"Je crois qu’il faut mettre l’accent sur les deux problématiques distinctes :
La légitimité du SNAV, voire son intégrité.
La suppression de la commission par AIR FRANCE
La légitimité du SNAV
L’amalgame des différents métiers du Tourisme au sein d’un même syndicat ayant une telle représentativité, étant quasiment le seul interlocuteur des institutions et des fournisseurs, est le vrai problème. Les conflits d’intérêts sont bien trop importants.
Air France a gagné la première manche. Faut-il lui en faire le procès ?
Même chose pour la SNCF.
Aujourd’hui ce sont les compagnies. Demain, les TO suivront, c’est sûr. Faudra-t-il leurs en faire le procès ?
L’Etat a gagné sur la révision de la Loi de 92. Faut-il lui en faire le procès ?
Le SNAV n’est plus qu’un instrument politique au service des grosses structures financières. Il a perdu tout contact avec la réalité des petites et moyennes structures indépendantes pourtant majoritaires.
Il reste malgré tout l’Interlocuteur incontournable voire unique de tous les grands débats et de toutes les grandes négociations avec les différentes administrations ou les différents fournisseurs.
Le SNAV ne sait pas communiquer, Le SNAV ne sait pas anticiper.
Il a laissé croire qu’il maîtrisait la situation de la suppression de la commission. Il a conforté une majorité d’agences qui se fiait à leur bonne étoile, à ce fatalisme qui dit « qu’il y aura bien une solution qui tombera du ciel (qui sous entend du SNAV)» alors que les précurseurs des pays voisins ont fait les frais de 25 à 30 % d’agences restées sur le carreau.
Cette inconscience et ce manque de discernement sont criminels.
Si cette négociation était un combat d’arrière-garde pour une majorité d’agences, que la seule urgence devait être de reconsidérer notre métier, de mieux appréhender sa mutation que nous sous estimions tous, de trouver d’autres valeurs ajoutées, n’était ce pas un peu le rôle du SNAV de prévenir ? Non le SNAV a privilégié une négociation à deux vitesses car soyez en sûrs, tout le monde ne sera pas perdant.
Pour couronner le tout, il manipule.
Le 08 juillet, il fait croire qu’il temporise, qu’il ne signera rien tant qu’Air France ne sera pas plus précis et n’aura pas apporté des réponses aux problèmes techniques concrets (TVA, émission, backoffice, contrôle, montant des fees etc.).
… Le 23 juillet, le SNAV signe un accord.
A l’unanimité ? Les réponses et les solutions techniques ?
La bonne étoile du SNAV ?
Messieurs, rien de tel qu’un bon écrémage… vous verrez que ceux qui resteront, survivront c’est sûr. Air France continuera à exercer sa concurrence déloyale,
- déjà avec le principe des miles qui ne sont pas considérés comme avantage en nature par je ne sais quel indulgence
- en pratiquant deux régimes de miles via AMEX selon si les billets sont pris en direct ou non,
- en appliquant des fees internet ridiculement bas et relevant sans doute du dumping
- en bénéficiant d’un taux de TVA les favorisant. Ceci dit, je pense que le dossier est défendable car en vendant des billets ils sont plus dans une position de « distributeur » que de « transporteur ».
- Enfin nous pourrons leur faire confiance pour trouver d’autres avantages pour fidéliser nos clients avec des assurances gratuites, des adhésions à de nouveaux programmes de fidélité, etc….
… et si ces restructurations devaient se traduire par des licenciements, la facture devra être présentée à AIR FRANCE.
Guy ALBERT
AVS Voyages en Martinique
La légitimité du SNAV, voire son intégrité.
La suppression de la commission par AIR FRANCE
La légitimité du SNAV
L’amalgame des différents métiers du Tourisme au sein d’un même syndicat ayant une telle représentativité, étant quasiment le seul interlocuteur des institutions et des fournisseurs, est le vrai problème. Les conflits d’intérêts sont bien trop importants.
Air France a gagné la première manche. Faut-il lui en faire le procès ?
Même chose pour la SNCF.
Aujourd’hui ce sont les compagnies. Demain, les TO suivront, c’est sûr. Faudra-t-il leurs en faire le procès ?
L’Etat a gagné sur la révision de la Loi de 92. Faut-il lui en faire le procès ?
Le SNAV n’est plus qu’un instrument politique au service des grosses structures financières. Il a perdu tout contact avec la réalité des petites et moyennes structures indépendantes pourtant majoritaires.
Il reste malgré tout l’Interlocuteur incontournable voire unique de tous les grands débats et de toutes les grandes négociations avec les différentes administrations ou les différents fournisseurs.
Le SNAV ne sait pas communiquer, Le SNAV ne sait pas anticiper.
Il a laissé croire qu’il maîtrisait la situation de la suppression de la commission. Il a conforté une majorité d’agences qui se fiait à leur bonne étoile, à ce fatalisme qui dit « qu’il y aura bien une solution qui tombera du ciel (qui sous entend du SNAV)» alors que les précurseurs des pays voisins ont fait les frais de 25 à 30 % d’agences restées sur le carreau.
Cette inconscience et ce manque de discernement sont criminels.
Si cette négociation était un combat d’arrière-garde pour une majorité d’agences, que la seule urgence devait être de reconsidérer notre métier, de mieux appréhender sa mutation que nous sous estimions tous, de trouver d’autres valeurs ajoutées, n’était ce pas un peu le rôle du SNAV de prévenir ? Non le SNAV a privilégié une négociation à deux vitesses car soyez en sûrs, tout le monde ne sera pas perdant.
Pour couronner le tout, il manipule.
Le 08 juillet, il fait croire qu’il temporise, qu’il ne signera rien tant qu’Air France ne sera pas plus précis et n’aura pas apporté des réponses aux problèmes techniques concrets (TVA, émission, backoffice, contrôle, montant des fees etc.).
… Le 23 juillet, le SNAV signe un accord.
A l’unanimité ? Les réponses et les solutions techniques ?
La bonne étoile du SNAV ?
Messieurs, rien de tel qu’un bon écrémage… vous verrez que ceux qui resteront, survivront c’est sûr. Air France continuera à exercer sa concurrence déloyale,
- déjà avec le principe des miles qui ne sont pas considérés comme avantage en nature par je ne sais quel indulgence
- en pratiquant deux régimes de miles via AMEX selon si les billets sont pris en direct ou non,
- en appliquant des fees internet ridiculement bas et relevant sans doute du dumping
- en bénéficiant d’un taux de TVA les favorisant. Ceci dit, je pense que le dossier est défendable car en vendant des billets ils sont plus dans une position de « distributeur » que de « transporteur ».
- Enfin nous pourrons leur faire confiance pour trouver d’autres avantages pour fidéliser nos clients avec des assurances gratuites, des adhésions à de nouveaux programmes de fidélité, etc….
… et si ces restructurations devaient se traduire par des licenciements, la facture devra être présentée à AIR FRANCE.
Guy ALBERT
AVS Voyages en Martinique