Derek Hanekom, (dte) ministre du tourisme sud-africain a donné le coup d'envoi du Salon Indaba 2019 /crédit photo JDL
Ce chiffre représente 5% de toutes les arrivées internationales dans le monde, en hausse de près de 14 millions par rapport au creux de 2015, année au cours de laquelle le continent africain a été confrontés au virus Ebola.
Soit, au total, une croissance moyenne de près de 8% pendant trois années consécutives.
Directement et indirectement, l’industrie touristique a contribué pour 8,5% au PIB africain en 2018, générant plus de 24 millions d'emplois sur le continent, soit 6,7% de l’emploi total.
Parmi les champions de la croissance africaine, l’Éthiopie occupe la première marche du podium avec un record de +48,6% en 2018.
Une énorme progression qui s’explique aussi par la place de plaque tournante du transport régional que le pays occupe désormais mais aussi par sa politique d’assouplissement de l’obtention des visas, comme l’a souligné Derek Hanekom.
Parmi les autres pays on note la résilience de Égypte grâce à des améliorations en matière de sécurité, mais aussi du Kenya qui a aussi performé l’année dernière avec + 37% du nombre touristes et qui a dépassé la barre des 2 millions d'arrivées internationales pour la première fois.
Soit, au total, une croissance moyenne de près de 8% pendant trois années consécutives.
Directement et indirectement, l’industrie touristique a contribué pour 8,5% au PIB africain en 2018, générant plus de 24 millions d'emplois sur le continent, soit 6,7% de l’emploi total.
Parmi les champions de la croissance africaine, l’Éthiopie occupe la première marche du podium avec un record de +48,6% en 2018.
Une énorme progression qui s’explique aussi par la place de plaque tournante du transport régional que le pays occupe désormais mais aussi par sa politique d’assouplissement de l’obtention des visas, comme l’a souligné Derek Hanekom.
Parmi les autres pays on note la résilience de Égypte grâce à des améliorations en matière de sécurité, mais aussi du Kenya qui a aussi performé l’année dernière avec + 37% du nombre touristes et qui a dépassé la barre des 2 millions d'arrivées internationales pour la première fois.
L'Afrique passera de 5% à 7% de l'ensemble des arrivées mondiales
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A noter que, malgré ces chiffres impressionnants, les contributions touristiques globales au PIB en Afrique restent bien inférieures à la moyenne mondiale de 10,4% du PIB, rappelle Derek Hanekom.
“Voilà qui est prometteur car l'OMT prévoit que 1,8 milliard de personnes voyageront dans le monde d'ici 2030 et que l'Afrique passera de 5% à 7% de l'ensemble des arrivées dans le monde. Cela représenterait 126 millions d'arrivées; presque le double du nombre de ce que nous avons maintenant !
Nous aurons besoin d’une croissance de 5,4% chaque année pour atteindre cet objectif.”
Une croissance qui est à la portée de l’Afrique qui ne manque pas d’atouts pour attirer les touristes du monde entier.
Les marchés de l'Amérique du Nord et de l'Europe, ainsi que les marchés à la croissance rapide de la Chine et de l'Inde, sont tous à la recherche d'expériences nouvelles et différentes - cultures différentes, patrimoine différent, paysages et paysages époustouflants.
Mais il y a aussi le tourisme régional. “Notre continent est aussi notre propre marché, a-t-il mis en exergue. Tous les pays d'Afrique ont un potentiel de croissance du tourisme intérieur.
Le tourisme intra-continental issu des économies en croissance rapide et de la classe moyenne en croissance de l’Afrique est une opportunité qui mérite d’être exploitée. Nous devons améliorer les efforts de collaboration entre nos pays pour y parvenir."
A noter que l'Agenda 2063 de l'UA doit être mis en œuvre - en particulier en ce qui concerne la libre circulation des personnes partout sur le continent et l'assouplissement ou la suppression des exigences en matière de visa dans les prochaines années.
“Voilà qui est prometteur car l'OMT prévoit que 1,8 milliard de personnes voyageront dans le monde d'ici 2030 et que l'Afrique passera de 5% à 7% de l'ensemble des arrivées dans le monde. Cela représenterait 126 millions d'arrivées; presque le double du nombre de ce que nous avons maintenant !
Nous aurons besoin d’une croissance de 5,4% chaque année pour atteindre cet objectif.”
Une croissance qui est à la portée de l’Afrique qui ne manque pas d’atouts pour attirer les touristes du monde entier.
Les marchés de l'Amérique du Nord et de l'Europe, ainsi que les marchés à la croissance rapide de la Chine et de l'Inde, sont tous à la recherche d'expériences nouvelles et différentes - cultures différentes, patrimoine différent, paysages et paysages époustouflants.
Mais il y a aussi le tourisme régional. “Notre continent est aussi notre propre marché, a-t-il mis en exergue. Tous les pays d'Afrique ont un potentiel de croissance du tourisme intérieur.
Le tourisme intra-continental issu des économies en croissance rapide et de la classe moyenne en croissance de l’Afrique est une opportunité qui mérite d’être exploitée. Nous devons améliorer les efforts de collaboration entre nos pays pour y parvenir."
A noter que l'Agenda 2063 de l'UA doit être mis en œuvre - en particulier en ce qui concerne la libre circulation des personnes partout sur le continent et l'assouplissement ou la suppression des exigences en matière de visa dans les prochaines années.
Mini Bio Derek Andre Hanekom
Derek Andre Hanekom (né le 13 janvier 1953 au Cap) est un homme politique sud-africain, membre du congrès national africain (ANC), membre du parlement (1999-2004), Ministre des affaires foncières (1994-1996) puis ministre de l'agriculture et des affaires foncières (1994-1999) dans le gouvernement Mandela. De 2004 à 2012, il est ministre-adjoint de la Science et des Technologies au sein, successivement, des gouvernements Mbeki, Motlante et Zuma avant de devenir ministre en titre le 4 octobre 2012. Il est ministre du Tourisme du 25 mai 2014 au 30 mars 2017 et de nouveau depuis le 28 février 2018 dans le gouvernement Ramaphosa. (source Wikipedia)
Publié par Jean Da Luz
Directeur de la rédaction - TourMaG.com
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