Le 10 janvier 2014, le prototype SpaceShipTwo de Virgin Galactic a effectué son 3e vol d'essaie - Capture d'écran
Début d’année timide dans le secteur du tourisme spatial ; peu d’annonces fracassantes, bien que souvent et d’après notre expérience, il faut toujours se méfier de l’eau qui dort… Surtout quand on observe que, petit à petit, Virgin Galactic se rapproche chaque jour un peu plus du 1er vol commercial dans l’espace.
Le 10 janvier dernier, le prototype SpaceShipTwo (SS2), a en effet effectué au départ de sa base Californienne son 3ème vol d’essai supersonique !
Pour ce vol test, le vaisseau, piloté par David Mackay et son co-pilot Mark Stucky, a été emmené à 14 000 mètres d’altitude avant d’être largué quelques minutes après. Il a alors mis son moteur en marche, se propulsant à 1,4 fois la vitesse du son.
Ceci lui a permis de s’élever à 21 640 mètres, soit deux fois plus haut que les avions de ligne, une altitude record qu’il n’avait encore jamais atteinte.
Pour mémoire le dernier record avait été établi en septembre 2013 à une altitude d’environ 20.700 mètres. Le vaisseau SpaceShipTwo est resté sept minutes en vol au total avant d’atterrir par lui-même, environ une heure après le décollage.
"2014 est notre année pour rendre cela réel", a ajouté pour NBC News Mike Moses, vice-président des opérations pour Virgin Galactic.
Un bémol pourtant à cet enthousiasme, car si la conception des appareils avancent bien, Virgin Galactic n’a toujours pas reçu l’autorisation de la FAA (Federal Aviation Administration) pour réaliser ses vols…
Pour autant, Stephen Attenborough, directeur commercial de Virgin Galactic a laissé entendre que la société pourrait également proposer des vols très long courrier ou des tours du monde un jour ou l’autre :
"Virgin Galactic pourrait proposer un trajet au départ de Londres vers l’Australie et rallier les deux points en seulement 2h30. Un vol qui serait, en plus d’être rapide, meilleur pour l’environnement puisque l’avion effectuerait la majorité de son parcours en orbite, la pollution dégagée ne retombant pas dans l’atmosphère".
Le 10 janvier dernier, le prototype SpaceShipTwo (SS2), a en effet effectué au départ de sa base Californienne son 3ème vol d’essai supersonique !
Pour ce vol test, le vaisseau, piloté par David Mackay et son co-pilot Mark Stucky, a été emmené à 14 000 mètres d’altitude avant d’être largué quelques minutes après. Il a alors mis son moteur en marche, se propulsant à 1,4 fois la vitesse du son.
Ceci lui a permis de s’élever à 21 640 mètres, soit deux fois plus haut que les avions de ligne, une altitude record qu’il n’avait encore jamais atteinte.
Pour mémoire le dernier record avait été établi en septembre 2013 à une altitude d’environ 20.700 mètres. Le vaisseau SpaceShipTwo est resté sept minutes en vol au total avant d’atterrir par lui-même, environ une heure après le décollage.
"2014 est notre année pour rendre cela réel", a ajouté pour NBC News Mike Moses, vice-président des opérations pour Virgin Galactic.
Un bémol pourtant à cet enthousiasme, car si la conception des appareils avancent bien, Virgin Galactic n’a toujours pas reçu l’autorisation de la FAA (Federal Aviation Administration) pour réaliser ses vols…
Pour autant, Stephen Attenborough, directeur commercial de Virgin Galactic a laissé entendre que la société pourrait également proposer des vols très long courrier ou des tours du monde un jour ou l’autre :
"Virgin Galactic pourrait proposer un trajet au départ de Londres vers l’Australie et rallier les deux points en seulement 2h30. Un vol qui serait, en plus d’être rapide, meilleur pour l’environnement puisque l’avion effectuerait la majorité de son parcours en orbite, la pollution dégagée ne retombant pas dans l’atmosphère".
Observer la courbure de la Terre
Bien que l’actualité du Tourisme Spatial soit quelque peu modeste en ce début d’année, le secteur continue toujours pour autant d’attirer les entreprises.
Témoin : la start-up américaine, World View Enterprises. Celle-ci s'est lancée dans le pari de proposer au grand public d'observer la courbure de notre planète dans l'obscurité de l'espace à partir d’une nacelle de six passagers et deux pilotes, et ceci dès 2016 !
Le voyage est prévu pour durer plus de deux heures ; les voyageurs auront une vue tout à fait exceptionnelle de la Terre et après ces moments magiques, la capsule se détachera du ballon et entamera une descente de 20 à 40 minutes
La sécurité, étant une, sinon la hantise de toutes les entreprises engagées dans la course au tourisme spatial, a encore fait un grand pas.
Rappelons en effet en ce début d’année la sortie orbitale d'urgence des deux astronautes américains de la Station spatiale internationale, Rick Mastracchio, 53 ans, et Mike Hopkins, 44 ans. Ces derniers ont réussi à réparer un des deux circuits de refroidissement de l'avant-poste de l'ISS (International Space Station) et ‘’bouclé’’ le tout en 5 heures et 29 minutes (contre les 6 heures et 30 minutes initialement prévues).
Voilà qui devrait rassurer les futurs candidats au voyage et leur permettre de rêver en pensant à cette déclaration de Jean Pierre Haigneré : « Le tourisme spatial est fondamental.
Il n’est pas possible de réserver l’espace à une petite élite. Quand on voit la beauté et la fragilité à la fois de la Terre dans l’espace, on a envie de partager ces sensations, ces émotions esthétiques et philosophiques.
Témoin : la start-up américaine, World View Enterprises. Celle-ci s'est lancée dans le pari de proposer au grand public d'observer la courbure de notre planète dans l'obscurité de l'espace à partir d’une nacelle de six passagers et deux pilotes, et ceci dès 2016 !
Le voyage est prévu pour durer plus de deux heures ; les voyageurs auront une vue tout à fait exceptionnelle de la Terre et après ces moments magiques, la capsule se détachera du ballon et entamera une descente de 20 à 40 minutes
La sécurité, étant une, sinon la hantise de toutes les entreprises engagées dans la course au tourisme spatial, a encore fait un grand pas.
Rappelons en effet en ce début d’année la sortie orbitale d'urgence des deux astronautes américains de la Station spatiale internationale, Rick Mastracchio, 53 ans, et Mike Hopkins, 44 ans. Ces derniers ont réussi à réparer un des deux circuits de refroidissement de l'avant-poste de l'ISS (International Space Station) et ‘’bouclé’’ le tout en 5 heures et 29 minutes (contre les 6 heures et 30 minutes initialement prévues).
Voilà qui devrait rassurer les futurs candidats au voyage et leur permettre de rêver en pensant à cette déclaration de Jean Pierre Haigneré : « Le tourisme spatial est fondamental.
Il n’est pas possible de réserver l’espace à une petite élite. Quand on voit la beauté et la fragilité à la fois de la Terre dans l’espace, on a envie de partager ces sensations, ces émotions esthétiques et philosophiques.