickair profiteront en outre du programme de fidélité Iberia Plus. La compagnie entend par ailleurs opérer sur les principaux aéroports et non sur des plateformes secondaires. Enfin, s’il est probable que le PNC ne servira pas (sauf exception) de boissons à bord, il devrait en revanche commercialiser des articles en duty free, des entrées pour des parcs d’attraction, des billets de train et de théâtre.
(*) Iberia détient 20% des parts de Catair Líneas Aéreas (Clickair), aux côtés de l’hôtelier Iberostar, des groupes Cobra, Quercus Equity et Nefinsa (ce dernier est le propriétaire de la compagnie régionale Air Nostrum, laquelle opère sous la marque Iberia Regional).