si l’économie collaborative apparaît à beaucoup comme une redoutable menace, elle est aussi porteuse d’opportunités - Auteur : vege Fotolia
Blablacar, Airbnb, Uber… Comment évoquer l’univers de la mobilité, du tourisme, et du voyage sans mentionner le nom de ces acteurs de l’économie collaborative.
Boostée par la révolution numérique, l’économie du partage a bouleversé les modes de consommation, séduit les masses, et redessine peu à peu le monde de l’entreprise. Tous les secteurs sont concernés : logement, commerce de détail, restauration, transport… Et le phénomène n’est pas prêt de s’épuiser.
Selon le cabinet d’audit et de conseil PwC, l’économie collaborative représente aujourd’hui un marché de 15 milliards de dollars au niveau mondial. Il atteindra 335 milliards de dollars d’ici à 2025.
Dans ce contexte, la France fait partie du trio de tête des pays où la consommation collaborative s’est le plus développée, avec notamment les Etats-Unis et l’Espagne. Source : Ce classement a été établi à partir des résultats croisés de recherches documentaires (France et international) et d’entretiens avec 50 acteurs de la consommation collaborative
Résultat les professionnels de l’économie dite “traditionnelle” se trouvent confrontés à une nouvelle concurrence. Une concurrence qui brandit de nouvelles armes, propose de nouveaux schémas de pensée et de nouveaux modèles de gestions. Une concurrence qui les bouscule et remet en cause les modèles établis. Face à ce phénomène, il y a ceux qui observent dubitatifs et désemparés.
Et il y a les autres, ceux qui résistent ou qui tentent de résister : les taxis contre Uber, ou les hôteliers face à Airbnb…
Boostée par la révolution numérique, l’économie du partage a bouleversé les modes de consommation, séduit les masses, et redessine peu à peu le monde de l’entreprise. Tous les secteurs sont concernés : logement, commerce de détail, restauration, transport… Et le phénomène n’est pas prêt de s’épuiser.
Selon le cabinet d’audit et de conseil PwC, l’économie collaborative représente aujourd’hui un marché de 15 milliards de dollars au niveau mondial. Il atteindra 335 milliards de dollars d’ici à 2025.
Dans ce contexte, la France fait partie du trio de tête des pays où la consommation collaborative s’est le plus développée, avec notamment les Etats-Unis et l’Espagne. Source : Ce classement a été établi à partir des résultats croisés de recherches documentaires (France et international) et d’entretiens avec 50 acteurs de la consommation collaborative
Résultat les professionnels de l’économie dite “traditionnelle” se trouvent confrontés à une nouvelle concurrence. Une concurrence qui brandit de nouvelles armes, propose de nouveaux schémas de pensée et de nouveaux modèles de gestions. Une concurrence qui les bouscule et remet en cause les modèles établis. Face à ce phénomène, il y a ceux qui observent dubitatifs et désemparés.
Et il y a les autres, ceux qui résistent ou qui tentent de résister : les taxis contre Uber, ou les hôteliers face à Airbnb…
"Nous sommes au cœur d’une révolution"
Mais a-t-on vraiment les moyens de résister ? Peut-on réellement stopper cette déferlante qui emporte sur son passage les fondations de l’économie de “papa” pour imposer un new deal consumériste ?
Alors, plutôt que de lutter et de s’épuiser dans une sorte de combat d’arrière-garde pourquoi ne pas s’adapter ? Car si l’économie collaborative apparaît à beaucoup comme une redoutable menace, elle est aussi porteuse d’opportunités. Il est désormais temps d’analyser ces nouveaux business models, inventés par ces nouveaux acteurs, pour mieux s’en emparer. Il est temps de comprendre et d’appréhender ces changements majeurs pour s’y adapter.
