Il s'agirait d'une ponction de 2 % sur les nuitées dans les hôtels quatre étoiles et plus.
Michel Tschann, président du syndicat des hôteliers de la Côte d'Azur estime que la taxe va à l'encontre de la nouvelle classification hôtelière établie en 2009 par la loi Hervé Novelli, ancien ministre du Tourisme : « On a incité les hôtels haut de gamme à obtenir la cinquième étoile. Et, aujourd'hui, on veut les taxer. »
Le député maire de Nice Christian Estrosi proteste également considérant que l'hôtellerie de luxe est désormais l’une des rares activités qui fait entrer des devises en France par l’apport d’une clientèle principalement étrangère qui pourrait se tourner vers d’autres destinations.
Président de la Commission tourisme de l'Association des maires des grandes villes (AMGVF), et premier adjoint au maire de Cannes, David Lisnard, insiste sur le risque de perte de compétitivité au détriment des salariés des établissements 4 et 5 étoiles français, qui offrent le panel le plus vaste en termes d'emplois (femmes de chambre, voituriers, gouvernantes, concierges, etc.) : "Le tourisme fonctionne encore en France ? Surtaxons-le. Favorisons nos concurrents, donc le chômage".
Michel Tschann, président du syndicat des hôteliers de la Côte d'Azur estime que la taxe va à l'encontre de la nouvelle classification hôtelière établie en 2009 par la loi Hervé Novelli, ancien ministre du Tourisme : « On a incité les hôtels haut de gamme à obtenir la cinquième étoile. Et, aujourd'hui, on veut les taxer. »
Le député maire de Nice Christian Estrosi proteste également considérant que l'hôtellerie de luxe est désormais l’une des rares activités qui fait entrer des devises en France par l’apport d’une clientèle principalement étrangère qui pourrait se tourner vers d’autres destinations.
Président de la Commission tourisme de l'Association des maires des grandes villes (AMGVF), et premier adjoint au maire de Cannes, David Lisnard, insiste sur le risque de perte de compétitivité au détriment des salariés des établissements 4 et 5 étoiles français, qui offrent le panel le plus vaste en termes d'emplois (femmes de chambre, voituriers, gouvernantes, concierges, etc.) : "Le tourisme fonctionne encore en France ? Surtaxons-le. Favorisons nos concurrents, donc le chômage".
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Le CRT Riviera Côte d’Azur recense 93 hôtels dans le département des Alpes Maritimes en 4 et 5 étoiles soit 10.000 chambres ou 37 % de la capacité hôtelière. La seule catégorie 5 étoiles recense 25 hôtels. Ces hôtels représentent 3 millions de nuitées en 2011. La recette moyenne est de 230 euros TTC.