Coronavirus : l'OTA chinoise Ctrip milite pour un plus grand contrôle des mouvements des voyageurs

La propagation du coronavirus a ressemblé aux pires films catastrophes hollywoodiens.

Un virus venant de Chine se propageant par les airs, grâce au maillage aérien mondial, et déclenchant une crise sanitaire et économique mondiale.

Il ne faut plus se voiler la face, nous sommes au beau milieu de ce scénario et nous ne sommes pas seuls, le monde entier est concerné.

Après plus de 50 jours de confinement à Wuhan, la maladie recule, la principale agence de voyage en ligne chinoise commence déjà à tirer des enseignements.

La crise déclenchée par le virus va sans doute remettre en cause notre façon de consommer, mais aussi de voyager et pour Ctrip, le coronavirus démontre une chose : il devient nécessaire de moyen contrôler les mouvements des voyageurs.

En effet, un ressortissant britannique qui s'est rendu en Italie (risque d'infection) peut être autorisé à entrer à Singapour, tandis qu'un ressortissant italien qui réside au Royaume-Uni depuis des années (faible risque ) se verrait refuser l'entrée.

La solution à ce contrôle plus affiné tient dans notre poche, ce n'est pas votre passeport papier, mais bel et bien votre téléphone portable.

Quel est l'objet à faire consensus partout dans le monde ? Bien sûr le smartphone qui compte plus de 5 milliards d'utilisateurs et plus de 7,7 milliards d'abonnés, soit plus que la population du globe.

C'est sur cet objet devenu universel que Ctrip souhaite s'appuyer pour mieux contrôler les allées et venus des citoyens du monde

"Les opérateurs de télécommunications ont ainsi la meilleure compréhension de l'endroit où une personne s'est rendue, à quelle heure et pour combien de temps.

Tout en gardant ces données importantes sécurisées et privées, les opérateurs pourraient travailler avec les gouvernements et les principales sociétés d'Internet mobile à travers le monde pour développer un passeport électronique et fournir des directives de prévention des épidémies plus précises," explique James Liang, économiste et président de Trip.com Group Ltd.

Si l'idée peut se révéler salutaire pour le monde et l'industrie, se posera la question de la sécurité des données et surtout du respect de la vie privée.

Pour l'OTA chinoise, il est indispensable de trouver une parade et permettre aux voyageurs de circuler librement en contrepartie de l'accès à leurs données, pour connaître leurs derniers voyages, le passeport électronique intelligent est LA solution.

Celui-ci pourrait "être un moyen efficace d'équilibrer le contrôle de l'épidémie avec le besoin urgent de reprendre une situation économique normale. et l'activité sociale."