« Nous sommes au cœur d’une révolution et le réflexe naturel est de résister, alors qu’il faut accompagner le flot pour mieux surfer sur la vague, et réfléchir à la manière dont il faut évoluer pour ne pas mourir », explique Eric Barthélémy, directeur associé de Viaxoft et cofondateur d’Uppy Hub (un accélérateur de start-up touristiques).
D’autant que des ponts entre les deux mondes existent. Les exemples sont nombreux. La SNCF propose désormais des offres d’autopartage et de covoiturage. AccorHotel a racheté Onefinestay, le “Airbnb du luxe“. Airbnb s’ouvre tous les jours davantage au secteur du voyage d’affaires. Le secteur de l’assurance développe des produits pour répondre aux besoins des adeptes du covoiturage.
« Des initiatives naissent d’un côté comme de l’autre des deux univers, et de nouveaux horizons s’ouvrent » explique Laurent Queige, délégué général du Welcome City Lab.
Dans l’hôtellerie, la start-up At The Corner, permet aux propriétaires d’appartements meublés de laisser la gestion des clés à un hôtelier situé à proximité du logement. Avantage pour l’hôtelier : générer des revenus supplémentaires en proposant la garde des bagages, le petit déjeuner, ou un Spa.
Et le secteur des agences de voyages n’est pas en reste. Comptoir des Voyages (Groupe Voyageurs du Monde) a signé des partenariats avec BedyCasa (hébergement chez l’habitant) et Vizeat (repas chez l’habitant). Idem pour Génération Voyageurs, une agence réceptive spécialiste de la France, qui a vu le jour début 2016, et qui a directement intégré à sa production des briques d’offres en lien avec le collaboratif. Amadeus aussi, discute en permanence avec les acteurs de l’économie du partage…
Alors, plutôt que de lutter et de s’épuiser dans une sorte de combat d’arrière-garde pourquoi ne pas s’adapter ? Car si l’économie collaborative apparaît à beaucoup comme une redoutable menace, elle est aussi porteuse d’opportunités. Il est désormais temps d’analyser ces nouveaux business models, inventés par ces nouveaux acteurs, pour mieux s’en emparer. Il est temps de comprendre et d’appréhender ces changements majeurs pour s’y adapter.
« Nous sommes au cœur d’une révolution et le réflexe naturel est de résister, alors qu’il faut accompagner le flot pour mieux surfer sur la vague, et réfléchir à la manière dont il faut évoluer pour ne pas mourir », explique Eric Barthélémy, directeur associé de Viaxoft et cofondateur d’Uppy Hub (un accélérateur de start-up touristiques).
D’autant que des ponts entre les deux mondes existent. Les exemples sont nombreux. La SNCF propose désormais des offres d’autopartage et de covoiturage. AccorHotel a racheté Onefinestay, le “Airbnb du luxe“. Airbnb s’ouvre tous les jours davantage au secteur du voyage d’affaires. Le secteur de l’assurance développe des produits pour répondre aux besoins des adeptes du covoiturage.
« Des initiatives naissent d’un côté comme de l’autre des deux univers, et de nouveaux horizons s’ouvrent » explique Laurent Queige, délégué général du Welcome City Lab.
Dans l’hôtellerie, la start-up At The Corner, permet aux propriétaires d’appartements meublés de laisser la gestion des clés à un hôtelier situé à proximité du logement. Avantage pour l’hôtelier : générer des revenus supplémentaires en proposant la garde des bagages, le petit déjeuner, ou un Spa.
Et le secteur des agences de voyages n’est pas en reste. Comptoir des Voyages (Groupe Voyageurs du Monde) a signé des partenariats avec BedyCasa (hébergement chez l’habitant) et Vizeat (repas chez l’habitant). Idem pour Génération Voyageurs, une agence réceptive spécialiste de la France, qui a vu le jour début 2016, et qui a directement intégré à sa production des briques d’offres en lien avec le collaboratif. Amadeus aussi, discute en permanence avec les acteurs de l’économie du partage…
"Il faut se placer du côté du client"
Si les lignes bougent c’est qu’il « faut se placer du côté du client », résume Jean-Michel Petit, cofondateur et CEO de Vizeat. Le client aujourd’hui n’est
pas linéaire, ni monobloc. Il picore. Il souhaite varier les plaisirs. Il va à l’hôtel et prend ses repas chez l’habitant un jour, puis loge en appartement meublé et s’offre un restaurant un autre jour.
