EMirates vient de dépenser 3,8 M€ dans la rénovation de son salon Business et First à l'aéroport Charles de Gaulle - DR: LAC
Emirates ne regarde pas à la dépense pour chouchouter sa clientèle affaires.
La compagnie vient de dépenser 3,8 millions d'euros dans la rénovation de son salon Business et First à l'aéroport Charles de Gaulle.
Dévoilé jeudi 23 mai 2013, ce nouvel espace s'étend sur 926 m2, soit presque deux fois la taille de l'ancien, et pourra accueillir jusqu'à 150 personnes.
La décoration reste très sobre, voire même un peu terne. Des camaïeux de beige, des tables en verre fumé, fauteuils en cuir et sol en marbre clair.
Rien d'extravagant pour le premier salon dans le monde à opter pour ce nouveau design qui, à terme, habillera tous les lounges de la compagnie.
Il est accessible aux voyageurs Business et First, ainsi qu'aux détenteurs des cartes Platinum et Gold.
Une clientèle importante pour la compagnie, dont le taux d'occupation est au coude à coude avec sa voisine économique, soit 80%.
La compagnie vient de dépenser 3,8 millions d'euros dans la rénovation de son salon Business et First à l'aéroport Charles de Gaulle.
Dévoilé jeudi 23 mai 2013, ce nouvel espace s'étend sur 926 m2, soit presque deux fois la taille de l'ancien, et pourra accueillir jusqu'à 150 personnes.
La décoration reste très sobre, voire même un peu terne. Des camaïeux de beige, des tables en verre fumé, fauteuils en cuir et sol en marbre clair.
Rien d'extravagant pour le premier salon dans le monde à opter pour ce nouveau design qui, à terme, habillera tous les lounges de la compagnie.
Il est accessible aux voyageurs Business et First, ainsi qu'aux détenteurs des cartes Platinum et Gold.
Une clientèle importante pour la compagnie, dont le taux d'occupation est au coude à coude avec sa voisine économique, soit 80%.
Devenir leader sur l'Australie grâce à son alliance avec Qantas
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Au delà de Paris, Emirates ne cache pas ses ambitions régionales. Ses cinq vols par semaines lancés en décembre dernier à Lyon sont un franc succès.
"Ce n'est pas parce que nous mettons en place une nouvelle ligne que nous sommes plus nombreux à nous partager le même gâteau. Au contraire, nous créons une nouvelle demande à satisfaire" assure Thierry Aucoc, le directeur France.
A tel point que la compagnie a demandé il y a deux mois des droits de trafic supplémentaires, afin de passer en vol quotidien.
Le dossier est entre les mains de la DGAC mais Thierry Aucoc paraît confiant. "Un refus serait très étonnant car il n'y a pas d'autres acteurs proposant des vols intercontinentaux. Nous apportons un vrai potentiel de développement pour la région lyonnaise".
Emirates souhaite notamment se positionner sur l'Australie grâce à son alliance avec Qantas signée en septembre 2012. "Les Australiens représentent déjà 18% du taux de remplissage du vol sur Lyon" précise Thierry Aucoc.
Il vient également d'agrandir son offre dans la région en proposant depuis la semaine dernière la Nouvelle-Zélande.
Un large portefeuille de destinations qu'il serait bien dommage de ne pas proposer à d'autres villes françaises.
"Il y a des métropoles intéressées par ces vols intercontinentaux " confirme Thierry Aucoc. Marseille, Toulouse, Bordeaux semblent dans son champ de tir.
Mais cette stratégie de développement risque fort de contrarier Air France, prête à se battre pour conserver sa place de leader dans ces régions.
"Ce n'est pas parce que nous mettons en place une nouvelle ligne que nous sommes plus nombreux à nous partager le même gâteau. Au contraire, nous créons une nouvelle demande à satisfaire" assure Thierry Aucoc, le directeur France.
A tel point que la compagnie a demandé il y a deux mois des droits de trafic supplémentaires, afin de passer en vol quotidien.
Le dossier est entre les mains de la DGAC mais Thierry Aucoc paraît confiant. "Un refus serait très étonnant car il n'y a pas d'autres acteurs proposant des vols intercontinentaux. Nous apportons un vrai potentiel de développement pour la région lyonnaise".
Emirates souhaite notamment se positionner sur l'Australie grâce à son alliance avec Qantas signée en septembre 2012. "Les Australiens représentent déjà 18% du taux de remplissage du vol sur Lyon" précise Thierry Aucoc.
Il vient également d'agrandir son offre dans la région en proposant depuis la semaine dernière la Nouvelle-Zélande.
Un large portefeuille de destinations qu'il serait bien dommage de ne pas proposer à d'autres villes françaises.
"Il y a des métropoles intéressées par ces vols intercontinentaux " confirme Thierry Aucoc. Marseille, Toulouse, Bordeaux semblent dans son champ de tir.
Mais cette stratégie de développement risque fort de contrarier Air France, prête à se battre pour conserver sa place de leader dans ces régions.