En 2016, Delta propose jusqu’à 14 vols par jour au départ de Paris et de Nice vers les États-Unis, soit une augmentation de capacités de 8,5 % par rapport à l’été dernier - DR : Delta Air Lines
Spécial Voyages d'affaires - Quel est le bilan de Delta en France en 2015 ?
Béatrice de Rotalier : Nous ne communiquons pas de chiffre d’affaires car nos transatlantiques sont opérés dans le cadre de la joint-venture avec Air France/KLM et Alitalia, qui se traduit par des vols en partage de code, des prix identiques et un partage des recettes et des dépenses.
Ensemble, nous proposons la plus importante offre transatlantique, avec environ 27 % du marché.
Je peux néanmoins vous préciser que l’an dernier, Delta a transporté environ 1,5 million de passagers sur ses vols opérés en propre au départ de France, en petite progression par rapport à 2014 malgré les événements de janvier et novembre.
Ils ont eu un impact immédiat, notamment pour la clientèle loisirs, avant que les réservations ne retrouvent un rythme normal.
Dans le monde, Delta transporte 180 millions de passagers par an et a réalisé un bénéfice avant impôts de 5,9 milliards de dollars en 2015 (+29 %/2014).
Les États-Unis ne se démodent pas et nous cherchons en permanence à développer de nouvelles destinations.
Cette année, Delta propose jusqu’à 14 vols par jour au départ de Paris et de Nice vers les États-Unis, soit une augmentation de capacités de 8,5 % par rapport à l’été dernier.
Béatrice de Rotalier : Nous ne communiquons pas de chiffre d’affaires car nos transatlantiques sont opérés dans le cadre de la joint-venture avec Air France/KLM et Alitalia, qui se traduit par des vols en partage de code, des prix identiques et un partage des recettes et des dépenses.
Ensemble, nous proposons la plus importante offre transatlantique, avec environ 27 % du marché.
Je peux néanmoins vous préciser que l’an dernier, Delta a transporté environ 1,5 million de passagers sur ses vols opérés en propre au départ de France, en petite progression par rapport à 2014 malgré les événements de janvier et novembre.
Ils ont eu un impact immédiat, notamment pour la clientèle loisirs, avant que les réservations ne retrouvent un rythme normal.
Dans le monde, Delta transporte 180 millions de passagers par an et a réalisé un bénéfice avant impôts de 5,9 milliards de dollars en 2015 (+29 %/2014).
Les États-Unis ne se démodent pas et nous cherchons en permanence à développer de nouvelles destinations.
Cette année, Delta propose jusqu’à 14 vols par jour au départ de Paris et de Nice vers les États-Unis, soit une augmentation de capacités de 8,5 % par rapport à l’été dernier.
Béatrice de Rotalier : "Les États-Unis ne se démodent pas et nous cherchons en permanence à développer de nouvelles destinations" - © Alexandre Nestora
Spécial Voyages d'affaires - Comment se partage la répartition des vols avec Air France/ KLM dans le cadre de la joint- venture ?
B.d.R. : Ensemble, nous proposons 18 destinations non-stops aux États-Unis en partage de code, dont huit desservies en commun, comme New York ou Atlanta.
La répartition se fait en fonction des disponibilités de la flotte et de la taille des avions, des remplissages générés par les clientèles européennes ou américaines, des stratégies de hubs, des forces et services sur place de chacun...
C’est ainsi que Delta opère seule vers Philadelphie, Pittsburgh, Salt Lake City, Seattle ou Cincinnati. À l’inverse, Air France vole en solo vers Miami, Los Angeles, San Francisco ou Houston. Pour la ville texane, la compagnie française propose par exemple des possibilités de correspondance à Paris vers l’Afrique aux compagnies pétrolières.
Au global, les Américains représentent 60 % des clients de Delta entre la France et les États-Unis (et même 70 % sur Nice/New York), contre 40 % pour les Français et les Européens. À bord, il y a toujours du personnel qui parle français.
Spécial Voyages d'affaires - Comment sont commercialisés ces vols ?
B.d.R. : Il n’y a plus d’équipe propre à Delta en France depuis plusieurs années. Notre force commerciale est mutualisée avec celle d’Air France, avec des contrats conjoints pour les entreprises qui varient en fonction de leurs volumes annuels de billetterie, ou encore le programme Blue Biz pour les PME...
Même mutualisation pour les ventes groupes pour lesquelles nous avons une attention toute particulière, accessibles via un outil commun baptisé Tigre qui est interfacé avec les GDS.
Il permet aux agences MICE de faire des demandes de cotation dans toutes les classes, y compris pour les vols en correspondance aux États-Unis, avec une réponse immédiate proposant le meilleur vol et le meilleur tarif en fonction de la période de départ.
