A Jeddah, les vendeurs ont pu allier baignade et visite culturelle.
L’Arabie Saoudite s’ouvre au tourisme et ne cache pas ses fortes ambitions incarnées par le programme Vision 2030.
Lors des Forces de Vente Selectour, qui se sont déroulées à Djeddah, Hazim Alhamzi, président des marchés européens et américain au sein de Saudi Tourism Authority, n’a pas manqué de souligner qu’il ne fallait pas voir dans cette stratégie que la « simple volonté de réduire sa dépendance au pétrole ».
Avec le Fonds de développement touristique qui dispose d’un budget de 100 millions de dollars, le pays se donne comme objectif d’atteindre quelque 100 millions de visiteurs étrangers – hors pèlerins – d’ici 2030 pour être dans le Top 5 des destinations les plus visitées : « la France est prioritaire pour atteindre nos objectifs, a affirmé le responsable devant les agents de voyages et responsables de Selectour. Nous vous invitons à faire partie de ce voyage ». Avant de conclure son discours en français : « quand on veut, on peut ».
Pour l’avoir expérimenté, les participants ont déjà pu constater qu’il était aisé d’obtenir un e-visa, ouvert à 49 pays, qui coûte une centaine d’euros. Et, aussi, que la compagnie nationale, Saudia Airlines, n’avait rien à envier à ses consœurs du Golfe : service prévenant et souriant, films internationaux – dont certains en français, repas copieux même en classe économique…
Précisons que la compagnie part du Terminal 1 de Roissy qui vient de rouvrir après une rénovation.
A savoir, aussi : le Royaume vient de mettre en place un visa de transit, délivré immédiatement avec le billet du voyageur, et donne droit à un séjour de quatre jours dans le pays.
Lors des Forces de Vente Selectour, qui se sont déroulées à Djeddah, Hazim Alhamzi, président des marchés européens et américain au sein de Saudi Tourism Authority, n’a pas manqué de souligner qu’il ne fallait pas voir dans cette stratégie que la « simple volonté de réduire sa dépendance au pétrole ».
Avec le Fonds de développement touristique qui dispose d’un budget de 100 millions de dollars, le pays se donne comme objectif d’atteindre quelque 100 millions de visiteurs étrangers – hors pèlerins – d’ici 2030 pour être dans le Top 5 des destinations les plus visitées : « la France est prioritaire pour atteindre nos objectifs, a affirmé le responsable devant les agents de voyages et responsables de Selectour. Nous vous invitons à faire partie de ce voyage ». Avant de conclure son discours en français : « quand on veut, on peut ».
Pour l’avoir expérimenté, les participants ont déjà pu constater qu’il était aisé d’obtenir un e-visa, ouvert à 49 pays, qui coûte une centaine d’euros. Et, aussi, que la compagnie nationale, Saudia Airlines, n’avait rien à envier à ses consœurs du Golfe : service prévenant et souriant, films internationaux – dont certains en français, repas copieux même en classe économique…
Précisons que la compagnie part du Terminal 1 de Roissy qui vient de rouvrir après une rénovation.
A savoir, aussi : le Royaume vient de mettre en place un visa de transit, délivré immédiatement avec le billet du voyageur, et donne droit à un séjour de quatre jours dans le pays.
Faire tomber les idées reçues
AlUla symbolise les ambitions du Royaume qui veut en faire sa première destination touristique.
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Lors d’un atelier organisé dans l’une des salles du très chic Ritz Carlton, intitulé « comment gagner en expertise sur la destination Arabie Saoudite », Najete Kada, responsable commerciale France de l’Office du Tourisme d’Arabie Saoudite et Bakor Altayar, directeur des marchés Europe du Sud, ont pu rentrer dans le détail et présenter le « riche patrimoine culturel de la destination » autour du triangle d’or formé par Ryad, AlUla et Djeddah, qui comprend La Mecque et Médine, les deux villes saintes.
Ainsi, le site d’AlUla, à moins de 600 km de Djeddah, trésor archéologique encore méconnu, qui s’étend sur une superficie aussi grande que la Belgique symbolise les ambitions du Royaume qui veut en faire sa première destination touristique]b.
