Pas de doute, Gérald Van Reck a bien l'intention de poser ses valises "un bon bout de temps" à Castelnau-le-Lez, dans la région de Montpellier, où il a pris, en novembre dernier, les commandes du Domaine de Verchant.
Lorsque ce poste lui a été proposé, il n'a pas tellement hésité. "C'était très tentant, explique-t-il, mettant en avant "plusieurs raisons" : "la beauté du lieu", somptueux il est vrai. Ensuite, "le bon contact" avec le propriétaire, Pierre Mestre. Et aussi, " la philosophie de ce Domaine qui s'apparente à un Resort mais a aussi une vraie connexion avec le vin".
Du vin, Gérald Van Reck se dit "amateur éclairé". Et insiste : "Depuis trente ans, j'ai une vraie passion pour le vin".
Dernier motif de son attirance pour le Domaine de Verchant : "c'était, dit-il, un vrai challenge professionnel". "J'avais 52 ans, je voulais sortir de ma zone de confort, piloter quelque chose de nouveau ayant un potentiel de développement".
Lorsque ce poste lui a été proposé, il n'a pas tellement hésité. "C'était très tentant, explique-t-il, mettant en avant "plusieurs raisons" : "la beauté du lieu", somptueux il est vrai. Ensuite, "le bon contact" avec le propriétaire, Pierre Mestre. Et aussi, " la philosophie de ce Domaine qui s'apparente à un Resort mais a aussi une vraie connexion avec le vin".
Du vin, Gérald Van Reck se dit "amateur éclairé". Et insiste : "Depuis trente ans, j'ai une vraie passion pour le vin".
Dernier motif de son attirance pour le Domaine de Verchant : "c'était, dit-il, un vrai challenge professionnel". "J'avais 52 ans, je voulais sortir de ma zone de confort, piloter quelque chose de nouveau ayant un potentiel de développement".
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Lausanne, puis Bruxelles, puis Paris et enfin l'appel du Sud
Gerald Van Reck (© Pierre Monetta/Domaine de Verchant)
Professionnel de l'hôtellerie, Gérald Van Reck a attrapé le virus très tôt". "Je suis petit-fils d'hôtelier, raconte-t-il. Une fois le bac en poche, il a pourtant commencé par des études de finances internationales qui l'ont très vite ennuyé.
Sur le conseil de sa grand-mère, il a alors tenté l'Ecole hôtelière de Lausanne dont il est sorti diplômé en 1996. A suivi un début de carrière assez classique -d'abord plutôt tourné vers la restauration- à Bruxelles avec plusieurs postes dans des hôtels indépendants et aussi dans des établissements appartenant à de grandes chaînes internationales.
C'est pour "suivre son épouse" qu'il est venu à Paris. "Une belle proposition (professionnelle) lui avait été faite dans la capitale française. A cette époque, mes deux enfants étaient en bas âge", se souvient-il. Une souplesse récompensée car il a rapidement été embauché chez Hilton, comme numéro 2 au Hilton Arc de Triomphe "un gros bébé de 470 chambres" puis comme DG au Hilton Paris La Défense avant d'obliquer vers le luxueux Buddha Bar Hotel et ses 56 chambres à la tête duquel il est resté cinq ans. Jusqu'au Covid.
Après le Covid, c'est à la tête de Maison Delano, à Paris, qu'il a exercé ses talents, jusqu'à ... cet appel du Sud où il est arrivé en novembre dernier. Et où "tout est réuni pour que cela fonctionne".
Sur le conseil de sa grand-mère, il a alors tenté l'Ecole hôtelière de Lausanne dont il est sorti diplômé en 1996. A suivi un début de carrière assez classique -d'abord plutôt tourné vers la restauration- à Bruxelles avec plusieurs postes dans des hôtels indépendants et aussi dans des établissements appartenant à de grandes chaînes internationales.