« La même personne peut avoir des besoins différents selon les moments de sa vie », précise Laurent Queige. « Tout cela revient à l’idée de
base qu’il faut mieux connaître son client. » Et l’agence et le tour-opérateur ont leur rôle à jouer .
« Nous pouvons en tant qu’agence de voyages être des intermédiaires de choix, car nous aurons la capacité à rassurer et conseiller le client. Il y aura toujours besoin d’intermédiation », ajoute Alain Capestan, président de Comptoir des Voyages.
À l’autre bout de la chaîne, du côté des acteurs de l’économie collaborative, on y trouve également son compte. Rappelons qu’en France, 63% des consommateurs recouraient à la consommation collaborative pour « payer moins cher et 55 % pour trouver des bonnes affaires. » [source Observatoire de la confiance de La Poste, 2013]
Les acteurs de l’économie collaborative regardent ainsi avec intérêt les clients des agences de voyages. Magali Boisseau, cofondatrice et CEO de Bedycasa ne s’en cache pas : « Notre objectif en nouant des partenariats avec des agences de voyages, c’est aussi de toucher une clientèle qui dispose de moyens plus importants que notre clientèle classique. »
Mais les agences ne sont pas sa seule cible : Bedycasa compte aussi séduire les entreprises et les organismes de séjours linguistiques, preuve que les liens peuvent se nouer dans différents univers.
pas linéaire, ni monobloc. Il picore. Il souhaite varier les plaisirs. Il va à l’hôtel et prend ses repas chez l’habitant un jour, puis loge en appartement meublé et s’offre un restaurant un autre jour.
« La même personne peut avoir des besoins différents selon les moments de sa vie », précise Laurent Queige. « Tout cela revient à l’idée de
base qu’il faut mieux connaître son client. » Et l’agence et le tour-opérateur ont leur rôle à jouer .
« Nous pouvons en tant qu’agence de voyages être des intermédiaires de choix, car nous aurons la capacité à rassurer et conseiller le client. Il y aura toujours besoin d’intermédiation », ajoute Alain Capestan, président de Comptoir des Voyages.
À l’autre bout de la chaîne, du côté des acteurs de l’économie collaborative, on y trouve également son compte. Rappelons qu’en France, 63% des consommateurs recouraient à la consommation collaborative pour « payer moins cher et 55 % pour trouver des bonnes affaires. » [source Observatoire de la confiance de La Poste, 2013]
Les acteurs de l’économie collaborative regardent ainsi avec intérêt les clients des agences de voyages. Magali Boisseau, cofondatrice et CEO de Bedycasa ne s’en cache pas : « Notre objectif en nouant des partenariats avec des agences de voyages, c’est aussi de toucher une clientèle qui dispose de moyens plus importants que notre clientèle classique. »
Mais les agences ne sont pas sa seule cible : Bedycasa compte aussi séduire les entreprises et les organismes de séjours linguistiques, preuve que les liens peuvent se nouer dans différents univers.
Des sources d’opportunités pour réinventer les modèles traditionnels
C’est aussi l’opportunité pour les acteurs traditionnels, de se préparer aux clients de demain. « Nos clients dans 10 ans seront des voyageurs qui auront pratiqué le couchsurfing, réservé sur Airbnb, cette évolution est inéluctable, et ce sont des éléments qu’il faut intégrer », précise Alain Capestan.
