Les cadres sur le départ qui, traditionnellement parviennent à un accord négocié font de plus en plus appel aux prud’hommes pour obtenir gain de cause...
Les entreprises du tourisme l’ont déjà annoncé : le retard d’activité accumulé depuis le printemps ne pourra pas se rattraper sur la fin de l’année.
La course à la réduction des coûts fixes est donc entamée pour tenter de finir l‘exercice, pour le moins, à l‘équilibre.
Difficile de ne pas adhérer à cette stratégie de sauvegarde, sauf que le coût social s‘en avère lourd.
L’externalisation des services, la réorganisation des équipes sont donc plus que jamais à l’ordre du jour.
Dernier exemple en date le projet de réduction d’effectif du centre d’appel européen du Club Med situé à Saint-Ouen.
Sur les 220 postes que compte ce service, le groupe souhaite en supprimer 68 et faire passer 22 postes de temps plein à temps partiel. Une décision justifiée par l'augmentation des réservations internet, si l'on en croit une dépêche de l'AFP.
Même si le TO affirme ne pas avoir l’intention de faire appel à un prestataire extérieur, une partie de la charge de travail incombant jusqu’à présent au centre d’appel sera réorientée vers les vendeurs des différentes agences du Club.
La course à la réduction des coûts fixes est donc entamée pour tenter de finir l‘exercice, pour le moins, à l‘équilibre.
Difficile de ne pas adhérer à cette stratégie de sauvegarde, sauf que le coût social s‘en avère lourd.
L’externalisation des services, la réorganisation des équipes sont donc plus que jamais à l’ordre du jour.
Dernier exemple en date le projet de réduction d’effectif du centre d’appel européen du Club Med situé à Saint-Ouen.
Sur les 220 postes que compte ce service, le groupe souhaite en supprimer 68 et faire passer 22 postes de temps plein à temps partiel. Une décision justifiée par l'augmentation des réservations internet, si l'on en croit une dépêche de l'AFP.
Même si le TO affirme ne pas avoir l’intention de faire appel à un prestataire extérieur, une partie de la charge de travail incombant jusqu’à présent au centre d’appel sera réorientée vers les vendeurs des différentes agences du Club.
Les cadres font de plus en plus appel aux prud’hommes
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Le projet passe évidemment très mal auprès des employés concernés qui ont déjà organisé plusieurs manifestations de protestation.
D’autres services, chez d’autres producteurs sont également examinés à la loupe. Dans l’œil du cyclone, les agents d’assistance aéroports.
Payés généralement au forfait, ces employés ont évidemment des horaires de travail irréguliers, du travail de nuit, du travail dominical, etc.
Bref, une situation qui, si elle n’est pas ficelée solidement, peut facilement donner lieu à un conflit. Un tour-opérateur, lourdement condamné, l’a appris à ses dépens l’année dernière.
Autant dire que les représentants du personnel des différents TO généralistes où les services aéroports ne sont pas réalisés par des prestataires extérieurs, se préparent à une rentrée mouvementée.
Mais, la catégorie des employés n’est pas la seule touchée par les effets de la crise. Les cadres sur le départ qui, traditionnellement parviennent à un accord négocié satisfaisant les deux partis, font de plus en plus appel aux prud’hommes pour obtenir gain de cause.
Ainsi, une audience récente du conseil des prud’hommes de Paris a examiné le dossier opposant Laurence Berman-Clément, l’ancienne patronne de Jet tours, à son ex-employeur le Club Med.
La compensation demandée porterait, de source bien informée, sur plusieurs millions d’euros.
D’autres services, chez d’autres producteurs sont également examinés à la loupe. Dans l’œil du cyclone, les agents d’assistance aéroports.
Payés généralement au forfait, ces employés ont évidemment des horaires de travail irréguliers, du travail de nuit, du travail dominical, etc.
Bref, une situation qui, si elle n’est pas ficelée solidement, peut facilement donner lieu à un conflit. Un tour-opérateur, lourdement condamné, l’a appris à ses dépens l’année dernière.
Autant dire que les représentants du personnel des différents TO généralistes où les services aéroports ne sont pas réalisés par des prestataires extérieurs, se préparent à une rentrée mouvementée.
Mais, la catégorie des employés n’est pas la seule touchée par les effets de la crise. Les cadres sur le départ qui, traditionnellement parviennent à un accord négocié satisfaisant les deux partis, font de plus en plus appel aux prud’hommes pour obtenir gain de cause.
Ainsi, une audience récente du conseil des prud’hommes de Paris a examiné le dossier opposant Laurence Berman-Clément, l’ancienne patronne de Jet tours, à son ex-employeur le Club Med.
La compensation demandée porterait, de source bien informée, sur plusieurs millions d’euros.