La Havane de nuit : La capitale aux mille colonnes et aux palais lézardés reste la plus belle et une des plus riches de l’histoire des Caraïbes - Photo JPC
Eductour : ce mot est magique quand il résonne dans la tête de l’agent de voyages.
Mais évitons l’amalgame facile. Aussi agréable que soit l’exercice, ce n’est pas tout à fait un voyage d’agrément, encore moins des vacances.
L’éductour d’Havanatour, mené à un rythme soutenu à travers « l’île crocodile » s’est avéré riche d’enseignements : visites d’hôtels (une bonne vingtaine !), des villes, découverte du patrimoine, rencontres avec les populations, plages…
Tout débute à la Havane dans le cadre agréable de l’hôtel Grand Packard avec une présentation d’Havanatour par Soizic David, chef réservations et ventes et de l’offre Iberostar à Cuba.
Mais évitons l’amalgame facile. Aussi agréable que soit l’exercice, ce n’est pas tout à fait un voyage d’agrément, encore moins des vacances.
L’éductour d’Havanatour, mené à un rythme soutenu à travers « l’île crocodile » s’est avéré riche d’enseignements : visites d’hôtels (une bonne vingtaine !), des villes, découverte du patrimoine, rencontres avec les populations, plages…
Tout débute à la Havane dans le cadre agréable de l’hôtel Grand Packard avec une présentation d’Havanatour par Soizic David, chef réservations et ventes et de l’offre Iberostar à Cuba.
La plus belle capitale
La capitale aux mille colonnes et aux palais lézardés reste la plus belle et l'une des plus riches de l’histoire des Caraïbes.
Rescapées des années 50 et reconverties en taxis, « Les belles Américaines » rutilantes promènent les touristes sur le Malecon, le célèbre boulevard de bord de mer bordé d’immeubles coloniaux multicolores.
C’est là que s’est déroulé l’essentiel des festivités des 500 ans de la capitale avec concerts et 15 000 tirs de feux d’artifices après les salves de canon.
Ce canon tonne encore, tous les jours à 21h, en haut de la forteresse de Castillo Morro en souvenir de l’époque où il annonçait la fermeture de la ville. Aujourd’hui il ne sert plus qu’à mettre les montres à l’heure.
C’est un passage obligé qui, chaque jour, rassemble des centaines, voire des milliers, de personnes sur les remparts. « C’est un peu notre Tour Eiffel » martèle Santiago Pérez, le guide.
Pour bien s’imprégner de l’ambiance, il faut aller dans le centre, de place en place dans la vieille ville et se glisser, autant dire se perdre, dans les rues adjacentes. Elles invitent à la flânerie, à la découverte de l’art colonial.
C’est dans ce quartier que l’on trouve des hôtels de charme comme le Sevilla, l’Iberostar ou le Palacio Cueto, l’hôtel Capri mais encore une Casa Particular.
C’est aussi dans la vieille ville que l’on trouve le musée du rhum, une visite didactique avec vidéo qui s’achève tout naturellement par une dégustation.
On peut d’ailleurs prolonger le plaisir dans les deux bars fétiches d’Ernest Hemingway : le Floridita et la Bodeguita del Medio là où le mojito et le daïquiri ont été créés pour lui.
Enfin ne pas quitter la ville sans passer par la vaste place de la Révolution qui est exceptionnelle par son immensité. Elle est restée historique et mythique pour avoir rassemblé des centaines de milliers de Cubains (jusqu’à un million) à l’occasion des discours fleuves de Fidel Castro, le lider maximo.
Rescapées des années 50 et reconverties en taxis, « Les belles Américaines » rutilantes promènent les touristes sur le Malecon, le célèbre boulevard de bord de mer bordé d’immeubles coloniaux multicolores.
C’est là que s’est déroulé l’essentiel des festivités des 500 ans de la capitale avec concerts et 15 000 tirs de feux d’artifices après les salves de canon.
Ce canon tonne encore, tous les jours à 21h, en haut de la forteresse de Castillo Morro en souvenir de l’époque où il annonçait la fermeture de la ville. Aujourd’hui il ne sert plus qu’à mettre les montres à l’heure.
C’est un passage obligé qui, chaque jour, rassemble des centaines, voire des milliers, de personnes sur les remparts. « C’est un peu notre Tour Eiffel » martèle Santiago Pérez, le guide.
Pour bien s’imprégner de l’ambiance, il faut aller dans le centre, de place en place dans la vieille ville et se glisser, autant dire se perdre, dans les rues adjacentes. Elles invitent à la flânerie, à la découverte de l’art colonial.