C'est pour "suivre son épouse" qu'il est venu à Paris. "Une belle proposition (professionnelle) lui avait été faite dans la capitale française. A cette époque, mes deux enfants étaient en bas âge", se souvient-il. Une souplesse récompensée car il a rapidement été embauché chez Hilton, comme numéro 2 au Hilton Arc de Triomphe "un gros bébé de 470 chambres" puis comme DG au Hilton Paris La Défense avant d'obliquer vers le luxueux Buddha Bar Hotel et ses 56 chambres à la tête duquel il est resté cinq ans. Jusqu'au Covid.
Après le Covid, c'est à la tête de Maison Delano, à Paris, qu'il a exercé ses talents, jusqu'à ... cet appel du Sud où il est arrivé en novembre dernier. Et où "tout est réuni pour que cela fonctionne".
Gerald Van Reck : premier 5 * de la région Languedoc-Roussillon
Le Domaine de Verchant est un terrain de jeu séduisant pour qui a de l'ambition et surtout plusieurs cordes à son arc.
Cédé en 1582 par l'évêque de Montpellier, ce domaine est resté jusqu'à la fin de l'Ancien régime, entre les mains d'une même famille dont il conserve encore le nom : Verchant.
Cette propriété exceptionnelle qui a changé, depuis, plusieurs fois de mains, se situe aujourd'hui au cœur d'un parc classé. Pendant cinq ans, les actuels propriétaires, Pierre et Chantal Mestre ont beaucoup travaillé pour la restaurer, préserver son histoire et en faire cette maison de maître au cœur du vignoble, dotée de 25 chambres, de deux piscines, d'un Spa de 2000 m2, d'un restaurant gastronomique et d'une brasserie dans les vignes.
LIRE AUSSI : Le Domaine de Verchant ajoute une maison d'hôtes à son hôtel
Pour Gérald Van Reck, "l'endroit était d'autant plus attirant" que Pierre Mestre "veut évoluer, grandir" et porte un projet "d'extension de 25 chambres supplémentaires dans un style moderne, à l'entrée du domaine".
Cette extension qui devrait être prête début 2025, doublera la capacité hôtelière du Domaine. Cependant, l'hôtel restera à "taille humaine". "Pierre Mestre sait où il veut aller et me fait confiance", assure Gérald Van Reck qui pense avoir une "vraie latitude pour imprimer sa marque".
Gratifié de 5 étoiles depuis 2010 (il a été le premier 5 * de la région Languedoc-Roussillon), le Domaine dispose de voituriers et de bagagistes. Comme tous les hôtels de luxe, il fait appel, si la clientèle le demande, à un service de limousine disposant de nombreuses voitures de luxe. Par ailleurs, dès que l'extension sera prête, le service de conciergerie sera davantage étoffé.
"Le côté agricole (culture d'oliviers et d'amandiers) et viticole de ce domaine de 95 hectares me plaît beaucoup", reprend Gérald Van Reck. Et d'expliquer : L'Hérault est encore une destination de passage sur la route de l'Espagne. "Je veux contribuer à en faire une destination à part entière."
Cédé en 1582 par l'évêque de Montpellier, ce domaine est resté jusqu'à la fin de l'Ancien régime, entre les mains d'une même famille dont il conserve encore le nom : Verchant.
Cette propriété exceptionnelle qui a changé, depuis, plusieurs fois de mains, se situe aujourd'hui au cœur d'un parc classé. Pendant cinq ans, les actuels propriétaires, Pierre et Chantal Mestre ont beaucoup travaillé pour la restaurer, préserver son histoire et en faire cette maison de maître au cœur du vignoble, dotée de 25 chambres, de deux piscines, d'un Spa de 2000 m2, d'un restaurant gastronomique et d'une brasserie dans les vignes.
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Pour Gérald Van Reck, "l'endroit était d'autant plus attirant" que Pierre Mestre "veut évoluer, grandir" et porte un projet "d'extension de 25 chambres supplémentaires dans un style moderne, à l'entrée du domaine".
