Comme pour souligner l’importance qu’attache le Groupe TUI à la restructuration de Corsairfly, c’est une lettre de Peter Long, le président de TUI Travel Plc qui attendait les représentants du comité d’entreprise, hier, lors du CEE qui s’est d’ailleurs prolongé tard dans la soirée.
« Ces deux dernières années, d’importants changements sont intervenus dans les divisions tour opérateur et distribution afin de répondre aux nouvelles donnes du marché et aux positions de la concurrence.
Vous en êtes sans aucun doute conscients, et comme Jean-Marc Siano, le Président du Groupe Nouvelles Frontières va vous l’expliquer aujourd’hui, il existe une nécessité urgente de fondamentalement changer et repositionner Corsairfly sur son marché », expliquait Peter Long.
De fait, le projet Take Off présenté par la suite par Jean-Marc Siano n’a pas fait dans la demi-mesure. Mais il est vrai que la situation est grave.
Ainsi, l’année dernière, sur les 37 millions de pertes enregistrées par le groupe Nouvelles Frontières, 24 millions sont directement imputables à Corsairfly.
« Ces deux dernières années, d’importants changements sont intervenus dans les divisions tour opérateur et distribution afin de répondre aux nouvelles donnes du marché et aux positions de la concurrence.
Vous en êtes sans aucun doute conscients, et comme Jean-Marc Siano, le Président du Groupe Nouvelles Frontières va vous l’expliquer aujourd’hui, il existe une nécessité urgente de fondamentalement changer et repositionner Corsairfly sur son marché », expliquait Peter Long.
De fait, le projet Take Off présenté par la suite par Jean-Marc Siano n’a pas fait dans la demi-mesure. Mais il est vrai que la situation est grave.
Ainsi, l’année dernière, sur les 37 millions de pertes enregistrées par le groupe Nouvelles Frontières, 24 millions sont directement imputables à Corsairfly.
Corsairfly représente 24 des 37 Mie de déficit du Groupe
Le plan de restructuration part de la flotte. Le Boeing 747 dont Corsairfly utilise six exemplaires, est désormais considéré comme trop coûteux et sur dimensionné pour le réseau Antilles, Réunion et Mayotte, les trois destinations sur lesquelles la compagnie va se concentrer.
Trois B-747-400 vont donc quitter petit à petit la flotte pour être remplacés par deux avions longs courriers, probablement des Airbus A 330, un type d’avion dont la compagnie possède déjà deux exemplaires.
Le plan prévoit également le développement d’une activité fret complémentaire au transport passagers.
Mais cette initiative induit un coût social. Un quart du PNC (150 à 250 emplois) pourraient être concernés par le redimensionnement de la flotte.
Les négociations sociales vont maintenant s'engager. La finalisation du plan devrait être réalisé pour le mois de mai prochain, et il sera alors présenté aux actionnaires.
Trois B-747-400 vont donc quitter petit à petit la flotte pour être remplacés par deux avions longs courriers, probablement des Airbus A 330, un type d’avion dont la compagnie possède déjà deux exemplaires.
Le plan prévoit également le développement d’une activité fret complémentaire au transport passagers.
Mais cette initiative induit un coût social. Un quart du PNC (150 à 250 emplois) pourraient être concernés par le redimensionnement de la flotte.
Les négociations sociales vont maintenant s'engager. La finalisation du plan devrait être réalisé pour le mois de mai prochain, et il sera alors présenté aux actionnaires.