C’est dans ce quartier que l’on trouve des hôtels de charme comme le Sevilla, l’Iberostar ou le Palacio Cueto, l’hôtel Capri mais encore une Casa Particular.
C’est aussi dans la vieille ville que l’on trouve le musée du rhum, une visite didactique avec vidéo qui s’achève tout naturellement par une dégustation.
On peut d’ailleurs prolonger le plaisir dans les deux bars fétiches d’Ernest Hemingway : le Floridita et la Bodeguita del Medio là où le mojito et le daïquiri ont été créés pour lui.
Enfin ne pas quitter la ville sans passer par la vaste place de la Révolution qui est exceptionnelle par son immensité. Elle est restée historique et mythique pour avoir rassemblé des centaines de milliers de Cubains (jusqu’à un million) à l’occasion des discours fleuves de Fidel Castro, le lider maximo.
Dans les terres
On retrouve la nature et le sport à Las Terrazas à 50 km de la Havane dans un village, classé par l’UNESCO, réserve de la biosphère.
C’est, en réalité, une communauté rurale qui, avec ses maisons éparpillées, a pour vocation de reboiser selon la méthode de la culture en terrasse.
Un petit paradis de l’écotourisme où l’on pratique la rando, mais encore une descente en tyrolienne, de 2 km, dans la vallée.
Près du lac, un hôtel assez luxueux, le Moka, permet de faire étape si l’on ne souhaite pas retourner à la Havane.
C’est, en réalité, une communauté rurale qui, avec ses maisons éparpillées, a pour vocation de reboiser selon la méthode de la culture en terrasse.
Un petit paradis de l’écotourisme où l’on pratique la rando, mais encore une descente en tyrolienne, de 2 km, dans la vallée.
Près du lac, un hôtel assez luxueux, le Moka, permet de faire étape si l’on ne souhaite pas retourner à la Havane.
Trinidad : pris en sandwich entre la mer et la montagne
Bijou colonial pris en sandwich entre la mer et la montagne, Trinidad a conservé les traces de son riche passé de capitale sucrière.
Point de départ pour une visite de la cité musée, la place Mayor est aussi un repère au cœur de la ville. De cette place partent les rues pittoresques parfois mal indiquées, voire pas du tout. Mais se perdre fait partie intégrante de la balade.
En s’égarant dans les rues et ruelles pavées, on découvre, entre couvents et églises, les maisons aux tons pastel et aux balcons sculptés dont les meubles en bois précieux sont autant de traces d’une riche époque.
Derrière les grilles en fer forgé, les patios ornés de plantes tropicales invitent au farniente en se balançant dans les fameux fauteuils à bascule comme les autochtones.
Peu de voitures dans ces artères mais parfois des charrettes tirées par des mules ou à bout de bras. Chemin faisant, il est recommandé de faire halte dans la mythique taverne de Canchanchara, célèbre pour ses cocktails.
Poursuite historique à Santa Clara, en plein centre de l’île, indispensable pour les nostalgiques du Che.
C’est dans cette ville qu’en 1958 les guérilleros de Che Guevara lancèrent une attaque décisive contre le train transportant les troupes gouvernementales. En trois jours, ils remportaient une victoire qui ouvrait les portes de La Havane.
Généralement les touristes se contentent d’une halte culte devant les wagons blindés et d’un passage place de le Révolution et au mausolée de Che Guevara. On peut toutefois séjourner dans des établissements de bonnes factures comme l’hôtel Central Villa Clara, Floreale ou Los Canneyes.
Les plus exigeants séjourneront au Palacio del Valle, à quelques encablures, à Cienfuegos, troisième port du pays, connu pour sa baie de 26 km bordée de beaux hôtels que l’on peut voir du bateau de croisière.
Fondée par le Français Louis le Clouet, la ville cultive ses origines avec une association de ressortissants et descendants.
Point de départ pour une visite de la cité musée, la place Mayor est aussi un repère au cœur de la ville. De cette place partent les rues pittoresques parfois mal indiquées, voire pas du tout. Mais se perdre fait partie intégrante de la balade.
En s’égarant dans les rues et ruelles pavées, on découvre, entre couvents et églises, les maisons aux tons pastel et aux balcons sculptés dont les meubles en bois précieux sont autant de traces d’une riche époque.
Derrière les grilles en fer forgé, les patios ornés de plantes tropicales invitent au farniente en se balançant dans les fameux fauteuils à bascule comme les autochtones.
