
Les inspections en vol débuteront samedi et seront menées par un pilote-inspecteur de nationalité marocaine.
Les inspections en vol, quant à elles, débuteront samedi et seront menées par un pilote-inspecteur de nationalité marocaine. Ces visites devraient durer moins de deux semaines avant l'envoi du rapport à la Direction générale de l'aviation civile française (DGAC).
Elles interviennent à la suite de la suspension, depuis le 16 septembre dernier, de la compagnie camerounaise de transport aérien par les autorités françaises pour "raisons de sécurité", rappelle-t-on.
La DGAC avait notamment relevé "plusieurs infractions majeures dites de niveau 3 (c'est-à-dire ayant un effet direct sur la sécurité de l'exploitation)".
Compte tenu de la gravité des infractions constatées (usure "au- delà des limites" de certains pneus, transport non-autorisé de matières dangereuses, conteneurs "en très mauvaise condition")... il apparaît que la sécurité des passagers, camerounais comme français, n'est pas garantie, indiquait la note de suspension.
Le rapport de la DGAC controversé
Le ministre camerounais des Transports, Dakolé Daïssala, s'est ému de la manière dont la partie française a présenté la situation
Selon lui, certains problèmes soulevés par la DGAC sont discutables, comme l'usure des pneus, dont la consigne technique a régulièrement été communiquée à la DGAC.
"Si l'audit confirme les carences relevées, nous nous mettrons en conformité avec les normes internationales, mais si nous avons la preuve d'une mauvaise foi manifeste du côté français, il va de soi que nous ne manquerons pas d'appliquer la logique de la réciprocité. La compagnie commence à sortir de la zone de turbulence, et c'est peut-être ce qui nous vaut les problèmes actuels", a indiqué le ministre.
On rappelle que Cameroon Airlines, actuellement engagée dans un processus de cession-liquidation, a affrété au lendemain de la mesure française un avion de la compagnie Air Italia pour desservir Paris.
Elles interviennent à la suite de la suspension, depuis le 16 septembre dernier, de la compagnie camerounaise de transport aérien par les autorités françaises pour "raisons de sécurité", rappelle-t-on.
La DGAC avait notamment relevé "plusieurs infractions majeures dites de niveau 3 (c'est-à-dire ayant un effet direct sur la sécurité de l'exploitation)".
Compte tenu de la gravité des infractions constatées (usure "au- delà des limites" de certains pneus, transport non-autorisé de matières dangereuses, conteneurs "en très mauvaise condition")... il apparaît que la sécurité des passagers, camerounais comme français, n'est pas garantie, indiquait la note de suspension.
Le rapport de la DGAC controversé
Le ministre camerounais des Transports, Dakolé Daïssala, s'est ému de la manière dont la partie française a présenté la situation
Selon lui, certains problèmes soulevés par la DGAC sont discutables, comme l'usure des pneus, dont la consigne technique a régulièrement été communiquée à la DGAC.
"Si l'audit confirme les carences relevées, nous nous mettrons en conformité avec les normes internationales, mais si nous avons la preuve d'une mauvaise foi manifeste du côté français, il va de soi que nous ne manquerons pas d'appliquer la logique de la réciprocité. La compagnie commence à sortir de la zone de turbulence, et c'est peut-être ce qui nous vaut les problèmes actuels", a indiqué le ministre.
On rappelle que Cameroon Airlines, actuellement engagée dans un processus de cession-liquidation, a affrété au lendemain de la mesure française un avion de la compagnie Air Italia pour desservir Paris.