Le Cyrano de Bergerac permet d'approcher les plus beaux vignobles du Bordelais comme celui de Cantenac, tout proche de Saint-Emilion. @LG
Idéalement amarré quai des Chartrons, à Bordeaux, le Cyrano de Bergerac (87 cabines, 174 passagers) ne manque pas d’allure.
C’est ce bateau de CroisiEurope, qui, en cette fin avril ensoleillée, va permettre à une centaine de passagers, des Français, Belges, Canadiens ou Allemands, en grande majorité des seniors enthousiastes, de découvrir les plus réputés vignobles du monde tout en profitant des repas, animations et soirées orchestrées par les 28 membres d’équipage.
Au service, des Roumains, Portugais, Hongrois et même Angolais, qui font l’effort de parler français, il est très simple de se faire comprendre.
Kamal, le commissaire de bord, est de toute façon là pour mettre de l’huile dans les rouages. Ainsi, s’il ne faut pas vendre cette croisière comme un produit haut de gamme, on ne se trompera pas en mettant en avant un service diablement efficace.
À bord, même si l’on est en début de saison, tout est réglé comme du papier à musique : les repas, déjeuners comme dîners, sont servis à table, sans temps morts, les soirées sont animées par des chanteurs et le matin - avant les excursions qui ont lieu l’après-midi après une navigation en journée - on peut même profiter d’un cours de gymnastique.
C’est ce bateau de CroisiEurope, qui, en cette fin avril ensoleillée, va permettre à une centaine de passagers, des Français, Belges, Canadiens ou Allemands, en grande majorité des seniors enthousiastes, de découvrir les plus réputés vignobles du monde tout en profitant des repas, animations et soirées orchestrées par les 28 membres d’équipage.
Au service, des Roumains, Portugais, Hongrois et même Angolais, qui font l’effort de parler français, il est très simple de se faire comprendre.
Kamal, le commissaire de bord, est de toute façon là pour mettre de l’huile dans les rouages. Ainsi, s’il ne faut pas vendre cette croisière comme un produit haut de gamme, on ne se trompera pas en mettant en avant un service diablement efficace.
À bord, même si l’on est en début de saison, tout est réglé comme du papier à musique : les repas, déjeuners comme dîners, sont servis à table, sans temps morts, les soirées sont animées par des chanteurs et le matin - avant les excursions qui ont lieu l’après-midi après une navigation en journée - on peut même profiter d’un cours de gymnastique.
Une formule « all inclusive » très confortable
La formule « all inclusive » est aussi très confortable mais rien n’empêche d’aller au-delà et de se faire plaisir en s’offrant, par exemple, une coupe de champagne. À savoir également : tant pour le dîner que le déjeuner, on conserve sa table tout au long du séjour.
Toutes les excursions sont à rajouter au prix et sont optionnelles : le passager peut donc tout à fait choisir de rester sur le bateau ou d’effectuer une visite libre, à Bordeaux, Libourne ou Blaye.
Et en cas de regret de dernière minute, les excursions peuvent s’acheter sur le navire. À noter : ceux qui s’inscrivent à un minimum de quatre excursions en amont de la croisière bénéficient d’une réduction.
S’agissant du tarif de la croisière, son prix diffère en fonction du pont choisi, sans jamais être excessif compte tenu des prestations incluses. Seule différence : certaines bénéficient de larges fenêtres et d’autres de hublots.
Les prix d’appels sont à moins de 1 000 euros, un excellent rapport qualité-prix qui s’explique par le fait que CroisiEurope maîtrise tous les métiers, de la conception à la production, en passant par la gestion hôtelière et commerciale, l’entretien, la décoration, les achats et la formation…
Toutes les excursions sont à rajouter au prix et sont optionnelles : le passager peut donc tout à fait choisir de rester sur le bateau ou d’effectuer une visite libre, à Bordeaux, Libourne ou Blaye.
