Il y a surcapacité notoire en matière de courtage. Et ce n’est pas la reprise partielle de l’activité après une année 2009 difficile, qui va pouvoir faire vivre l’ensemble des acteurs...
Nombre de nouvelles structures viennent apporter de la dérégulation à un métier qui demande rigueur et garanties financières sérieuses.
Les acteurs en place craignent l’arrivée d’une guerre des tarifs suicidaire et certains dénoncent le manque de solidité financière de quelques-uns des nouveaux venus.
Jusqu’à la fin de l’année 2008 et la fermeture du bureau de Hunt & Palmer en France, le marché était clair.
Trois grosses entités avec chacune des équipes fortes d’une vingtaine, voire une trentaine d’employés se partageaient les appels d’offres : Avico, Air Partner et Hunt & Palmer.
Une poignée de challengers venaient border l’ensemble comme, Air Charter Connection, par exemple, dont le bureau français avait ouvert en mai 2008.
A l’époque, l’activité du courtage était claire et bien définie. La décision brutale de fermer l’entité parisienne de Hunt & Palmer a non seulement choqué plus d’une agence cliente mais surtout, elle a donné suite à la création de plusieurs bureaux, gérés, justement, par les anciens employés du courtier britannique.
Les acteurs en place craignent l’arrivée d’une guerre des tarifs suicidaire et certains dénoncent le manque de solidité financière de quelques-uns des nouveaux venus.
Jusqu’à la fin de l’année 2008 et la fermeture du bureau de Hunt & Palmer en France, le marché était clair.
Trois grosses entités avec chacune des équipes fortes d’une vingtaine, voire une trentaine d’employés se partageaient les appels d’offres : Avico, Air Partner et Hunt & Palmer.
Une poignée de challengers venaient border l’ensemble comme, Air Charter Connection, par exemple, dont le bureau français avait ouvert en mai 2008.
A l’époque, l’activité du courtage était claire et bien définie. La décision brutale de fermer l’entité parisienne de Hunt & Palmer a non seulement choqué plus d’une agence cliente mais surtout, elle a donné suite à la création de plusieurs bureaux, gérés, justement, par les anciens employés du courtier britannique.
Vérifier l’assise financière du courtier
C’est ainsi que l’on a vu apparaître Call Jet, Kevlair, Air 4... au cours de l’année 2009.
Chacune de ces nouvelles structures entendant prendre sa part de marché principalement sur les appels d’offres des agences incentives, des clubs sportifs, voire des tour-opérateurs…
Et les soubresauts ne sont pas terminés.
Gilles Meynard a annoncé cette semaine sa nomination pour la France, du broker allemand ProSky, lequel Pro Sky était associé jusqu’à très récemment avec Bruno Perdriel qui a gardé le bureau et une partie de l’équipe de l’ex Pro Sky pour créer Jetbox, toujours sur le même créneau.
Autre inquiétude dans le milieu, les mouvements de personnel chez Air Partner avec, après le départ de Gilles Meynard, celui de François-Xavier Camus, auxquels s’ajoute la fermeture du bureau de Lyon.
Tout cela n’incite pas à la sérénité…
Il y a surcapacité notoire en matière de courtage. Et ce n’est pas la reprise partielle de l’activité après une année 2009 difficile, qui va pouvoir faire vivre l’ensemble des acteurs.
Autre inquiétude pour les clients, aucune réglementation ne régit cette profession. Plus que jamais, les agences incentives devront faire preuve de prudence et vérifier l’assise financière du courtier avec lequel elles s’engagent.
Chacune de ces nouvelles structures entendant prendre sa part de marché principalement sur les appels d’offres des agences incentives, des clubs sportifs, voire des tour-opérateurs…
Et les soubresauts ne sont pas terminés.
Gilles Meynard a annoncé cette semaine sa nomination pour la France, du broker allemand ProSky, lequel Pro Sky était associé jusqu’à très récemment avec Bruno Perdriel qui a gardé le bureau et une partie de l’équipe de l’ex Pro Sky pour créer Jetbox, toujours sur le même créneau.
Autre inquiétude dans le milieu, les mouvements de personnel chez Air Partner avec, après le départ de Gilles Meynard, celui de François-Xavier Camus, auxquels s’ajoute la fermeture du bureau de Lyon.
Tout cela n’incite pas à la sérénité…
Il y a surcapacité notoire en matière de courtage. Et ce n’est pas la reprise partielle de l’activité après une année 2009 difficile, qui va pouvoir faire vivre l’ensemble des acteurs.
Autre inquiétude pour les clients, aucune réglementation ne régit cette profession. Plus que jamais, les agences incentives devront faire preuve de prudence et vérifier l’assise financière du courtier avec lequel elles s’engagent.