Le marché du luxe est également à la peine...
Ce n’est pas la grande souffrance, comme celle qui assomme les pays de la Méditerranée (Magheb et Moyen Orient) mais, pour les professionnels, c’est quand même sensible.
« Depuis début mars, ça représente au moins 10 % de chiffre d’affaires en moins, » estime Bernard Benhamou, de Privilèges Voyages.
Comme sur le « mass-market », le monde arabe ne se vend plus, sauf Dubaï, de même que le Japon : « C’est dommage, car le haut de gamme marchait bien sur cette destination, » estime Michel-Yves Labbé, de Directours.
«C’est surtout les adolescents qui poussaient à la roue, à cause des Mangas... »
Dans l’ensemble, toutefois, ce ne sont pas les troubles géopolitiques ou les catastrophes naturelles qui vont empêcher les gens riches de voyager.
« C’est un marché très flexible, » explique Anne de Bony, chez Jet tours, « les clients de Secret peuvent très facilement reporter leur voyage. »
Ce n’est pas la grande souffrance, comme celle qui assomme les pays de la Méditerranée (Magheb et Moyen Orient) mais, pour les professionnels, c’est quand même sensible.
« Depuis début mars, ça représente au moins 10 % de chiffre d’affaires en moins, » estime Bernard Benhamou, de Privilèges Voyages.
Comme sur le « mass-market », le monde arabe ne se vend plus, sauf Dubaï, de même que le Japon : « C’est dommage, car le haut de gamme marchait bien sur cette destination, » estime Michel-Yves Labbé, de Directours.
«C’est surtout les adolescents qui poussaient à la roue, à cause des Mangas... »
Dans l’ensemble, toutefois, ce ne sont pas les troubles géopolitiques ou les catastrophes naturelles qui vont empêcher les gens riches de voyager.
« C’est un marché très flexible, » explique Anne de Bony, chez Jet tours, « les clients de Secret peuvent très facilement reporter leur voyage. »
Un marché très flexible
« Pour eux, le voyage est une question d’hygiène de vie, » précise Michel-Yves Labbé, « Ils partiront ailleurs, à un autre moment, mais ils partiront. »
« C’est vrai que ce marché bouge facilement, et qu’il change vite de destination quand il y a un problème » concède Bernard Benhamou, pour qui la crise économique se fait toujours sentir.
« Je crois que luxe est davantage touché par la récession que par les questions géopolitiques. »
À cet égard, le patron de Privilèges Voyages constate une baisse du pouvoir d’achat, avec des effets négatifs sur ses ventes : « Or, c’est aussi un marché où l’on préfère ne pas partir plutôt que se priver un peu. »
« Une décision très facile à prendre quand on a de belles résidences secondaires ! » comme le souligne Michel-Yves Labbé, en tempérant cependant cette réduction des dépenses.
« Ils sont certainement plus regardants qu’avant et ils sont très bien renseignés, mais un produit ou une destination avec un bon rapport qualité-prix se vend toujours aussi bien ».
« C’est vrai que ce marché bouge facilement, et qu’il change vite de destination quand il y a un problème » concède Bernard Benhamou, pour qui la crise économique se fait toujours sentir.
« Je crois que luxe est davantage touché par la récession que par les questions géopolitiques. »
À cet égard, le patron de Privilèges Voyages constate une baisse du pouvoir d’achat, avec des effets négatifs sur ses ventes : « Or, c’est aussi un marché où l’on préfère ne pas partir plutôt que se priver un peu. »
« Une décision très facile à prendre quand on a de belles résidences secondaires ! » comme le souligne Michel-Yves Labbé, en tempérant cependant cette réduction des dépenses.
« Ils sont certainement plus regardants qu’avant et ils sont très bien renseignés, mais un produit ou une destination avec un bon rapport qualité-prix se vend toujours aussi bien ».
Les destinations qui en profitent
Quelques destinations en profitent d’ailleurs : les USA, à cause de l’euro sans doute ; Bali, qui marche fort depuis 2 ou 3 ans déjà ; la Thaïlande aussi, et Maurice évidemment.
« Les Seychelles font un bon score, » constatent Anne de Bony et surtout Michel-Yves Labbé qui y voit l’exemple même de la destination vertueuse, avec des prix qui baissent et une nette amélioration qualitative des produits.
« Le marché du luxe souffre, oui ; mais il souffre toujours moins que les autres » conclue-t-il avec un sourire philosophe.
« Les Seychelles font un bon score, » constatent Anne de Bony et surtout Michel-Yves Labbé qui y voit l’exemple même de la destination vertueuse, avec des prix qui baissent et une nette amélioration qualitative des produits.
« Le marché du luxe souffre, oui ; mais il souffre toujours moins que les autres » conclue-t-il avec un sourire philosophe.