Le 100% NDC, c’est pour 2025 … en tout cas chez Finnair !
Alors que le nouveau standard de distribution de billets d’avions poursuit, doucement, son implantation technique chez les compagnies aériennes et les agences du monde entier, la compagnie finlandaise veut accélérer les choses. « Toutes les compagnies parlent de NDC mais aucune n’a encore clairement défini sa sortie totale des GDS. Nous voulons prouver notre courage et aller de l’avant ! », lance Javier Roig, directeur France et Europe du sud de Finnair.
La compagnie veut devenir d’ici 2025 la première compagnie aérienne mondiale à se passer de l’historique technologie GDS Edifact pour vendre des billets et des produits aériens, passant à un modèle de distribution entièrement NDC pour les ventes par canal d’agence. Pour se faire, Finnair annonce la mise en place en juillet 2022 sur les marchés européens d’une surcharge GDS de 12 euros par billet aller (même si celui si comporte plusieurs vols). Même système pour les billets retours.
Pour le président des ventes mondiales de Finnair, Mikko Turtianen, « il est temps de s’assurer que nous apportons un changement significatif à un secteur qui a été lent à réagir aux changements technologiques, nous mettons tous les acteurs de l’industrie au défi de se joindre à la transformation ».
Lire aussi : - Amadeus Travel Platform : Finnair intègre Altéa NDC
- Finnair et Sabre renouvellent leur contrat de distribution
Alors que le nouveau standard de distribution de billets d’avions poursuit, doucement, son implantation technique chez les compagnies aériennes et les agences du monde entier, la compagnie finlandaise veut accélérer les choses. « Toutes les compagnies parlent de NDC mais aucune n’a encore clairement défini sa sortie totale des GDS. Nous voulons prouver notre courage et aller de l’avant ! », lance Javier Roig, directeur France et Europe du sud de Finnair.
La compagnie veut devenir d’ici 2025 la première compagnie aérienne mondiale à se passer de l’historique technologie GDS Edifact pour vendre des billets et des produits aériens, passant à un modèle de distribution entièrement NDC pour les ventes par canal d’agence. Pour se faire, Finnair annonce la mise en place en juillet 2022 sur les marchés européens d’une surcharge GDS de 12 euros par billet aller (même si celui si comporte plusieurs vols). Même système pour les billets retours.
Pour le président des ventes mondiales de Finnair, Mikko Turtianen, « il est temps de s’assurer que nous apportons un changement significatif à un secteur qui a été lent à réagir aux changements technologiques, nous mettons tous les acteurs de l’industrie au défi de se joindre à la transformation ».
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Direct, agrégateur ou application
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A partir de juillet prochain, 4 options s’offriront donc aux clients de Finnair : la première étant de se connecter en direct, la seconde en passant par un agrégateur certifié par la compagnie (Aaron, Travelfusion, Travelsky et Verteil le sont pour le moment), et la troisième en passant par une application dédiée intitulée Flap (Finair light agency platform).
La dernière solution restant de continuer à passer par le GDS, mais à des prix rendus nettement moins compétitifs. « En 2025 nous dirons bye bye aux GDS qui nous coutent une fortune, la priorité étant maintenant le direct connect », tranche sans regret Javier Roig.
« Il y a bien sur encore beaucoup à faire. NDC n’est pas encore au point mais il marche. Il est très difficile de sortir du monde historique des GDS, mais un nouveau monde existe, il s’appelle NDC et il faut le perfectionner ensemble », ajoute-t-il. « Combien de temps a-t-on mis pour passer des billets papiers aux billets électroniques ? Là, c’est pareil. Le chemin commence juste ».
D’après les données communiquées par Finnair, 7% des ventes actuelles de billets seulement se font via NDC. Si en Allemagne la connexion avec les chaines d’agences de voyages est déjà établie, ce n’est pas encore le cas pour les agences françaises. « Cela devrait arriver bientôt », promet le directeur de la compagnie en France.
La dernière solution restant de continuer à passer par le GDS, mais à des prix rendus nettement moins compétitifs. « En 2025 nous dirons bye bye aux GDS qui nous coutent une fortune, la priorité étant maintenant le direct connect », tranche sans regret Javier Roig.
« Il y a bien sur encore beaucoup à faire. NDC n’est pas encore au point mais il marche. Il est très difficile de sortir du monde historique des GDS, mais un nouveau monde existe, il s’appelle NDC et il faut le perfectionner ensemble », ajoute-t-il. « Combien de temps a-t-on mis pour passer des billets papiers aux billets électroniques ? Là, c’est pareil. Le chemin commence juste ».
D’après les données communiquées par Finnair, 7% des ventes actuelles de billets seulement se font via NDC. Si en Allemagne la connexion avec les chaines d’agences de voyages est déjà établie, ce n’est pas encore le cas pour les agences françaises. « Cela devrait arriver bientôt », promet le directeur de la compagnie en France.
Finnair remuscle ses vols en France
Si la compagnie finlandaise vole actuellement à raison de 3 vols par jour entre Paris et Helsinki, elle s’apprête à ajouter une 4e fréquence quotidienne à partir de janvier. Dans le même temps, la liaison estivale vers Nice (2 vols/semaine) sera pour la première fois maintenue sur l’hiver. Plus globalement, vers la Laponie finlandaise, Finnair s’apprête à mettre en place pour l’hiver la capacité la plus importante de son histoire. Le but : pallier à l’arrêt des vols vers l’Asie qui continue de restreindre l’activité de la compagnie.
Si la compagnie finlandaise vole actuellement à raison de 3 vols par jour entre Paris et Helsinki, elle s’apprête à ajouter une 4e fréquence quotidienne à partir de janvier. Dans le même temps, la liaison estivale vers Nice (2 vols/semaine) sera pour la première fois maintenue sur l’hiver. Plus globalement, vers la Laponie finlandaise, Finnair s’apprête à mettre en place pour l’hiver la capacité la plus importante de son histoire. Le but : pallier à l’arrêt des vols vers l’Asie qui continue de restreindre l’activité de la compagnie.