« C’est aussi un bon moyen de cibler une clientèle plus jeune qui n’est pas spontanément tournée vers la distribution », ajoute Laurent Queige. Mais au-delà de ces partenariats, les acteurs traditionnels ont également à tirer parti de ce qui fait la réussite des acteurs de la nouvelle économie.
Comme le souligne Precepta dans son étude sur la consommation collaborative, l’agilité et la créativité des plates-formes sont des sources d’opportunités pour réinventer les modèles traditionnels.
Et il faut s’en inspirer, martèle Laurent Queige. L’ergonomie et l’attractivité des sites, ainsi que la ventes de produits additionnels, sont deux points forts développés par l’économie collaborative qui peuvent être facilement imités par les acteurs traditionnels.
Le chantier lancé par Selectour Afat emprunte ce chemin : « Notre but est de nous inspirer des codes de l’économie collaborative pour créer notre propre plate-forme qui reprend les codes de l’économie collaborative, avec une marque forte Selectour Afat.
Cet outil en ligne jouera le rôle de tiers de confiance avec une communauté de clients qui sera en lien avec nos 4 000 experts agents de voyages. Nous avons tous les atouts entre nos mains », explique Édouard Roux de Lusignan, directeur marketing et e-commerce.
Mais pour s’inspirer des nouvelles tendances, encore faut-il s’y intéresser. Et là, les résistances sont encore de taille. Le monde des start-up, des nouvelles technologies et de la nouvelle économie en général, apparaît comme complexe, voire inaccessible.
Pour Éric Barthélémy rester au contact des acteurs de la nouvelle économie permet d’appréhender les problématiques sous un autre angle : « Les start-up apportent un autre mode de pensée.
« C’est aussi un bon moyen de cibler une clientèle plus jeune qui n’est pas spontanément tournée vers la distribution », ajoute Laurent Queige. Mais au-delà de ces partenariats, les acteurs traditionnels ont également à tirer parti de ce qui fait la réussite des acteurs de la nouvelle économie.
Comme le souligne Precepta dans son étude sur la consommation collaborative, l’agilité et la créativité des plates-formes sont des sources d’opportunités pour réinventer les modèles traditionnels.
Et il faut s’en inspirer, martèle Laurent Queige. L’ergonomie et l’attractivité des sites, ainsi que la ventes de produits additionnels, sont deux points forts développés par l’économie collaborative qui peuvent être facilement imités par les acteurs traditionnels.
Le chantier lancé par Selectour Afat emprunte ce chemin : « Notre but est de nous inspirer des codes de l’économie collaborative pour créer notre propre plate-forme qui reprend les codes de l’économie collaborative, avec une marque forte Selectour Afat.
Cet outil en ligne jouera le rôle de tiers de confiance avec une communauté de clients qui sera en lien avec nos 4 000 experts agents de voyages. Nous avons tous les atouts entre nos mains », explique Édouard Roux de Lusignan, directeur marketing et e-commerce.
Mais pour s’inspirer des nouvelles tendances, encore faut-il s’y intéresser. Et là, les résistances sont encore de taille. Le monde des start-up, des nouvelles technologies et de la nouvelle économie en général, apparaît comme complexe, voire inaccessible.
Pour Éric Barthélémy rester au contact des acteurs de la nouvelle économie permet d’appréhender les problématiques sous un autre angle : « Les start-up apportent un autre mode de pensée.
Rester au contact des start-up
Elles n’ont pas de limite, innovent car elles remettent en cause les modèles établis »,
« Les start-up ont peu de moyens, et pourtant elles font des miracles, c’est donc dans l’échange que des idées vont émerger » poursuit-il.
D’autant qu’elles sont en demande. Elles cherchent à se confronter à la réalité du marché. « Les agences ont tout à fait la possibilité de tester certains services voire de devenir client pilote de start-up, cela peut leur ouvrir de nouveaux horizons ou des marchés de niche », ajoute Georges Rudas PDG d’Amadeus France.
