
La compagnie égyptienne Flash Airlines et une compagnie cargo Arménienne sont les 2 compagnies inscrites sur la liste noire helvétique. Une liste qui sera étendue à celles des autres pays de l'UE.
Après la Grande-Bretagne qui le faisait depuis longtemps, la France et la Belgique qui l'ont publiée, la Suisse communique elle aussi sa «liste noire».
"Le thème est devenu pressant suite aux quatre accidents tragiques survenus récemment", a relevé jeudi en conférence de presse à Berne Raymond Cron, directeur de l'Office fédéral de l'aviation civile (OFAC).
Suite à une décision du ministre des transports Moritz Leuenberger, l'OFAC informe donc que Flash Airlines et Air Van Airlines sont frappées d'interdiction d'atterrissage en Suisse en raison de problèmes de sécurité «systématiques». Comme en Belgique et France, la Suisse n'a pas pris le risque de se facher avec d'autres pays.
Une liste noire qui n'a absolument pas pris en compte le rapport européen sur la sécurité aérienne publié en 2004... ce n'est pourtant pas si loin. Un rapport qui montrait du doigt 3 pays européens accusés de manquement aux règles de sécurité. A se demander à quoi cela sert exactement ? L'office fédéral de l'aviation civile souligne, heureusement, que cette liste sera actualisée au fur et à mesure.
D'autres compagnies ne doivent normalement pas voler en Suisse. Celles qui sont interdites dans les 25 pays de l'Union européenne ainsi qu'en Norvège et en Islande et qui envisagent d'opérer des vols à destination de la Suisse «n'obtiennent en principe pas d'autorisation». Les compagnies autorisées en Suisse mais interdites dans les pays précités font l'objet d'inspections ciblées.
Une liste limitée
L'OFAC ne publiera pas la liste des compagnies dont seulement certains appareils sont frappés d'interdiction. Etendre celle-ci à toute la flotte serait démesuré, selon Raymond Cron.
Ce dernier estime nécessaire une «solution européenne» qui permettrait de connaître toutes les compagnies interdites sur le continent. Récemment élu au comité de coordination de la Conférence européenne de l'aviation civile, le directeur de l'OFAC s'engagera dans cette voie.
L'OFAC ne peut contrôler que les compagnies qui desservent la Suisse. Par ailleurs, tous les avions qui se posent en Suisse ne peuvent évidemment pas être inspectés. Le fait qu'une compagnie ne figure pas sur la liste ne signifie donc pas pour autant qu'elle remplit les normes internationales de sécurité.
Les inspecteurs de l'OFAC s'intéressent chaque année à quelque 200 avions étrangers. D'une durée de 15 à 45 minutes, le contrôle vise tant l'état technique de l'appareil que la préparation des pilotes.
Violation des normes dans 2 contrôles sur 5
Lors des contrôles, pas moins de 50 points sont passés en revue, de l'impression générale de l'avion à l'examen des documents de navigation en passant par le volume de carburant, l'équipement du cockpit ainsi que l'état du train d'atterrissage, des pneus, des réacteurs et des systèmes d'urgence.
Des violations des normes internationales, qui vont de l'absence de timbres officiels sur certains documents à des défauts d'entretien manifestes, sont constatées dans deux contrôles sur cinq reconnait le directeur de l'Ofac.
Selon la gravité du diagnostic, l'exploitant de l'appareil peut être invité à corriger les défauts lors du prochain service d'entretien régulier, se voir interdire provisoirement le décollage ou être frappé d'une interdiction d'atterrissage.
"Le thème est devenu pressant suite aux quatre accidents tragiques survenus récemment", a relevé jeudi en conférence de presse à Berne Raymond Cron, directeur de l'Office fédéral de l'aviation civile (OFAC).
Suite à une décision du ministre des transports Moritz Leuenberger, l'OFAC informe donc que Flash Airlines et Air Van Airlines sont frappées d'interdiction d'atterrissage en Suisse en raison de problèmes de sécurité «systématiques». Comme en Belgique et France, la Suisse n'a pas pris le risque de se facher avec d'autres pays.
Une liste noire qui n'a absolument pas pris en compte le rapport européen sur la sécurité aérienne publié en 2004... ce n'est pourtant pas si loin. Un rapport qui montrait du doigt 3 pays européens accusés de manquement aux règles de sécurité. A se demander à quoi cela sert exactement ? L'office fédéral de l'aviation civile souligne, heureusement, que cette liste sera actualisée au fur et à mesure.
D'autres compagnies ne doivent normalement pas voler en Suisse. Celles qui sont interdites dans les 25 pays de l'Union européenne ainsi qu'en Norvège et en Islande et qui envisagent d'opérer des vols à destination de la Suisse «n'obtiennent en principe pas d'autorisation». Les compagnies autorisées en Suisse mais interdites dans les pays précités font l'objet d'inspections ciblées.
Une liste limitée
L'OFAC ne publiera pas la liste des compagnies dont seulement certains appareils sont frappés d'interdiction. Etendre celle-ci à toute la flotte serait démesuré, selon Raymond Cron.
Ce dernier estime nécessaire une «solution européenne» qui permettrait de connaître toutes les compagnies interdites sur le continent. Récemment élu au comité de coordination de la Conférence européenne de l'aviation civile, le directeur de l'OFAC s'engagera dans cette voie.
L'OFAC ne peut contrôler que les compagnies qui desservent la Suisse. Par ailleurs, tous les avions qui se posent en Suisse ne peuvent évidemment pas être inspectés. Le fait qu'une compagnie ne figure pas sur la liste ne signifie donc pas pour autant qu'elle remplit les normes internationales de sécurité.
Les inspecteurs de l'OFAC s'intéressent chaque année à quelque 200 avions étrangers. D'une durée de 15 à 45 minutes, le contrôle vise tant l'état technique de l'appareil que la préparation des pilotes.
Violation des normes dans 2 contrôles sur 5
Lors des contrôles, pas moins de 50 points sont passés en revue, de l'impression générale de l'avion à l'examen des documents de navigation en passant par le volume de carburant, l'équipement du cockpit ainsi que l'état du train d'atterrissage, des pneus, des réacteurs et des systèmes d'urgence.
Des violations des normes internationales, qui vont de l'absence de timbres officiels sur certains documents à des défauts d'entretien manifestes, sont constatées dans deux contrôles sur cinq reconnait le directeur de l'Ofac.
Selon la gravité du diagnostic, l'exploitant de l'appareil peut être invité à corriger les défauts lors du prochain service d'entretien régulier, se voir interdire provisoirement le décollage ou être frappé d'une interdiction d'atterrissage.