Peu de voitures dans ces artères mais parfois des charrettes tirées par des mules ou à bout de bras. Chemin faisant, il est recommandé de faire halte dans la mythique taverne de Canchanchara, célèbre pour ses cocktails.
Poursuite historique à Santa Clara, en plein centre de l’île, indispensable pour les nostalgiques du Che.
C’est dans cette ville qu’en 1958 les guérilleros de Che Guevara lancèrent une attaque décisive contre le train transportant les troupes gouvernementales. En trois jours, ils remportaient une victoire qui ouvrait les portes de La Havane.
Généralement les touristes se contentent d’une halte culte devant les wagons blindés et d’un passage place de le Révolution et au mausolée de Che Guevara. On peut toutefois séjourner dans des établissements de bonnes factures comme l’hôtel Central Villa Clara, Floreale ou Los Canneyes.
Les plus exigeants séjourneront au Palacio del Valle, à quelques encablures, à Cienfuegos, troisième port du pays, connu pour sa baie de 26 km bordée de beaux hôtels que l’on peut voir du bateau de croisière.
Fondée par le Français Louis le Clouet, la ville cultive ses origines avec une association de ressortissants et descendants.
Varadero : là où le balnéaire a commencé
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Et comme aux Caraïbes tout commence ou tout s’achève avec le sable fin et le soleil, c’est à Varadero que se retrouvent la plupart des touristes.
C’est ici que le premier hôtel balnéaire de l’île a été bâti en 1940 dans ce petit village.
Depuis l’ouverture de l’aéroport international, les complexes hôteliers sont sortis de terre par dizaines. Il y en a partout sur le littoral - et ce n’est pas fini !
Parmi eux, l’hôtel Melia Las Antillas dirigé depuis 4 ans par un Toulousain, ravi de son affectation, Laurent Labal (outre son sens de l’accueil il a la particularité de porter un palindrome comme patronyme).
Varadero est aujourd’hui le lieu le plus touristique de l’île où l’on vient essentiellement - voire exclusivement - pour la plage et les sports nautiques.
Certes, ce n’est pas le Cuba que l’on veut authentique. Mais… il est difficile de résister au sable fin, au soleil et à la « mer dont les tons varient du turquoise à l’indigo en passant par l’émeraude » comme aiment à préciser les dépliants touristiques.
Certains parlent de paradis, on n’a pas vérifié mais ils ne doivent pas être très loin de la vérité. D’autres esprits chagrins y voient plutôt un enfer touristique avec la foule ; un enfer malgré tout doré… au soleil des Caraïbes.
C’est ici que le premier hôtel balnéaire de l’île a été bâti en 1940 dans ce petit village.
Depuis l’ouverture de l’aéroport international, les complexes hôteliers sont sortis de terre par dizaines. Il y en a partout sur le littoral - et ce n’est pas fini !
Parmi eux, l’hôtel Melia Las Antillas dirigé depuis 4 ans par un Toulousain, ravi de son affectation, Laurent Labal (outre son sens de l’accueil il a la particularité de porter un palindrome comme patronyme).
Varadero est aujourd’hui le lieu le plus touristique de l’île où l’on vient essentiellement - voire exclusivement - pour la plage et les sports nautiques.
Certes, ce n’est pas le Cuba que l’on veut authentique. Mais… il est difficile de résister au sable fin, au soleil et à la « mer dont les tons varient du turquoise à l’indigo en passant par l’émeraude » comme aiment à préciser les dépliants touristiques.
Certains parlent de paradis, on n’a pas vérifié mais ils ne doivent pas être très loin de la vérité. D’autres esprits chagrins y voient plutôt un enfer touristique avec la foule ; un enfer malgré tout doré… au soleil des Caraïbes.
Partiques :
Vols
Air Caraïbes
La Havane : lundi, mercredi, vendredi et samedi
Santiago de Cuba : mercredi
www.aircaraibes.com
Guides
Geoguide (Gallimard)
Petit Futé
Routard
Bleu
Havanatour
Spécialiste de Cuba depuis 30 ans, il offre la plus grande variété de circuits accompagnés (6 en tout), autotours, groupes, séjour chez l’habitant, sur-mesure, voyages à thèmes (camping-car, plongée, danse, vélo, moto, golf...).
Fêtes au soleil : Circuit Tierra Cubana en 14 nuits, remise exceptionnelle de - 450€ par personne !
www.havanatour.fr
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