C’est ici qu’Havas Voyages avait organisé la convention de ses franchisés en janvier 2022. Située à une dizaine de kilomètres de la ville d'AlUla, Hégra concentre une centaine de tombeaux aux façades sculptées, ornées d'inscriptions funéraires. On rappelle que les non-musulmans ne sont pas autorisés à se rendre à La Mecque.
L’Arabie Saoudite mise aussi sur les évènements sportifs pour s’offrir une vitrine à l’international. Le rallye Dakar y retournera l’année prochaine, Djeddah accueille un Grand Prix de Formule 1 et un tournoi ATP de tennis et le pays s’apprête aussi à organiser les Jeux Olympiques d’hiver d’Asie.
Ajoutons que Cristiano Ronaldo, super star du football, joue depuis le début de l’année en Arabie Saoudite, à Al-Nassr, club de Riyad. Lionel Messi est aussi l’un des ambassadeurs de la destination.
Ainsi, le site d’AlUla, à moins de 600 km de Djeddah, trésor archéologique encore méconnu, qui s’étend sur une superficie aussi grande que la Belgique symbolise les ambitions du Royaume qui veut en faire sa première destination touristique]b.
C’est ici qu’Havas Voyages avait organisé la convention de ses franchisés en janvier 2022. Située à une dizaine de kilomètres de la ville d'AlUla, Hégra concentre une centaine de tombeaux aux façades sculptées, ornées d'inscriptions funéraires. On rappelle que les non-musulmans ne sont pas autorisés à se rendre à La Mecque.
L’Arabie Saoudite mise aussi sur les évènements sportifs pour s’offrir une vitrine à l’international. Le rallye Dakar y retournera l’année prochaine, Djeddah accueille un Grand Prix de Formule 1 et un tournoi ATP de tennis et le pays s’apprête aussi à organiser les Jeux Olympiques d’hiver d’Asie.
Ajoutons que Cristiano Ronaldo, super star du football, joue depuis le début de l’année en Arabie Saoudite, à Al-Nassr, club de Riyad. Lionel Messi est aussi l’un des ambassadeurs de la destination.
Une visite de Djeddah, ses plages et sa vielle ville
Djeddah, que les participants ont pu découvrir, est une immense métropole, la deuxième du pays après la capitale Riyad, mais cette ville côtière s’avère agréable à visiter. La vieille ville, Al Balad, est un musée à ciel ouvert où l’on peut s’attarder dans de nombreux petits commerces. Fondé au VIIe siècle, le quartier se distingue par des bâtiments historiques qui disposent de balcons en bois.
On y trouve aussi des plages privées où il est possible de s’adonner au snorkeling. Nous sommes au bord de la mer Rouge, c’est un véritable aquarium qui s’offre aux nageurs.
Enfin, marcher le soir sur la corniche en compagnie des familles saoudiennes qui pique-niquent est un moment bien agréable, surtout l’hiver quand les températures sont clémentes.
On ne promène pas en short ou en mini-jupe mais rien de contraignant et cela ne sert à rien de chercher un endroit où boire une bière, cela n’existe pas et il n’est pas prévu qu’il en soit autrement dans les années qui viennent. En revanche, ceux qui aiment le poisson se régaleront dans l’un des restaurants de plage de la ville, le Twina a été testé et approuvé.
On y trouve aussi des plages privées où il est possible de s’adonner au snorkeling. Nous sommes au bord de la mer Rouge, c’est un véritable aquarium qui s’offre aux nageurs.
Enfin, marcher le soir sur la corniche en compagnie des familles saoudiennes qui pique-niquent est un moment bien agréable, surtout l’hiver quand les températures sont clémentes.
On ne promène pas en short ou en mini-jupe mais rien de contraignant et cela ne sert à rien de chercher un endroit où boire une bière, cela n’existe pas et il n’est pas prévu qu’il en soit autrement dans les années qui viennent. En revanche, ceux qui aiment le poisson se régaleront dans l’un des restaurants de plage de la ville, le Twina a été testé et approuvé.
Publié par Laurent Guéna