Et en cas de regret de dernière minute, les excursions peuvent s’acheter sur le navire. À noter : ceux qui s’inscrivent à un minimum de quatre excursions en amont de la croisière bénéficient d’une réduction.
S’agissant du tarif de la croisière, son prix diffère en fonction du pont choisi, sans jamais être excessif compte tenu des prestations incluses. Seule différence : certaines bénéficient de larges fenêtres et d’autres de hublots.
Les prix d’appels sont à moins de 1 000 euros, un excellent rapport qualité-prix qui s’explique par le fait que CroisiEurope maîtrise tous les métiers, de la conception à la production, en passant par la gestion hôtelière et commerciale, l’entretien, la décoration, les achats et la formation…
La route des grands crus
Des guides passionnés, des encadrants attentionnés, des animations et même du champagne pour les anniversaires fêtés sur le Cyrano. @LG
Fil rouge, blanc et rosé, du voyage : le vin. Les visites sont conduites par des guides passionnés capables de jongler avec le français et l’anglais. On apprécie aussi d’être muni d’audioguides qui permettent de profiter pleinement de toutes les explications.
Dès le premier jour de navigation, le ton est donné grâce à une conférence animée par Bruno, un remarquable guide bordelais, qui nous raconte l’histoire des vignobles en convoquant les grands noms de la région, d’Aliénor d’Aquitaine au Baron de Rothschild en passant par Jacques Chaban-Delmas, qui aura été maire de Bordeaux pendant 48 ans.
De la théorie à la pratique. Première excursion, toujours en compagnie de notre guide. On découvre les vignobles de la rive gauche de la Garonne, les seuls qui ont eu le droit au prestigieux classement de 1855, voulu par Napoléon III et qui fait toujours autorité, car ils dépendaient de la chambre de commerce Bordeaux et non de celle de Libourne, la rive d’en face.
Haut-médoc, Margaux, Saint-Estèphe, Pauillac… Autant d’appellations illustres qui abritent des châteaux qui le sont autant : Mouton Rothschild, Latour ou Haut-Brion.
Forts de ces nouvelles connaissances, nous aurons la chance de déguster les premiers et deuxièmes vins du Château Maucaillou. Personne ne s’en plaindra.
Dès le premier jour de navigation, le ton est donné grâce à une conférence animée par Bruno, un remarquable guide bordelais, qui nous raconte l’histoire des vignobles en convoquant les grands noms de la région, d’Aliénor d’Aquitaine au Baron de Rothschild en passant par Jacques Chaban-Delmas, qui aura été maire de Bordeaux pendant 48 ans.
De la théorie à la pratique. Première excursion, toujours en compagnie de notre guide. On découvre les vignobles de la rive gauche de la Garonne, les seuls qui ont eu le droit au prestigieux classement de 1855, voulu par Napoléon III et qui fait toujours autorité, car ils dépendaient de la chambre de commerce Bordeaux et non de celle de Libourne, la rive d’en face.
Haut-médoc, Margaux, Saint-Estèphe, Pauillac… Autant d’appellations illustres qui abritent des châteaux qui le sont autant : Mouton Rothschild, Latour ou Haut-Brion.
Forts de ces nouvelles connaissances, nous aurons la chance de déguster les premiers et deuxièmes vins du Château Maucaillou. Personne ne s’en plaindra.
Saint-Emilion, incontournable excursion
Le lendemain, après la soirée « guinguette », on en prendra encore plein les yeux grâce à des points de vue remarquables sur la Dordogne, la Garonne et l'estuaire de la Gironde depuis la route de la Corniche, le pittoresque village de Bourg où Louis XIV a logé enfant et, surtout, la citadelle de Blaye.
Cette visite guidée nous permet aussi de découvrir les carrelets, des cabanes de pêcheurs sur la Gironde dressées sur pilotis. Au passage, on aura apprécié à leur juste valeur la figue de Bourg et les pralines de Blaye.
