Le tourisme français a mis un genou à terre. Il attend désormais une main tendue ou... l’estocade finale ! /crédit DepositPhoto
Je suis d’un naturel farouchement anti-complotiste.
Plutôt sincère et droit dans mes bottes en ce qui concerne mes opinions politiques et citoyennes. J’ai voté pour Emmanuel Macron, comme beaucoup d’entre vous.
J’ai voté pour un homme nouveau, entouré de gens nouveaux, des “vrais gens” (comme on dit à la télé), comme vous et moi, sans casseroles (?) et qui voulaient réformer la France et faire de la politique autrement, croyais-je.
Mes sentiments n’ont pas changé. Mais je dois dire que la conduite de l’action gouvernementale face à la crise du Coronavirus, me déçoit profondément et c’est un euphémisme...
Le tout relayé par les médias grand public (manipulés, eux aussi ?) qui en ont fait des tonnes. Ce lundi matin, pour la première fois, j’ai eu une hésitation avant d’allumer la radio. Pas envie d’entendre déverser le tombereau macabre des nouveaux cas, la comptabilité malsaine et complaisante des malheureuses nouvelles victimes...
Mais exit les états d’âme, venons-en aux faits.
L’”amateurisme” ministériel et les bourdes successives en ce qui concerne la gestion de la crise sanitaire, m’interpellent. Pas vous ?
Plutôt sincère et droit dans mes bottes en ce qui concerne mes opinions politiques et citoyennes. J’ai voté pour Emmanuel Macron, comme beaucoup d’entre vous.
J’ai voté pour un homme nouveau, entouré de gens nouveaux, des “vrais gens” (comme on dit à la télé), comme vous et moi, sans casseroles (?) et qui voulaient réformer la France et faire de la politique autrement, croyais-je.
Mes sentiments n’ont pas changé. Mais je dois dire que la conduite de l’action gouvernementale face à la crise du Coronavirus, me déçoit profondément et c’est un euphémisme...
Le tout relayé par les médias grand public (manipulés, eux aussi ?) qui en ont fait des tonnes. Ce lundi matin, pour la première fois, j’ai eu une hésitation avant d’allumer la radio. Pas envie d’entendre déverser le tombereau macabre des nouveaux cas, la comptabilité malsaine et complaisante des malheureuses nouvelles victimes...
Mais exit les états d’âme, venons-en aux faits.
L’”amateurisme” ministériel et les bourdes successives en ce qui concerne la gestion de la crise sanitaire, m’interpellent. Pas vous ?
La panique, après la psychose, s’est installée
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Comment peut-on perdre les pédales de cette façon et commettre de telles maladresses ?
(LIRE AUSSI - Jean Pierre Sauvage (Bar) : une situation "économiquement désastreuse pour l’industrie du tourisme").
Comment peut-on écrire dans une note destinée au grand public et émanant du Quai d’Orsay que "Compte tenu de l’évolution de l’épidémie de Coronavirus Covid-19, il est préférable de différer les déplacements à l’étranger, dans toute la mesure du possible"...
Certes, la phrase a été édulcorée (à peine) depuis (*), mais le mal est fait. C'est irresponsable !
D'autres déclarations à l'emporte-pièce ont été prononcées. La panique, après la psychose, s’est installée. Mais le verbatim n’a pas empêché le Covid-19 de proliférer. Ironie du sort : la France est désormais considérée comme un “pays à haut risque” pour la Thaïlande. Cocasse, non ?
Alors, pour dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas, avons-nous affaire à un Etat pied-nickelé ou plus prosaïquement à une manœuvre machiavélique ?
Le coronavirus a-t-il servi de Cheval de Troie pour faire passer en douceur la réforme des retraites et le 49-3 ? Est-il un patch arrivé à point nommé pour faire oublier les avatars des municipales à Paris ? Sert-il à (dé) montrer le sérieux d'un gouvernement taxé de dilettantisme ?
Qui qu'il en soit, c’est très grave. Les consommateurs désertent les agences, les groupes annulent à tour de bras, les voyages scolaires à l’étranger sont interdits. Bref : les professionnels sont exsangues.
Des centaines de milliers d’emplois dépendent de l’industrie touristique dont le poids dépasse, au global, celui du secteur automobile en France.
Le tourisme français a mis un genou à terre. Il attend désormais une main tendue ou... l’estocade finale !
(*) “il est préférable de différer les déplacements à l’étranger, dans toute la mesure du possible…”
(LIRE AUSSI - Jean Pierre Sauvage (Bar) : une situation "économiquement désastreuse pour l’industrie du tourisme").
Comment peut-on écrire dans une note destinée au grand public et émanant du Quai d’Orsay que "Compte tenu de l’évolution de l’épidémie de Coronavirus Covid-19, il est préférable de différer les déplacements à l’étranger, dans toute la mesure du possible"...
Certes, la phrase a été édulcorée (à peine) depuis (*), mais le mal est fait. C'est irresponsable !
D'autres déclarations à l'emporte-pièce ont été prononcées. La panique, après la psychose, s’est installée. Mais le verbatim n’a pas empêché le Covid-19 de proliférer. Ironie du sort : la France est désormais considérée comme un “pays à haut risque” pour la Thaïlande. Cocasse, non ?
Alors, pour dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas, avons-nous affaire à un Etat pied-nickelé ou plus prosaïquement à une manœuvre machiavélique ?
Le coronavirus a-t-il servi de Cheval de Troie pour faire passer en douceur la réforme des retraites et le 49-3 ? Est-il un patch arrivé à point nommé pour faire oublier les avatars des municipales à Paris ? Sert-il à (dé) montrer le sérieux d'un gouvernement taxé de dilettantisme ?
Qui qu'il en soit, c’est très grave. Les consommateurs désertent les agences, les groupes annulent à tour de bras, les voyages scolaires à l’étranger sont interdits. Bref : les professionnels sont exsangues.
Des centaines de milliers d’emplois dépendent de l’industrie touristique dont le poids dépasse, au global, celui du secteur automobile en France.
Le tourisme français a mis un genou à terre. Il attend désormais une main tendue ou... l’estocade finale !
(*) “il est préférable de différer les déplacements à l’étranger, dans toute la mesure du possible…”
Publié par Jean Da Luz
Directeur de la rédaction - TourMaG.com
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