B.d.R. : Ensemble, nous proposons 18 destinations non-stops aux États-Unis en partage de code, dont huit desservies en commun, comme New York ou Atlanta.
La répartition se fait en fonction des disponibilités de la flotte et de la taille des avions, des remplissages générés par les clientèles européennes ou américaines, des stratégies de hubs, des forces et services sur place de chacun...
C’est ainsi que Delta opère seule vers Philadelphie, Pittsburgh, Salt Lake City, Seattle ou Cincinnati. À l’inverse, Air France vole en solo vers Miami, Los Angeles, San Francisco ou Houston. Pour la ville texane, la compagnie française propose par exemple des possibilités de correspondance à Paris vers l’Afrique aux compagnies pétrolières.
Au global, les Américains représentent 60 % des clients de Delta entre la France et les États-Unis (et même 70 % sur Nice/New York), contre 40 % pour les Français et les Européens. À bord, il y a toujours du personnel qui parle français.
Spécial Voyages d'affaires - Comment sont commercialisés ces vols ?
B.d.R. : Il n’y a plus d’équipe propre à Delta en France depuis plusieurs années. Notre force commerciale est mutualisée avec celle d’Air France, avec des contrats conjoints pour les entreprises qui varient en fonction de leurs volumes annuels de billetterie, ou encore le programme Blue Biz pour les PME...
Même mutualisation pour les ventes groupes pour lesquelles nous avons une attention toute particulière, accessibles via un outil commun baptisé Tigre qui est interfacé avec les GDS.
Il permet aux agences MICE de faire des demandes de cotation dans toutes les classes, y compris pour les vols en correspondance aux États-Unis, avec une réponse immédiate proposant le meilleur vol et le meilleur tarif en fonction de la période de départ.
Spécial Voyages d'affaires - Vos vols sont proposés en partage de code avec ceux d’Air France, malgré des produits différents...
B.d.R. : Le service n’est pas le même, la culture n’est pas la même, mais l’exigence de reconnaissance du client est identique. En pénétrant dans nos avions, les voyageurs sont déjà un peu aux États-Unis !
Le marché affaires sur l’axe transatlantique demeure dynamique. Lancée en 2012, notre classe affaires équipe tous les long-courriers ainsi que nos vols transcontinentaux entre les deux côtes américaines.
Aucune mauvaise surprise, ce n’est pas le cas chez nos concurrents américains ! Elle se caractérise notamment par un siège qui se transforme en lit totalement plat et un accès direct au couloir avec une configuration 1X2X1 (sauf sur nos Boeing 757)...
Tous nos vols proposent également l’offre Delta Comfort +. Il ne s’agit pas d’un classe Eco Premium avec une cabine spécifique comme chez Air France, mais de rangées de sièges à l’avant de la classe économique qui bénéficient de dix centimètres d’espace supplémentaire pour les jambes et d’une inclinaison supérieure de 50 %, de spiritueux offerts à bord...
Il en coûte environ 80 $ de plus pour un vol transatlantique.
Au 1er trimestre 2016, le chiffre d’affaires de Comfort + a augmenté de 45 % par rapport à 2015 pour l’ensemble des vols Delta dans le monde, preuve que ce produit séduit.
Spécial Voyages d'affaires - Et quels services ?
B.d.R. : Parmi nos services, les passagers de toutes les classes ont accès à notre offre de divertissement Delta Studio, proposée sur les écrans des avions mais aussi disponible gratuitement en streaming sur les appareils mobiles, ordinateurs, tablettes et smartphones.
De telle sorte qu’il est possible d’y accéder partout, y compris sur les vols intérieurs où les avions ne sont pas toujours équipés d’écrans.
Tous nos vols proposent également le wi-fi à bord]b, y compris les transatlantiques. Ce service est payant pour toutes les classes, à partir de 28 $ la journée. Si l’avion est encore un temps de pause et de récupération pour les Français, le wi-fi est de plus en plus demandé par la clientèle américaine.
Spécial Voyages d'affaires - Vous avez mis en place une joint-venture avec Virgin Atlantic entre la Grande-Bretagne et les États-Unis. Pourquoi ?
B.d.R. : Nous proposions des vols en partage de code avec Air France/KLM au départ de Grande-Bretagne, mais cela n’était pas suffisant pour nous positionner sur ce marché majeur face à British Airways et American Airlines.
Nous avons donc racheté 49 % de Virgin Atlantic et mis en place une joint-venture en janvier 2014.
Les deux approches sont complémentaires, nous ne pouvons pas vendre nos vols au départ de France sous code Virgin. Les discussions sont ouvertes pour qu’à terme, nous puissions réunir les deux joint-ventures en une seule. Mais le processus est complexe car cela pose de nombreuses questions réglementaires et législatives.