Cette extension qui devrait être prête début 2025, doublera la capacité hôtelière du Domaine. Cependant, l'hôtel restera à "taille humaine". "Pierre Mestre sait où il veut aller et me fait confiance", assure Gérald Van Reck qui pense avoir une "vraie latitude pour imprimer sa marque".
Gratifié de 5 étoiles depuis 2010 (il a été le premier 5 * de la région Languedoc-Roussillon), le Domaine dispose de voituriers et de bagagistes. Comme tous les hôtels de luxe, il fait appel, si la clientèle le demande, à un service de limousine disposant de nombreuses voitures de luxe. Par ailleurs, dès que l'extension sera prête, le service de conciergerie sera davantage étoffé.
"Le côté agricole (culture d'oliviers et d'amandiers) et viticole de ce domaine de 95 hectares me plaît beaucoup", reprend Gérald Van Reck. Et d'expliquer : L'Hérault est encore une destination de passage sur la route de l'Espagne. "Je veux contribuer à en faire une destination à part entière."
Domaine de Verchant : offrir une "expérience globale"
Une situation exceptionnele au coeur des vignes (©Domaine de Verchant)
Membre depuis 2013 de la prestigieuse association Relais & Châteaux, le Domaine de Verchant est également membre de Virtuoso, un réseau d'agence de voyages de luxe d'origine américaine. Pour autant, 80 % des clients sont encore Français, 20 % Ouest-Européens et seulement 7 ou 8 % sont Américains.
Pour l'heure, ces clients séjournent en moyenne deux jours sur place. Gérald Van Reck compte bien doubler la durée de leur séjour, ou au moins la faire passer à trois jours, en multiplient les propositions.
"Nous travaillons sur des balades pédestres ou à vélo sur la propriété (des vélos à assistance électrique sont déjà à la disposition des clients). Avec, au détour d'un chemin, un barbecue organisé par le chef", explique-t-il à titre d'exemple.
Les pistes à creuser -lorsque l'extension sera terminée- paraissent, de fait, assez simples pour "bien remplir les journées". Il s'agit de profiter de la nature environnante, de mettre davantage en avant le Spa (ouvert aux clients mais aussi aux habitants du cru), de développer les dégustations des vins (trois rouges, un rosé et un blanc) du domaine et aussi d'autres vins de la région, d'organiser des visites des chaix du domaine qui sont à quelques kilomètres. Tout ceci afin d'offrir aux clients "une expérience complète, globale".
"Je ne doute pas du futur", assure Gérald Van Reck. Le contexte local est porteur -Montpellier grandit et possède un aéroport-, et sa famille devrait s'installer prochainement dans la région. "Tout est réuni, redit-il, pour que je me plaise un bon bout de temps au Domaine de Verchant".
Pour l'heure, ces clients séjournent en moyenne deux jours sur place. Gérald Van Reck compte bien doubler la durée de leur séjour, ou au moins la faire passer à trois jours, en multiplient les propositions.
"Nous travaillons sur des balades pédestres ou à vélo sur la propriété (des vélos à assistance électrique sont déjà à la disposition des clients). Avec, au détour d'un chemin, un barbecue organisé par le chef", explique-t-il à titre d'exemple.
Les pistes à creuser -lorsque l'extension sera terminée- paraissent, de fait, assez simples pour "bien remplir les journées". Il s'agit de profiter de la nature environnante, de mettre davantage en avant le Spa (ouvert aux clients mais aussi aux habitants du cru), de développer les dégustations des vins (trois rouges, un rosé et un blanc) du domaine et aussi d'autres vins de la région, d'organiser des visites des chaix du domaine qui sont à quelques kilomètres. Tout ceci afin d'offrir aux clients "une expérience complète, globale".
"Je ne doute pas du futur", assure Gérald Van Reck. Le contexte local est porteur -Montpellier grandit et possède un aéroport-, et sa famille devrait s'installer prochainement dans la région. "Tout est réuni, redit-il, pour que je me plaise un bon bout de temps au Domaine de Verchant".
Publié par Paula Boyer Responsable rubrique LuxuryTravelMaG - TourMaG.com
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