Voyages-SNCF travaille dans cette voie. L’entreprise, start-up de la première génération accompagne une dizaine de jeunes pousses dans une logique de partenariat technologique et commercial.
« Nous ne les finançons pas. Notre objectif est de les accompagner et de développer avec elles, de nouvelles fonctionnalités pour notre site dans toute sorte de domaines : le paiement, la satisfaction client… » explique Benoît Bouffart, directeur Produits et de l’Innovation de Voyages-sncf.com.
Un mode de fonctionnement qui pourrait tout à fait convenir à des PME : « Les entreprises ne prennent pas de risque inconsidéré en fonctionnant de la sorte, et peuvent entrer en phase de co-construction »
A minima, les professionnels du tourisme doivent rencontrer les acteurs de la nouvelle économie. Pour les côtoyer, plusieurs pistes : se rendre à des meet-up, des soirées ou des conférences. L’étape suivante consistera à leur proposer des espaces de co-working au sein de leur entreprise.
Pour ceux qui souhaitent aller plus loin, il y a également la possibilité de se rapprocher de réseaux de business angels pour prendre une participation, ou encore de monter sa pépinière comme l’a fait François Piot, président de Prêt-à-Partir (voir Interview p. 13).
« Différents niveaux d’implication sont possibles, mais il est essentiel de côtoyer cet univers », insiste Éric Barthélémy. L’important reste de dédramatiser : « C’est un univers où tout le monde tâtonne donc il ne faut pas hésiter à s’y lancer ! », conclut Laurent Queige.
« Les start-up ont peu de moyens, et pourtant elles font des miracles, c’est donc dans l’échange que des idées vont émerger » poursuit-il.
D’autant qu’elles sont en demande. Elles cherchent à se confronter à la réalité du marché. « Les agences ont tout à fait la possibilité de tester certains services voire de devenir client pilote de start-up, cela peut leur ouvrir de nouveaux horizons ou des marchés de niche », ajoute Georges Rudas PDG d’Amadeus France.
Voyages-SNCF travaille dans cette voie. L’entreprise, start-up de la première génération accompagne une dizaine de jeunes pousses dans une logique de partenariat technologique et commercial.
« Nous ne les finançons pas. Notre objectif est de les accompagner et de développer avec elles, de nouvelles fonctionnalités pour notre site dans toute sorte de domaines : le paiement, la satisfaction client… » explique Benoît Bouffart, directeur Produits et de l’Innovation de Voyages-sncf.com.
Un mode de fonctionnement qui pourrait tout à fait convenir à des PME : « Les entreprises ne prennent pas de risque inconsidéré en fonctionnant de la sorte, et peuvent entrer en phase de co-construction »
A minima, les professionnels du tourisme doivent rencontrer les acteurs de la nouvelle économie. Pour les côtoyer, plusieurs pistes : se rendre à des meet-up, des soirées ou des conférences. L’étape suivante consistera à leur proposer des espaces de co-working au sein de leur entreprise.
Pour ceux qui souhaitent aller plus loin, il y a également la possibilité de se rapprocher de réseaux de business angels pour prendre une participation, ou encore de monter sa pépinière comme l’a fait François Piot, président de Prêt-à-Partir (voir Interview p. 13).
« Différents niveaux d’implication sont possibles, mais il est essentiel de côtoyer cet univers », insiste Éric Barthélémy. L’important reste de dédramatiser : « C’est un univers où tout le monde tâtonne donc il ne faut pas hésiter à s’y lancer ! », conclut Laurent Queige.
#Tourisme du Futur, notre édition spéciale IFTM TOP Resa
TourMaG.com a publié une édition spéciale "papier" dans le cadre de l'IFTM-Top Resa 2016.
Ce magazine au contenu exclusif a été édité à 3 000 exemplaires.
Pour ceux qui n'auraient pas eu la chance de tenir entre leurs mains cette édition "collector", vous pouvez vous rattraper en accédant à la version digitale en cliquant ici !
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