Il est temps, le lendemain, de remonter la Dordogne pour mettre cap sur Libourne et Saint-Emilion. Toutes les excursions sont à faire mais s’il y en a une à ne pas rater, c’est bien celle-là. Déjà, pour découvrir le domaine de Cantenac où la passionnée propriétaire assure elle-même la visite avant la - toujours attendue - dégustation.
On aperçoit à l’horizon le clocher de Saint-Emilion. Inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, perché sur un promontoire rocheux, ce village médiéval est reconnu pour son église troglodyte, ses ruelles pentues et pavées où de nombreux cavistes tentent d’écouler la production locale.
À peine le temps de se rafraîchir que c’est déjà la soirée de gala. L’équipage sort le grand jeu : foie gras, cailles farcies… Suit la soirée dansante mais ce n’est pas encore le point final.
Retour à Bordeaux, le lendemain, là où le Cyrano de Bergerac s’était élancé, non sans oublier de saluer au passage les merveilles architecturales de la Belle Endormie : le pont de Pierre, la place de la Bourse ou encore la Cité des vins...
Cette visite guidée nous permet aussi de découvrir les carrelets, des cabanes de pêcheurs sur la Gironde dressées sur pilotis. Au passage, on aura apprécié à leur juste valeur la figue de Bourg et les pralines de Blaye.
Il est temps, le lendemain, de remonter la Dordogne pour mettre cap sur Libourne et Saint-Emilion. Toutes les excursions sont à faire mais s’il y en a une à ne pas rater, c’est bien celle-là. Déjà, pour découvrir le domaine de Cantenac où la passionnée propriétaire assure elle-même la visite avant la - toujours attendue - dégustation.
On aperçoit à l’horizon le clocher de Saint-Emilion. Inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, perché sur un promontoire rocheux, ce village médiéval est reconnu pour son église troglodyte, ses ruelles pentues et pavées où de nombreux cavistes tentent d’écouler la production locale.
À peine le temps de se rafraîchir que c’est déjà la soirée de gala. L’équipage sort le grand jeu : foie gras, cailles farcies… Suit la soirée dansante mais ce n’est pas encore le point final.
Retour à Bordeaux, le lendemain, là où le Cyrano de Bergerac s’était élancé, non sans oublier de saluer au passage les merveilles architecturales de la Belle Endormie : le pont de Pierre, la place de la Bourse ou encore la Cité des vins...
Musée du vin et soirée cabaret
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Notre dernière visite programmée, celle du musée du Vin, est d’autant plus intéressante que nous ne sommes plus tout à fait des néophytes, même s’il reste beaucoup à apprendre tant sont complexes à appréhender tous ces classements et appellations dont sont friands les régions viticoles, le Bordelais en particulier.
Dernière soirée, dernière surprise : une soirée cabaret animée par une chanteuse et une danseuse, membres de Spirit Spectacle, une troupe costumée qui dépoussière avec talent le « french cancan ».
Le Cyrano s’apprête à accueillir de nouveaux passagers et il est temps pour chacun de se projeter vers de nouvelles croisières sur le Rhône, le Rhin et ses affluents, le Danube, le Douro, l’Elbe encore la Seine. Et aussi : la Méditerranée, l’Afrique australe, le Vietnam, l’Inde, le Brésil…
Et, pourquoi pas, un retour sur la Gironde en direction de Royan.
Lire aussi : Croisieurope : "Nous voulons mieux faire connaître notre offre premium" 🔑
Dernière soirée, dernière surprise : une soirée cabaret animée par une chanteuse et une danseuse, membres de Spirit Spectacle, une troupe costumée qui dépoussière avec talent le « french cancan ».
Le Cyrano s’apprête à accueillir de nouveaux passagers et il est temps pour chacun de se projeter vers de nouvelles croisières sur le Rhône, le Rhin et ses affluents, le Danube, le Douro, l’Elbe encore la Seine. Et aussi : la Méditerranée, l’Afrique australe, le Vietnam, l’Inde, le Brésil…
Et, pourquoi pas, un retour sur la Gironde en direction de Royan.
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