Spécial Voyages d'affaires - Quelles sont les tendances pour 2016 ?
B.d.R. : Pour l’heure, nous affichons une petite croissance. Cela dit, les événements géopolitiques, le dollar élevé et la compétition avec les nouvelles compagnies low cost long-courriers comme Norwegian, compliquent l’équation sur l’axe transatlantique.
Nous sommes attentifs à ces nouvelles offres qui tirent les prix vers le bas. Nous faisons désormais des promotions quasi-permanentes ! La demande pour les prochains mois est moins importante que l’an dernier et Delta a récemment ajusté à la baisse ses capacités pour l’hiver.
Au final, pour l’ensemble de l’année et sauf nouveaux ajustements, le nombre de sièges pour l’ensemble de l’année 2016 devrait s’inscrire à l’étal, ou en légère hausse.
B.d.R. : Le service n’est pas le même, la culture n’est pas la même, mais l’exigence de reconnaissance du client est identique. En pénétrant dans nos avions, les voyageurs sont déjà un peu aux États-Unis !
Le marché affaires sur l’axe transatlantique demeure dynamique. Lancée en 2012, notre classe affaires équipe tous les long-courriers ainsi que nos vols transcontinentaux entre les deux côtes américaines.
Aucune mauvaise surprise, ce n’est pas le cas chez nos concurrents américains ! Elle se caractérise notamment par un siège qui se transforme en lit totalement plat et un accès direct au couloir avec une configuration 1X2X1 (sauf sur nos Boeing 757)...
Tous nos vols proposent également l’offre Delta Comfort +. Il ne s’agit pas d’un classe Eco Premium avec une cabine spécifique comme chez Air France, mais de rangées de sièges à l’avant de la classe économique qui bénéficient de dix centimètres d’espace supplémentaire pour les jambes et d’une inclinaison supérieure de 50 %, de spiritueux offerts à bord...
Il en coûte environ 80 $ de plus pour un vol transatlantique.
Au 1er trimestre 2016, le chiffre d’affaires de Comfort + a augmenté de 45 % par rapport à 2015 pour l’ensemble des vols Delta dans le monde, preuve que ce produit séduit.
Spécial Voyages d'affaires - Et quels services ?
B.d.R. : Parmi nos services, les passagers de toutes les classes ont accès à notre offre de divertissement Delta Studio, proposée sur les écrans des avions mais aussi disponible gratuitement en streaming sur les appareils mobiles, ordinateurs, tablettes et smartphones.
De telle sorte qu’il est possible d’y accéder partout, y compris sur les vols intérieurs où les avions ne sont pas toujours équipés d’écrans.
Tous nos vols proposent également le wi-fi à bord]b, y compris les transatlantiques. Ce service est payant pour toutes les classes, à partir de 28 $ la journée. Si l’avion est encore un temps de pause et de récupération pour les Français, le wi-fi est de plus en plus demandé par la clientèle américaine.
Spécial Voyages d'affaires - Vous avez mis en place une joint-venture avec Virgin Atlantic entre la Grande-Bretagne et les États-Unis. Pourquoi ?
B.d.R. : Nous proposions des vols en partage de code avec Air France/KLM au départ de Grande-Bretagne, mais cela n’était pas suffisant pour nous positionner sur ce marché majeur face à British Airways et American Airlines.
Nous avons donc racheté 49 % de Virgin Atlantic et mis en place une joint-venture en janvier 2014.
Les deux approches sont complémentaires, nous ne pouvons pas vendre nos vols au départ de France sous code Virgin. Les discussions sont ouvertes pour qu’à terme, nous puissions réunir les deux joint-ventures en une seule. Mais le processus est complexe car cela pose de nombreuses questions réglementaires et législatives.
Spécial Voyages d'affaires - Quelles sont les tendances pour 2016 ?
B.d.R. : Pour l’heure, nous affichons une petite croissance. Cela dit, les événements géopolitiques, le dollar élevé et la compétition avec les nouvelles compagnies low cost long-courriers comme Norwegian, compliquent l’équation sur l’axe transatlantique.
Nous sommes attentifs à ces nouvelles offres qui tirent les prix vers le bas. Nous faisons désormais des promotions quasi-permanentes ! La demande pour les prochains mois est moins importante que l’an dernier et Delta a récemment ajusté à la baisse ses capacités pour l’hiver.
Au final, pour l’ensemble de l’année et sauf nouveaux ajustements, le nombre de sièges pour l’ensemble de l’année 2016 devrait s’inscrire à l’étal, ou en légère hausse.